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Un randonneur qui ne se pose pas trop de questions

Il marche, il marche…
Sur un tapis de feuilles mortes.
Avec de belles couleurs d’automne.
C’est une photo volée, prise à la volée.
Sur un petit chemin qui serpente le long d’un lac.

Pas tout jeune, le randonneur, mais il a l’air d’encore bien avancer.
Épaule gauche un peu penchée, mais c’est à cause de son sac « sling » (une seule bandoulière).
7,4 kilos sur la balance… Appareil photo, drone, jumelles, tablette GPS, powerbank, et divers accessoires, dont un sifflet et un sécateur pliant.
Sans oublier la gourde inox sur le côté, et le bâton de marche à tout faire.
À la ceinture, un couteau suisse bourré de fonctions, avec un « lanyard » en paracorde.
Et une pochette de 820 grammes, avec une trousse de secours et quelques accessoires supplémentaires.
Ainsi que trois biscuits pour se requinquer, une torche qui peut servir de casse-tête, un stylo, un briquet.
À portée de mains, poche gauche, une petite torche LED surpuissante.
Et poche droite, un couteau à lame bloquante qui en impose une fois ouvert.
Ah oui, j’oubliais, également à la ceinture, un smartphone 4G.
Et dans une autre poche, un deuxième smartphone 4G/5G dédié au GPS et au pilotage du drone.
Un concentré de technologie et d’accessoires, ce gars qui déambule en plein Nature !
Ce gars, c’est moi ! Et ça fait drôle de me voir comme ça.

PF/Grinçant sur un chemin de randonnee en automne, le 13/11/2021

Un jour, une abrutie m’a dit : « Mais ça sert à quoi de randonner ? En quoi est-ce utile ? »
Je ne sais même plus ce que je lui ai répondu.
Mais en me voyant ainsi, je sais que cette question débile ne me vient jamais à l’esprit.

© PF/Grinçant.com (2021)

7 commentaires sur “Un randonneur qui ne se pose pas trop de questions”

  1. Avatar photo

    Bonsoir, PF/Grinçant,

    Un équipement ultra complet à en lire la liste, et la randonnée peut se transformer en expédition à la Indiana Jones, vous êtes paré pour toutes les aventures ou mésaventures, manque juste le fouet ;-)), mais le bâton de marche peut faire l’affaire.
    Insouciance et/ou inconscience, je pars avec très peu de matériel, un sac à dos de 20 L, une petite bouteille de 50 cl d’eau pétillante, mon portable, sans GPS, des morceaux de carte IGN comme un puzzle de l’endroit que je veux découvrir (eh oui, à l’ancienne, pas de ViewRanger ni d’Iphigénie !), un couteau suisse, et à présent un Opinel, plus pour ramasser des plantes intéressantes que pour piquer l’humain qui voudrait m’emmerder, mais vu l’ambiance actuelle je m’équiperai bien volontiers, moi aussi, d’un couteau à lame bloquante ; la lampe torche pourrait m’être utile également, avec ces jours qui raccourcissent si rapidement, mais la base, l’essentiel, l’incontournable, c’est la paire de chaussures ad hoc, sans laquelle, la virée, même dans des paysages sublimes, peut vite devenir un cauchemar, une torture, à choisir donc avec soin, sans vouloir mégoter sur le prix ; ce sera mon cadeau de Noël, l’anniversaire étant trop loin, et parce que je le vaux bien ; celles que j’ai reçues la semaine dernière sont parfaites, robustes, mais tellement légères qu’on ne les sent pas aux pieds, la semelle bien épaisse (Vibram) amortit tous les chocs, avec des chaussettes spécifiques, dites de randonnée, renforcées aux bons endroits, je peux partir sur les routes toute la journée si je veux.

    Pour quelle raison, pour quelle utilité randonner ? Mais c’est une bonne question, merci à « cette abrutie » de l’avoir posée.

    Autant demander à un alpiniste pourquoi il veut escalader sa montagne, à un navigateur pourquoi il part faire le tour du monde en solitaire ou aux surfeurs pourquoi ils aiment chevaucher des vagues gigantesques avec leur planche.
    Sûrement le bonheur de se confronter aux éléments, de s’immerger intensément dans la nature et s’y sentir merveilleusement vivant, même aux stades contemplatifs, quand la beauté de l’instant et des paysages vous coupe le souffle et vous immobilise, au détour d’un chemin, en haut d’un sommet, devant le coucher d’un soleil flamboyant sur une mer d’or liquide…
    Après ça, il doit y avoir autant de raisons de randonner qu’il y a d’individus randonneurs, les unes, pour garder la ligne, les autres pour garder la forme, parce que c’est un sport complet tout en étant modéré, que le pratiquer ne coûte pas un bras, sans compter l’extrême liberté dont on dispose pour s’exercer à n’importe quel moment de la journée, n’importe où, n’importe quel jour de la semaine, même le dimanche, seul(e) ou en groupe, etc., etc. Bref, que du bonheur pour le randonneur, mais évidemment, la personne qui prend sa voiture pour aller à deux pas de chez elle par peur d’user ses semelles ne peut absolument pas comprendre les joies de la randonnée et tous les bénéfices qu’on peut en retirer.

