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Camille Lepage avait-elle sa carte de presse de la CCIJP ?

Camille Lepage avait-elle sa carte de presse de la CCIJP ?Camille Lepage, morte à 26 ans.
Corps retrouvé en Centrafrique, près de Bouar.
Par une patrouille française de la force « Sangaris ».

Elle était avec des milices anti-balaka.
Et serait tombée dans un guet-apens.
Pour faire son métier de « photojournaliste ».

Une jeune femme passionnée dont on découvre le nom.
Quelques grands médias n’en font qu’une brève.
D’autres ont l’air sincèrement émus, mais ils sont rares.

Que faisait-elle là-bas, à cet âge ?
Des photos, pour les vendre.
En fait pour en vivre et vivre sa passion.

Elle était en « freelance ».
C’est-à-dire à son compte.
Devant tout financer par elle-même.

Son matériel.
Son voyage, sa vie là-bas.
La promotion de son travail.

De belles photos qui pouvaient rester invendues.
Ou achetées une bouchée de pain, sous forme de droits d’auteur.
En attendant une utopique célébrité.

Ils sont maintenant fiers de dire qu’elle a été maintes fois publiée.
New York times, NYT Lens Blog, Time Lightbox, Le Monde, Der Spielgel, Libération, Le Nouvel Observateur, La Croix, The Sunday Times The Guardian, BBC, Wall Street Journal, Washington Post, Le Monde, Vice Magazine, Al Jazeera.
Mais pourquoi était-elle freelance alors ?

L’avenir de ces jeunes qui aiment leur métier, qui veulent changer le monde.
C’est maintenant de travailler sans moyens, puis d’espérer.
Espérer pouvoir retirer de leur travail quelques fifrelins.

Les grands groupes dits de presse, les chaînes d’info, les agences…
Ne commandent plus, n’engagent plus, n’accompagnent plus.
Non, il faut tout leur amener sur un plateau avant qu’ils n’envisagent d’acheter.

Pour que d’autres, bien planqués, puissent en profiter à bon compte.
Et encore, les images bien aseptisées ont souvent l’avantage.
Genre des images dites de guerre avec l’accompagnement de la DICoD*.

Dans la cour de l’Élysée ou de Matignon, bien parqués…
À Cannes où ils sont en meutes pour le festival…
On les voit souvent, ces « photojournalistes », limite paparazzis.

Mais font-ils le même métier que Camille Lepage ?
Une photo de Ségolène Royal descendant un escalier vaut-elle une photo en Centrafrique ?
Un « Journaliste de Presse présidentielle » est-il à mettre au même niveau ?

À une époque où les milliardaires s’arrachent des journaux soi-disant non rentables.
À une époque où certains « journalistes » préservent leur pré carré à outrance.
Marginalisant les autres : pigistes, freelances.

Savez-vous quelles sont les conditions pour obtenir une carte de presse en France ?
Il faut que les activités journalistiques assurent plus de 50 % des ressources du demandeur.
Et surtout, il faut normalement être salarié d’une entreprise de presse ou d’une agence agréée.

Dans ces conditions, être freelance, c’est être un mouton noir pour la CCIJP.
La Commission de la Carte d’Identité des Journalistes professionnels.
D’ailleurs, sur leur site internet, ils le précisent de manière peu élégante.

Q. : La rémunération sous forme de droits d’auteur constitue-t-elle un obstacle à l’obtention de la carte ?
R. : Dans ce cas, la Commission recherchera s’il s’agit d’une activité d’auteur ou de journaliste en fonction de la description des activités exercées et de la nature des entreprises. S’il s’agit bien d’une activité journalistique exercée à titre principal et procurant à l’intéressé la majorité de ses ressources, la carte sera délivrée. C’est cependant l’occasion de rappeler que tout journaliste doit normalement être rémunéré en salaires, au mois ou à la pige.
Règles à la con ! (En déduire qu’un freelance, vraiment indépendant, ne peut normalement être journaliste)

Et Camille Lepage, elle était rémunérée comment ? (Normalement en droits d’auteur)
Pour exercer, ne devait-elle pas prendre plus de risques que d’autres ?
Ce système n’est-il pas fait pour entretenir un journalisme d’opérette ? (36 823 cartes de presse attribuées en 2013)

Elle est morte et certains versent des larmes de crocodile centrafricain.
C’est la preuve que leur corporatisme fonctionne.
Tant que d’autres meurent en faisant ce que devrait être leur métier.

Amen.

 

PS : Camille Lepage présentait ses photos sur son propre espace en ligne (sur photoshelter.com), avec ses coordonnées personnelles.Camille Lepage - Freelance

Elle était en outre « contributrice » Hans Lucas, une agence « digitale » au positionnement acrobatique, ce qui devait probablement l’aider pour obtenir son statut de journaliste (mode débrouille).

*Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD)

Crédit photo : Petit scarabée © PF/Grinçant.com (2014)

© PF/Grinçant.com (2014)


 Addenda du 15/05/2014 – 20:55

Commentaire de Wilfrid Estève de l’agence Hans Lucas : Le lire


Addenda du 20/05/2014 – 17:00

Témoignage d’une consœur de Camille Lepage sur les conditions d’exercice en « freelance » :

Etre freelance comme Camille Lepage – Par Christel Caulet – Jet-Lag-Trips –14/05/2014

Suite à ce commentaire.

174 commentaires sur “Camille Lepage avait-elle sa carte de presse de la CCIJP ?”

  1. Avatar photo

    Le pire c est quand meme qu une photo de segolene (ou de gayet) sur les marche de cannes va interesser bien plus de monde qu une photo de centrafrique (regardez les tirage de Closer et autres magazines du meme genre. c est ce que le gros de la population lit !!)
    A partir de la c est une suite logique: les gens sont intéressés, ca fait vendre, donc on va payer la photo cher. si ca paie bien, vous aurez une meute de paparazzi a cannes et pas en centreafrique…

    Il ne faut pas rever: si on a des journalistes de ce niveau en France, c est aussi parce que la population s en contente. Qui achete des journaux ou les gens font un reel travail de journaliste (genre card enchaine ou mediapart) ? leur tirage est peut etre 100 fois inferieur a Voici !

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      Ségolène, c’est pour Matignon/l’Élysée, et Gayet pour Cannes…
      Quoique, on peut effectivement en douter, il y a de tels mélanges des genres en ce moment !

      Le fait que le public soit plus confidentiel que pour la presse people ne doit pas induire que les photos soient sous-payées (surtout au regard des risques pris) et les journalistes/auteurs mis au ban par le système.
      Cette jeune femme a été stagiaire, mais n’a pas trouvé de « vrai » boulot.
      Alors elle est partie, en freelance, avec ses tripes et ses modestes moyens (à 26 ans, c’est tout sauf anodin).

      Quand on voit tout le barnum fait pour certains « otages » récents, ce qui lui est arrivé est à vomir.

      Mon article précédent parlait de Libération, avec, sur une période donnée, 63 % de dépêches AFP, pour une « rédaction » qui compte 190 « journalistes » (tous avec une carte de presse).
      Et qui prend les (vrais) risques jusqu’à en mourir ?

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        Une carte de journaliste offre l’avantage non négligeable de déductions d’impôts, cela implique de ne pas divulguer des trucs sur les élites qui pourraient leur sucrer cet avantage… Ce sont donc des postes réservés à une élite, souvent des fils de, des De ceci, De cela, des Xberg, Xmann, bref des sans dents à l’évidence… Avec un peu d’enfumage pour la mixité ; d’ailleurs, en France, les écoles de journalistes sont privées, non ? En Espagne, c’est accessible en fac…. Ce n’est sans doute pas général, mais concernant les postes importants…

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          Ce qui est certain, c’est que question honnêteté intellectuelle et objectivité/courage, il ne faut pas vraiment chercher du côté de celles/ceux qui la détiennent.
          Plus que jamais, le traitement de l’information est une honte en France.

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    Très bon article. Et oui ! Photographier les stars à Cannes= carte de presse. (Photos de pacotille qui font rêver les masses). Par contre, la personne en Centrafrique ou ailleurs qui fait du vrai, grand et beau journalisme est un auteur, car son travail n’est pas assez acheté par la presse. La vérité, c’est que les vrais journalistes d’ aujourd’hui, sont en grande majorité des auteurs. La CCIPJ est un organisme poussiéreux, dépassé par les évènements.

    1. Avatar photo

      Organisme qui devient même dangereux pour l’information.

      Au début de l’extrait que j’ai cité, nous avons : « …la Commission recherchera s’il s’agit d’une activité d’auteur ou de journaliste… »
      Donc, être auteur exclut d’être journaliste !
      Pourtant, les photos de Camille relèvent bien de ces deux mondes.
      Pathétique !

      Le président du CCIJP et François Hollande iront-t-ils réceptionner son cadavre lorsqu’il sera rapatrié en France ?

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        L’opposition auteur vs journaliste n’est pas ici à prendre dans un sens qualitatif !!! Mais juridique. On entend par journaliste une personne qui publie dans la presse. Camille publiait dans la presse, donc son activité est journalistique, point.

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          Vous êtes de la CCIJP ?
          Vous comprenez mieux le Français que tout le monde ?
          Vous pouvez ranimer les morts ?

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            Non je suis photographe + freelance. Et j’ai ma carte de presse. Et j’ai plein d’amis dans le même cas.

            Mais vous savez mieux que moi de quoi vous parlez, c’est sur.

