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Cette poire Williams avait l’air correcte en magasin

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Il y en avait diverses sortes dans ce supermarché.
Des grosses, des petites, mais des toutes dures et surtout toutes froides.
Un peu comme dans une morgue, après traitement par le thanatopracteur, et mise au frais.
Finalement, je me suis rabattu sur deux malheureuses « Williams » à température ambiante…
Je pensais avoir fait un choix acceptable, même si j’avais des doutes sur la comestibilité, et surtout le « goût ».
Mais, comme il était marqué « Origine France », c’est forcément bon et de qualité, alors…
Oui, mais voilà, deux heures après, sans aucun trucage, voilà la gueule de l’une de mes deux poires :

Poire Williams française 2 heures après son achat

Ils lui on fait quoi ?
C’est de la maltraitance ?
Mais ils osent les vendre, et bien sûr, il n’y a pas de garantie…
Quant à l’obsolescence, elle est presque… Immédiate !

© PF/Grinçant.com (2017)


(Addenda du 18/10/2017-16h50)

Des nouvelles de cette poire,
très exactement au bout de 24 heures
(Conservation à l’air libre)

Poire Williams française 1 jour après son achat (conservation air libre)

Toujours sans le moindre artifice de mon côté !!!

Et son odeur commence à être cohérente avec sa gueule :-/


 

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2 commentaires sur “Cette poire Williams avait l’air correcte en magasin”

  1. Bonjour,
    Votre histoire de poire me rappelle une anecdote qui m’est survenue cet été.
    En vacances dans une région touristique (le « Lubeuron ») j’ai acheté, dans un supermarché d’une chaîne qui fait de la pub pour la qualité, un filet de 3 kg de pommes de terre « made in France ». Arrivé à mon lieu de résidence, à 15 Km de là, je découvre que mes PdeT (pas une, mais toutes) sont pourries ou atteintes d’un maladie qui les rend impropres à la consommation (même d’un porc !).
    Quelques jours après je rapporte mes patates et je demande à voir le responsable du rayon. Réponse à ma réclamation : « On n’est pas dans chaque sac, ça peut arriver, on vous rembourse ». Moi : « Ah mais non, c’est trop facile, on me vend de la m…, je fais 30 Km AR et vous me dites “on n’est pas dans l’emballage”, donc demain si j’achète un truc toxique… »
    Le ton a monté, « si c’est comme çà j’appelle la sécurité », arrivée de deux vigiles patibulaires mais presque, avec pression physique à 50 cm et postillons réciproques. Le ton monte d’un cran (j’ai la voix forte, 1,85 m et 100 kg, jeune – 80 ans ! –, pas vraiment impressionnable).
    Cercle de clients.
    Arrivée du chef du responsable de rayon, puis arrivée du directeur du magasin. Tous ont la même démarche :
    1 – Je ne suis pas responsable de ce qu’il y a dans les emballages,
    2 – vous dérangez les clients, venez discuter dans mon bureau (ben pardi !),
    3 – j’appelle la police (faites donc, sinon je le fais !).
    Une dame qui demandait des explications se voit rabrouée par le directeur, ce qui me permet de hausser encore le son et d’agrandir le cercle des auditeurs !
    Puis je suis parti, en refusant l’aumône du remboursement de 3 € de patates. J’ai cru deviner des clins d’yeux et des sourires complices de la part du ‘petit personnel’.

    PS : Le magasin dont il s’agit est le LECLERC à Apt (Vaucluse).

    {Nota PF/Grinçant : Contribution parvenue par mail, pour publication}

    1. J’avais eu droit à peu près au même traitement, au rayon « traiteur » (pour du pâté moisi au bout de 24 heures au frigo) d’un hyper Carrefour de la région parisienne.

      Récemment, j’ai eu une « Pomme de terre nouvelle de Noirmoutier » pourrie dans son filet, et je vous assure que je n’avais jamais rien senti d’aussi pestilentiel…

      J’en profite pour publier un addenda et montrer l’état de ma poire au bout de seulement 24 heures après achat (la deuxième, elle, a une allure encore potable).

      PS : Elle vient aussi d’un… Leclerc !

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