    1. Avatar photo

      20 litres, votre sac ? Le mien ne fait que 11,5 litres, mais tout est « optimisé » à l’intérieur, et il fait déjà son poids, surtout en portage « sling ».
      Je me suis équipé d’un sac à dos de 26 litres, mais comme j’ai tendance à le remplir (avec du « lourd »), il devient presque intransportable. Et pour la photo, pour moi, le sac à dos est peu pratique, voire impraticable.

      Un Opinel est un couteau à lame bloquante, avec sa virole.
      Pour ma part, c’est un modèle à ouverture par « flipper » et blocage par Liner Lock. Son style est, disons, un peu « agressif » :
      Couteau Böker Plus Talpid
      Le problème de ces engins, c’est qu’il faut savoir s’en servir en attaque/défense, et ça n’est pas évident.

      Oui, le bâton de marche peut remplacer un fouet ;-), et pour ma part je le considère aussi comme un accessoire possiblement de défense.
      Je rappelle cette petite histoire vécue en 2016 : Inquiétante rencontre

      La lampe torche LED (la petite, toujours dans ma poche), il m’arrive de m’en servir, même en plein jour, en mode stroboscope, pour être bien vu sur route.

      Ah, vous semblez (très) contente de vos nouvelles chaussures… :-)
      Comme quoi en avoir discuté ici a été utile.
      Vous verrez, vous ne les regretterez vraiment pas.

      Cette question débile, beaucoup de gens se retiennent de la poser tant se confronter à soi-même et à la Nature leur pose problème.
      Et en ce moment, je la trouve particulièrement d’actualité, d’autant que je ne croise que très peu de monde lors de mes randonnées.

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        Hello PF/Grinçant,

        Impressionnant en même temps que très esthétique ce couteau, mais c’est vrai qu’il faut savoir manier l’engin pour ne pas risquer de se blesser soi-même. Mon Opinel, le temps que je déploie la lame, et encore si je ne tremble pas trop d’émotion face à un agresseur, j’ai le temps de m’en prendre une, mais de même que vous marchez en vous posant peu de questions, je marche en ne pensant (presque) jamais à la mauvaise rencontre, qu’on peut aussi bien faire en ville d’ailleurs.

        Oui, c’est vrai que vous m’avez décidée pour les tiges moyennes, un confort que j’apprécie et dont je ne pourrais plus me passer, en plus je les trouve belles en noir/turquoise, pas trop massives, ce que je redoutais. Le site marchand faisait du 20 % pour le « Black Friday », mais 10 % c’était déjà bien pour cette qualité. J’ai vu qu’il y avait des produits d’entretien spécifiques pour cette marque, en avez-vous trouvé dans votre ville, ou vous ne les utilisez pas ?
        Quant au sac, c’est un bon vieil Adidas, increvable, que je traîne depuis des années et auquel je me suis attachée, trop sentimentale que je suis ;-). Il n’est presque jamais rempli pour les randos contrairement à sa période ville/travail, où il me servait de 2e maison.

        Pour les questions débiles, c’est comme pour le vaxx/pas-vaxx, il arrive un moment où il faut renoncer à expliquer, argumenter, convaincre, j’aime bien le « Don’t complain, don’t explain » des English, et à propos du vaxx, j’ai un oncle sur les Sables, 94 ans 1/2, schéma vaccinal quasi complet avec 2 injections, plus l’antigrippal la semaine dernière, qui vient d’être admis en soins intensifs, test positif au Covid — sa femme, tout aussi vaccinée que lui, l’a également, mais elle est restée à domicile avec son alzheimer — alors que lors de ses nombreuses hospitalisations cette année pour sa BPCO, il n’avait rien, « Vaccinez-vous, protégez-vous ! », ouais, ouais, mais s’il en réchappe, on dira que les ARNm lui ont épargné une forme grave, s’il sort de l’hosto les pieds devant, ce sera parce qu’il n’a pas eu sa 3e dose, celle qui est sensée faire toute la différence… Mais je m’égare du chemin de rando…

        Belle journée, Philippe.