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    Excellent… L’histoire est très ancienne. Le cas s’est déjà pose dans les années 1970 pour un « réalisateur » de reportage télé qui avait été pris en otage en Afghanistan…. Il n’avait pas pu avoir la carte de presse parce qu’il était en même temps enseignant. Les syndicats de journalistes n’ont pas fait un geste puisqu’il n’était pas membre du club.
    Par ailleurs il ne faut pas oublier de dire que la Commission est paritaire: il y a les Patrons ET les syndicats !
    Bravo encore pour ce texte….

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      En effet, composition de ce bidule (hors 38 « correspondants régionaux »)…

      Commission Paritaire, elle est composée de (article R 7111-18) :

      huit représentants des employeurs
      Six au titre de la presse écrite, un au titre des agences de presse, et un au titre des entreprises de communication audiovisuelle du secteur public.

      huit représentants des journalistes professionnels

      Ces seize membres titulaires ont chacun un suppléant, celui du représentant des entreprises de communication audiovisuelle étant obligatoirement un représentant de l’audiovisuel du secteur privé dans le collège des employeurs.

      Ces nominations font l’objet d’un arrêté ministériel publié au Journal Officiel.

      Les représentants des employeurs
      Ceux-ci, à l’exception du représentant suppléant, appelé à siéger au titre des entreprises de communication audiovisuelle du secteur privé, sont désignés par les organisations les plus représentatives des directeurs de journaux et agences de presse et des entreprises de communication audiovisuelle du secteur public.
      Il revient aux services du Ministre de la Communication, en l’absence d’organisation représentative, de désigner le représentant de l’audiovisuel, secteur privé.

      Les représentants des journalistes
      Les journalistes siégeant à la Commission sont élus par leurs pairs. Le vote a lieu à bulletin secret, au scrutin de liste à deux tours, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
      Le premier tour de scrutin est réservé aux organisations syndicales représentatives sur le plan national. Si le quorum n’est pas atteint, il est procédé, dans un délai d’un mois, à un second tour de scrutin ouvert à d’autres listes que celles présentées par ces organisations syndicales.

      Cooptation et conservatisme à tous les étages.

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    Bonjour, Je pense que Robert Capa, dont ils se réclament tous héritiers, n’avait pas ce statut. On peut être indépendant et pas forcément salarié d’un journal et/ou agence. D’autre part, on obtient sa Cp avec des Droits d’auteurs lorsqu’on est photojournaliste très facilement : il suffit de prouver que les photos ont été publiées et payées (en salaires ou en DA) par un organe de presse reconnu.
    Il y a un statut particulier pour les photographes, mais vous avez le droit de les ignorer, vous n’avez pas vérifié vos infos, ce qui est votre droit. D’autre part, la CP ne fait qu’ouvrir des droits financiers (abattement fiscal) et ne constitue en rien un gilet pare balle, les deux journalistes de RFI, encartés et salariés, abattus au Mali en novembre dernier, ne pourront pas dire le contraire. CA me rappelle étrangement cette histoire d’Italienne pigiste en Syrie….
    Depuis que le photojournalisme existe, l’immense majorité des photographes étaient des « free lance » et vendaient au plus offrant, ou cornaqués par des agences (en syndication).
    L’autre point est bien sûr financier, et des moyens mis à publier un journal, c’est aussi une entreprise, qui doit gagner de l’argent (ou en perdre peu) et donc avoir une certaine rentabilité.Et donc embaucher tout le monde, oui, bien sûr, si la presse se vend, ce qui n’est plus le cas, devriez le savoir, non ?
    Donc votre article est faux et même tendancieux. Bien cordialement.

    1. Avatar photo

      « Donc votre article est faux et même tendancieux. Bien cordialement. »
      Merci, d’autant que vous n’apportez aucun élément concret, mais je ne veux pas entrer dans ce genre de polémique.

      En postscriptum, j’ai parlé de l’agence « digitale » Hans Lucas, et ça n’est pas pour rien… (Ça reste de la bidouille)

      Si ce que vous dîtes est vrai, merci de bien vouloir intervenir auprès de la CCiJP pour qu’elle révise ses statuts et mette à jour son fonctionnement ainsi que son site internet ;-)

      Si la presse ne se vend plus, c’est aussi à cause de ces « journalistes », ne pensez-vous pas ?
      Il est certain que faire du copier/coller de dépêches AFP/Reuters est moins coûteux/risqué que d’aller seule en Centrafrique comme Camille… Et l’on rentre le soir chez soi, sans risquer de se retrouver à l’état de cadavre dans un véhicule de miliciens.
      La presse dont vous parlez n’assure plus son rôle, mais alors plus du tout.

      Bien cordialement.

      1. Avatar photo

        Merci, d’autant que vous n’apportez aucun élément concret, mais je ne veux pas entrer dans ce genre de polémique.

        Vous trouvez ? Savez-vous si Camille avait sa CP ? Non, vous l’ignorez. Déjà.

        En postscriptum, j’ai parlé de l’agence « digitale » Hans Lucas, et ça n’est pas pour rien… (Ça reste de la bidouille)

        C’est normale, la plupart des agences photos sont mortes et liquidées. Et n’ont plus de photographes salariés, mais vous avez le droit de l’ignorer.

        Si ce que vous dîtes est vrai, merci de bien vouloir intervenir auprès de la CCiJP pour qu’elle révise ses statuts et mette à jour son fonctionnement ainsi que son site internet ;-)

        C’est vrai, appelez-les. Moi je vérifie ce que je dis.

        Si la presse ne se vend plus, c’est aussi à cause de ces « journalistes », ne pensez-vous pas ?

        Non, vous dites n’importe quoi. C’est d’abord à cause de son prix et du système français noyauté par le syndicat du livre qui tue la presse, renseignez vous. La moitié du prix payé par un journal va dans les caisse de son système de distribution. Donc les journaux sont étranglés. Ce système archaïque n’existe pas dans les autres pays ‘UK? D, Esp Italie etc, où la presse coute 2 à 3 FOIS moins cher.
        Partant, de là, La qualité de la presse écrite française des très haute, même si vous ne pensez pas le contraire, mais peu importe, on s’en cogne de votre avis, pourquoi ? Vous faites certainement partie de ceux qui dénigre la presse

        là preuve avec ce propos abject : « Il est certain que faire du copier/coller de dépêches AFP/Reuters est moins coûteux/risqué que d’aller en Centrafrique comme Camille… Et l’on rentre le soir chez soi, sans risquer de se retrouver à l’état de cadavre dans un véhicule de miliciens. La presse dont vous parlez n’assure plus son rôle, mais alors plus du tout. »

        C’est à vomir Monsieur : au regard des deux journalistes de FRI assassinés dans les mêmes conditions que Camille et qui bossaient pour de grands médias, au nom de la jambe coupé à Sarajevo d’un pote à moi salarié et encarté à Libé, au nom de tous les journalistes d’agence crevés en Syrie et au Liban. Monsieur, si je puis me permettre, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Alors, pourquoi en vous taisez-vous pas ? C’est mon métier, je le connais, je suis encarté, je suis salarié, je voyage, je reviens vivant. J’ai rencontré des tas de têtes brûlées qui faisait ce métier par passion et AUSSI pour ‘l’adrénaline pour les zones de combats en Afrique en Amérique centrale etc. Vous ignorez tout du circuit des infos dans le monde. Vous nous pissez dessus monsieur et ça, c’est intolérable. C’est facile de faire le grinçant derrière un ordi, moins couillu que d’aller en Afrique dans des zones de guerre.
        Vous ignorez tout de la presse, de son système de remontée d’infos, des fixeurs etc… Et surtout, votre billet est tout sauf un hommage « aux morts pour l’info » que visiblement, vous en connaissez pas.

        Enfin, pour info : toutes les chaines française ont des envoyés spéciaux dans toutes les zones de guerre, LEURS PROPRES Salariés. Pareil pour les quoditiens et hebdos, et des circuits de correspondants réguliers salariés donc ils sont déjà staffés : qu’est ce qu’on fait ? Façon Union soviétique ? on double ou on triple les postes ? Les pigistes comme Camille et là, c’est n’est pas une question de statut que vous ne maitrisez pas, plaçait ses photos sur des point manquants aux magazines/journaux, pigiste, quand on est bien organisé, c’est bien payé, et même mieux payé que salarié parfois. ce sont ce qu’on appelle des journalistes d’appoint, même dans les très grandes rédactions américaines avec 250 journalistes, voire 300, il y a encore des pigistes.
        Donc je persiste et signe, vous dites n’importe quoi.

        1. Avatar photo

          C’est bien ce que je pressentais, vous vous sentez visé et semblez être du côté CCiJP, et donc du système.

          Les publications AFP de Libération que je dénonçais, c’était sur leur média en ligne… Et ça n’est pas du journalisme.

          La presse est en train de crever, notamment du fait que certains ne veulent rien comprendre.
          Curieux que ce soit Patrick Drahi, le patron de Numericable qui mette 4 millions d’euros dans Libé, en douce, avec Bruno Ledoux en façade…

          Curieux qu’un énorme bug touche la PQR propriété du Crédit Mutuel sans qu’aucun « journaliste » ne moufte… (Liberté de la presse et secret bancaire)

          Vos attaques sont curieuses et violentes, et je vous conseille de lire les billets ici avant de proclamer que je dis n’importe quoi.
          Mes articles sont faits pour provoquer la réflexion, et chacun est libre de les comprendre comme il veut.