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          Comme couteau du même genre, j’ai beaucoup mieux, avec des plaquettes en carbone et un acier encore de meilleure qualité. Mais je préfère le laisser dans sa boîte pour ne pas l’abîmer tellement c’est une belle pièce.
          Avec celui-là, j’ai trouvé un bon compromis prix/qualité/efficacité. Ouverture rapide et fluide, port bas — le clip — dans la poche, donc discret, et très bonne préhension.
          Dans ma sacoche de ceinture, j’ai aussi un petit Letherman pas cher que je peux prêter et qui sert surtout pour cueillir les champignons en coupant le pied.

          Pour l’entretien du cuir de mes Lowa, le magasin Intersport où je les avais achetées m’avait également vendu — sur ma demande — un produit d’entretien à base de cire d’abeille, de cire de carnauba et de lanoline.
          Je viens de retrouver le petit bocal, d’est du « Hanwag Shoe Wax » :
          Cirage Hanwag Shoe Wax
          Pour dire vrai, je ne l’utilise pas, car je trouve que c’est une véritable corvée, et comme ces chaussures sont finalement assez complexes — ne serait-ce que pour le laçage —, je n’ai pas la patience…
          Quand c’est nécessaire, je me contente de les brosser sous l’eau du robinet et de les faire sécher loin d’une source de chaleur.
          Le cuir étant d’une exceptionnelle qualité, elles se tiennent très bien, tout en restant bien étanches.
          Voici une neuve (même coloris) à côté d’une qui a bien vécu, et (quasiment) sans entretien :

          Lowa Renegade GTX neuve vs usagée/pas entretenue

          Cette nuit, j’ai commencé à regarder une vidéo soi-disant « technique » sur l’informatique…
          Et avec une mine abattue, le mec disait qu’il avait chopé le Covid malgré sa double vaccination.
          « Rien de bien gênant comme symptômes, sinon une douleur au niveau des poumons. »
          Puis il a ajouté : « Je n’aurais pas été vacciné, ça aurait probablement beaucoup plus grave » (ben, voyons, surtout qu’il doit avoir la trentaine).
          Avant d’exhorter — « sans les juger » — les « non-vaxx » à se faire… « vacciner » !
          J’ai arrêté la vidéo, et je ne regarderai plus ce guignol qui a visiblement des problèmes de logique, ce qui est éliminatoire, surtout en informatique.
          J’en viens à être presque « méchant », comme dans ma Brève du 27/11/2021 où j’écris : « Même plus la peine de discuter, de tenter de convaincre, de raisonner, de vous ouvrir les yeux. »
          À travers ce blog, je vous envoie de bonnes pensées pour votre petite famille, même « injectée ».

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            Bonsoir PF/Grinçant,

            Merci pour les bonnes pensées, et les bonnes vibrations de ce blog intelligent qui remet les choses à leurs places.
            J’ai regardé la vidéo du commentaire de @Flavien, sur les nouvelles mesures anti-covid du gouvernement en rapport avec cette 5e vague (fantôme) annoncée, consternant, la réaction du petit jeune homme pro-vaxx, visiblement il n’a toujours rien compris, ou ne le veux pas.
            Dans la foulée, je suis allée voir aussi l’interview de Marie-Estelle Dupont, toujours sur Sud-Radio, elle a raison, la peur bloque le cerveau des gens, comme elle est distillée, autant que savamment entretenue, en permanence par nos tortionnaires, tout ce cirque n’est pas prêt de s’arrêter…
            Ambiance lourde, pas trop la pêche toute la journée, et puis, ce soir, vraiment par hasard, je tombe sur le clip d’un rappeur, qui interprète son dernier titre « DYSTOPIE-19 », et là, moi qui ne suis pas trop fan de ce type de musique, j’ai écouté jusqu’au bout, tout en suivant les sous-titres des paroles sur la vidéo, parce que le texte vaut son pesant de cacahuètes, ça m’a reboostée, redonné la niaque ! Finalement, il y a encore plus de résistants qu’on ne le croit.


            MYSA, DYSTOPIE-19 (09/2021)

            Belle soirée, douce nuit à tous, à vous PF/Grinçant.

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                Oui, c’est du lourd.
                Au niveau son, paroles, visuel.
                Étonnant que YouTube ne l’ait pas encore censuré.
                En tous cas le gars a du talent, en phrases courtes — donc encore plus percutantes — il réussit à faire le tour de tous les sujets qui nous fâchent, et bien du courage aussi, à un moment où la plupart des autres « artistes » appuient et servent la propagande d’État, tant ils font eux-mêmes partie du système.
                Mysa, lui, c’est un électron libre !

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