          D’ailleurs, vous commencez très mal, la preuve :
          « Savez-vous si Camille avait sa CP ? Non, vous l’ignorez. Déjà. »
          Lisez bien, c’est la question que je pose, et c’est même dans le titre.
          Puisque vous êtes du sérail, vous avez peut-être la réponse ?

          PS : Par sympathie pour votre texte, j’ai mis vos citations en italique.

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            « au nom de la jambe coupé à Sarajevo d’un pote à moi salarié et encarté à Libé »

            « au nom de la jambe coupé(e) »??? Si votre prose journalistique est toujours aussi délirante, merci de m’indiquer dans quel journal vous écrivez. Je m’abonne illico! Excellent!

        2. Avatar photo

          carte ou pas carte… ce qui me heurte le plus, c’est de constater en permanence la pauvreté des informations. on dirait des copier-coller que les journalistes s’empruntent les uns aux autres. plus le temps passe, moins je crois ce que la presse de tout bord me distille. pour moi, je mets les journalistes dans le même sac que les politiques. la frontière existe-t-elle encore ? franchement non. quand on constate le nombre de journalistes travaillant dans un organe de presse écrite ou télévisuelle ou… et le nombre de vrais articles paraissant ! ahurissant. parfois plus de journalistes que d’articles. mais bon…
          par exemple, quel journaliste a eu l’idée, pour les élections européennes, de nous pondre un article sur ce qui se passe dans les autres pays de la communauté ? les tendances ? de vrais reportages sur ce que vivent les autres européens. vous nous rabâchez que les teutons se portent bien mieux que nous. pas vraiment ce que me racontent les allemands que je fréquente ! et les anglais ?
          enfin ! sortez donc, ô journaleux, de votre petit cocon parisianiste. sortez le dimanche. baguenaudez vous dans le pays France, vous seriez surpris d’entendre ce qui s’y murmure. mais la province, beurk ! non, l’étranger, ça, ça vous fait bander.
          il est plus que temps que vous vous préoccupiez du pays et non de vos plans de carrière.
          n’avez-vous pas lu dans un récent sondage de la place que vous occupez dans l’appréciation des Français ? tout contre les politiques. tout en bas. réveillez-vous. et ne me dites pas que ce sont les autres, que vous, oh lala, moi, non, je ne mange pas de ce pain-là ! il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. tant pis, ne venez pas pleurer. que de signaux d’avertissement sont tirés !!!

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            Ahum, je crains que vous vous mépreniez. Un journaliste est un thermomètre : et ce n’est pas en le cassant que la température baissera; Enfin, il obéit à un truc : répondre à la demande des clients lecteurs. Les gens veulent de la merde et des gros nichons ? On leur vend.
            Sinon, vous faite quoi vous dans la vie si virulent ? Vous faites avancer la France ? Car ce que vous faite, boulanger, tripier, égoutier, fait avancer la France.
            Donc non, journaliste est un métier politique, mais les journalistes ne sont pas là pour modeler la société, mais pour al raconter. Peut être ne lisez vous pas les bonnes infos ? Il y a pourtant de très bon journaux…. En province. Chaque journal a son role, la presse parisienne est celle de ceux qui cherchent les ifnos en NATIONAL et à L’INTERNATIONAL, grosses radar, gros staff etc. La PQR elle, est proche des gens en région. Nous à Paris, on sait pas ce qui se passe à Romorantin. Regardez l’excellence de la presse espagnole : la partie régionale est parfaite, comme en France et la part nationale l’est aussi, comme en France, sauf que visiblement vous n’avalez pas forcément compris à quoi sert la presse… Elle sert à informer. A sa manière, pour ses clients : le Chasseur français, je trouve que ça ne parle pas assez du choix des amortisseurs pour une Ferrari, de même que Libé ne parle pas beaucoup de l’installation des prises de sécurité dans la fabrication de machine outil en Tchéquie. Bref, vous nez avez pas quoi lire en fait, non ?
            Bref, ami breton, reprenez ouest France, vous verrez que c’est un super canard ! Et oubliez la presse parisienne !

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              Vous êtes vraiment journaliste ?
              Car là je commence à avoir un sérieux doute.

              D’ailleurs vous commencez à friser le troll.

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                Si vous estimez que je suis un troll, j’arrête de suite et efface la totalité de mes posts.
                Et je vous laisse avec vos thuriféraires qui trouve que ce que vous faite est très bien. Personnellement en lisant votre prose, je me suis senti insulté. D’où ma réponse. Mes réponses même.
                Et plus je vous lis, plus je lis du mépris à l’égard du journalisme. Le journalisme est un métier avec es ramifications complexes, jetez un oeil dans le Code du travail, vous comprendrez tout seul.

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                  J’ai dit que vous commenciez à friser le troll, nuance.
                  Je constate que vous manifestez du mépris à mon égard, et c’est dommage, mais bon, la vie est ainsi faite.
                  Merci de ne pas me considérer comme un Bisounours, j’ai passé l’âge, et même le niveau.

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                    Monsieur, c’est vous qui avez manifesté un mépris injustifié au jugé de vos arguments, envers toute une profession, à commencer par les rédac chef photo et en insultant mes collègues, confrères etc.
                    On va pas se chercher des poux dans la têtes, mais je ne vous trouve pas caustique pour qqun qui se veut grinçant… Bien au contraire, très public de TF1-like, très « tous pourris » sauf moi. Bref, française ronchon de base, qui gueule les pieds dans la merde, sans jamais proposer quoi que ce soit pour avancer.
                    Bref, là pour faire la leçon, sans aucune solution, juste mettre le doigt sur la plaie. Mais n’est pas le Canard enchainé qui veut…
                    bref, je vous souhaite une excellente fin de journée. Sur ce je ne vais pas passer mon jour de congé avec vous, ne m’en voulez pas.

                    Bien à vous

              2. Avatar photo

                « Enfin, il obéit à un truc : répondre à la demande des clients lecteurs. Les gens veulent de la merde et des gros nichons ? On leur vend. »
                Je crois que vous confondez journaliste et commerçant. Je ne sais pas laquelle des deux professions doit se sentir la plus offensée, par contre.

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              @ Bebel

              Comment pouvez-vous écrire un truc pareil:
              « il obéit à un truc : répondre à la demande des clients lecteurs. Les gens veulent de la merde et des gros nichons ? On leur vend. »
              Et c’est bien pour cela qu’ils n’achètent pas ta presse iddyllique, sans doute?

              Continuons:
              « les journalistes ne sont pas là pour modeler la société, mais pour la raconter. »
              Rapport à ci-dessus, les gens attendent autre chose que ce qu’on leur fourgue. En dépit de ventes déclinantes, la presse persiste à fourguer du gros nichons. Raconte-t’elle vraiment la société, est-ce vraiment son objet?

              « visiblement vous n’avalez pas forcément compris à quoi sert la presse… Elle sert à informer. A sa manière, pour ses clients. »
              Meuh, non. Puisqu’on te dit qu’on ne veut pas de gros nichons. La réalité, la voilà: la presse sert à informer. A sa manière, POUR SES PROPRIETAIRES ET DANS LEUR INTERET.

              Autrement dit, les médias sont des officines de propagande et les journalistes des propagandistes.
              Ces derniers ne sont certainement pas de simples thermomètres inertes mais des petites mains efficaces et zélées, rétribuées pour leur peine. Ils ne se contentent pas de savoir ce que la populace aime en dépit de toute réalité et ne se bornent pas à le gaver de gros nichons. Ils mentent et dissimulent (ex: dsk et sa véritable personnalité, un type se présentant au suffrage pour les plus hautes fonctions, tout de même), fabriquent des controverses, etc. Ils prêchent la doctrine de leurs maîtres, celle ultralibérale. Et bien sûr ont pour but d’influencer le troupeau (ex: la fameuse unanimité concernant l’UERSSS).

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    Bebel, il ne s’agit pas d’être « salarié » d’un journal. La pratique du photojournalisme (et du journalisme) en 2014 ne correspond plus avec les statuts de La CCIJ, qui est un organisme dépassé, victime de sa propre tyrannie administrative. Les années 80, c’est terminé. Il faut donc, de toute urgence, que les choses changent.

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    Bebel,
    1) Les photographes d’agence n’ont jamais été salariés. Seule une partie des piges étaient payée en salaire.
    2) Si le système Français est effectivement « archaïque » il n’en demeure pas moins vrai que les journaux anglais, italiens, allemand ou américains payent les photographes au lance-pierres…
    3) Calmez vous, vous êtes salarié, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de photographes.
    4) Vous aussi, vous écrivez n’importe quoi : « quand on est bien organisé, c’est bien payé » Vous êtes un pauvre ignorant, et pour un journaliste, c’est embêtant.

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    Ah mais voilà, c’est vous le sauveur de la presse ? Je l’ignorais. Donc votre système, vous préconisez quoi et qui soit économiquement viable ?

    @Alexis, je regrette que vous m’ayez mal compris, ‘j’ai été plus que très longtemps à la pige et en bossant on sort sort vraiment mieux. Là salarié, y’a plus de « coups » et donc des gros chèques, y’a juste un salaire, ce qui est très bien, évidemment !
    Quant aux photographe d’agence, ils sont salariés pour CERTAINS, j’en suis la preuve. Reste que les derniers salariés se comptent en France sur les doigts d’une main. Mais fut une époque pas si lointaine, il y a même pas dix ans, ou les photographes l’étaient. Désormais, sils ont en syndication.
    Enfin, tout cela pour dire que ce n’est pas une carte de presse qui limitera les risques : les balles traversent ce genre de document.
    Les conditions demandés pour la CP sont basiques : 3 mois à plus du SMIC et plus de la moitié des revenus provenant de l’exercice d’une des professions des journalistes. On ne peut pas faire plus simple. Les reporters photographe y ont un statut spécial. Que j’ai eu pendant 20 ans, donc je sais de quoi je parle puisque rémunéré en Auteur Agessa. Et en étant pigiste.
    Sinon, quand on débute, effectivement c’est dur, mais pour les ingénieurs ou les infirmières c’est pareil et même pour les banquiers ou agents des impôts. Ensuite, une fois un réseau établi et fiabilisé, ça ne se fait pas en 3 semaines, et en étant bosseur, je ne dis pas que ça tombe tout seul, mais ça paie. Et paie bien. Et il faut bosser pour ceux qui paient, pas ceux qui disent « j’adore ce que vous faites », mais c’est un autre pbm. Camille avait démarché des tas d’agences, journaux etc, qui ont pour certains publié ses photos par dizaines. Je pense qu’elle a pu se payer et qu’elle a été payée, quel que soit son statut.
    Mes autres pote photjournalistes gagnent bien leur vie, iles e bougent, font de l’original, vont au feu carrément pour certains à leurs frais, et vendent leur travail et ils repartent. Parfois c’st chaud, c’est un peu un métier de pêcheur hauturier, mais quand ça raque, ça raque. C’est risqué, plus qu’un red carpet qui ne paie pas contrairement à ce que vous affirmez (50 euros la photos, même avec un portfolio de 15 pages tu paies pas ton loyer), mais si la photo est bonne, t’es peinard pour plusieurs mois : les coups à 10 ou 15 K existent encore pour info. Certes faut déduire sa prof, c’est un boulot de gérant d’entreprise, mais c’est aussi ce qu’exige le métier. Certes, on rêve tous que ça tombe régulier tous le smogs, mais cette économie spécifique qu’est la presse ne le permet pas. Pour tout un tas de raisons, SAUF une : la qualité de l’info et de la photo. Lire les journaux sur leur partie gratis sur le Web comme le dit le taulier du blog montre le peu de respect qu’il a pour les journaux et partant pour les mecs qui font…. la partie payante ! Car la partie payante, si tu y vas un jour, c’est ce qu’il y a dans la version print. Que tu paies, avec des articles autres que ceux des grandes agences; Mais pour le savoir, il faut le payer. Tu paie bien ton pain et ton FAI, pourquoi tu ne paie spas tes infos et donc, sauverait toutes les Camille du monde ?

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      Qu’une jeune femme de 26 ans comme Camille aille en terrain hostile par ses propres moyens, sans couverture, sans soutien, ne vous choque pas ?
      Pour qu’ensuite des médias « picorent » ses photos et rechignent à les payer le juste prix.

      Vous noterez que, sur la capture d’écran que j’ai publiée, ce sont les coordonnées personnelles de Camille Lepage qui figurent, pas celles d’une agence.
      La patrouille Sangaris a-t-elle retrouvé son téléphone portable, ses appareils pour récupérer ses dernières photos ?

      Il ne s’agit pas de sauver toutes les Camille du monde, mais de mettre le doigt sur un enchaînement lamentable.
      Oui, Camille Lepage n’était probablement pas partie là-bas dans de bonnes conditions.
      Et sa disparition n’a pas provoqué un tapage médiatique. D’ailleurs, son corps a été retrouvé par hasard, alors qu’elle n’était même pas recherchée, semble-t-il.

      Le respect, ça se mérite, et la presse classique l’a en effet perdu.

      Le taulier du blog.

      PS : Votre dédain est bien symptomatique.
      On le retrouve aussi avec certaines modérations d’une presse élitiste en phase d’asphyxie : Liberation.fr ou la censure institutionnelle

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      @ Bebel

      Je préconise cela pour commencer:

      – arrêt de toutes les aides à la presse, la compétition libre et non faussée, c’est pour tout le monde.
      – la fin d’avantages fiscaux pour certaines catégories.

      – et ce qui me tient le plus à coeur: l’obligation de faire une vraie page d’information, avec déontologie et tout le barnum, toutes le 1000 pages de gros nichons.

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    Monsieur, des gamins de 20 ou 25 ans qui partent tenter l’aventure à leur propres frais, il y en a des milliers en Syrie, Afghanistan, Afrique etc. Des Camille qui partent seul avec leur Canon sous le bras il y en a plein. A commencer par moi il y 20 ans justement. j’ai survécu, peut être parce que j’ai su me protéger et que j’ai eu du pot. Mais avant de partir, j’avais tout blindé. Comme le font les vrais pros. Car c’est une destination de pro, voulue.
    A-t-elle suivi le stage dispensé par l’Armée pour être reporter en zone de guerre ? LA capacité physique de le faire ? Avait elle un tel sat ? Bref, je pense qu’il y a avant tout une suite d’imprudence.
    De plus en plus de jeunes partent comme ça, sans rien blinder, sans personne à prévenir ! Monsieur quand on part dans des zones à risques, comme ça, c’est qu’il y a un pbm à l’origine : soit personne ne voulait d’elle, personne ne voulait la couvrir (l’assurance pour ces destinations sont hors de prix pour les journaux) et surtout, personne ne voyait quoi faire de ces infos. Tout le reste, c’est du romantisme à la con.

    C’est un travail monsieur, et si cette nana part seule, peut être qu’elle n’est pas une « vraie » reporter ? Elle est partie, non missionnée, non missionnée et non couverte. Double emploi ça s’appelle : un journal c’est comme vous : vous achetez DEUX voitures ? DEUX frigos ? DEUX cuisinières ?
    Elle est partie A ses risques et péril avec peut être et comme je l’ai beaucoup vu, l’envie de montrer qu’elle est géniale, qu’une femme en Afrique au milieu de mecs armés ça en jette et que sais-je encore; Vous ignorez tout de l’égo de cette personne et ce qu’elle voulait prouver. Rappelez vous l’affaire de la photographe italienne l’an dernier et on en reparle plus sereinement.
    Donc je l’affirme haut et fort, reporter de guerre, ça ne s’improvise pas. Ce n’est pas la faute des médias : je vous rappelle qu’il y a 3 millions et quelques de chômeurs en France, dont des journalistes et des photographe. Donc il n’y a pas de place pour tout le monde ou ce qu’elle faisait n’était pas hyper génial. Sinon, en terme de sortie, elle aurait aussi pu vendre ses photos à l’ONU et aux ONG qui paient très biens e genre de reportage. Bref, vous n’en savez pas plus que moi sur cette affaire, sauf que moi, je connais ce métier comme ma poche, les enjeux, les égos et son économie. C’est cynique, mais contrairement à vous, je ne cherche pas un coupable, c’est un très regrettable accident, augmenté en pathos par le fait qu’il s’agit d’une jeune fille et pas d’un vieux barbon. Et sinon, le reste, hein, tout le monde s’en fout comme vous avez oublié tous les autres photographes morts depuis le 1er janvier 2014 : 25 très précisément, en Irak, Afghanistan, Afrique etc. Qui avaient le même âge que Camille et qui sont partis dans les mêmes conditions. Faites un tour sur le site de RSF et on en reparle.
    Bien à vous Monsieur le taulier.

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      Je savais que le monde de la presse et des médias était sans pitié, mais pas à ce point ;-)
      Vous avez un ego qui va bien avec la CP, vous devriez postuler chez BFMTV.
      Bien à vous.

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        Monsieur, que vous le vouliez ou non, c’est un métier difficile. Même si vous n’avez que mépris pour le journaux et autres. Vous vous apitoyez sur qqch dont vous ignorez tout. Tenant, aboutissants, statuts, commandes etc.
        Vos fréponses aussi témoignent que vous ne savez pas quoi répondre : certes je suis cynique, je le reconnais, mais en vous lisant de plus près vous vous posez en quoi au juste ? En mélanchoniste anti système ? En FN antisystème ? on n’a pas l’odeur avec le Web.
        Et aucun domaine n’est compassionnel, vous êtes au pays des bisounours ou quoi ?????
        Tout le monde se tire dans les pattes, dès le métro à 8 heures avec les gens qui se jettent sur les sièges en poussant tout le monde comme au taff ou la moindre augmentation se joue sur un plumard. Vous etes où pour ignorer ça ?
        C’est pas propre au média, c’est propre à la société, on se tire plus dans les pattes aux impôts que lors d’un photo call à Cannes !
        De plus si vous connaissiez la vraie entraide existant entre reporter, vous ne direz pas qu’on se tire dans les pattes….
        Enfin, ce n’ets pas tant une question d’égo, mais c’est la vérité crue qui semble vous déranger.
        Continuez à ne pas payer pour avoir des infos, continuez à chroniquer en vous croyant grinçant.
        LA réalité est ailleurs !
        Bien à vous.

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          @ Bebel:

          Il faut dire que vous avez grandement participé à l’élévation de la populace avec vos gros nichons et votre propagande néolibérale nihiliste.

          « surtout, personne ne voyait quoi faire de ces infos. » Normal, y’a que les gros nichons qui marchent, non?

          Je redeviens sérieux: ils n’ont pas le contenu des infos mais ont déjà décidé de s’en passer. Est-ce parce que leur motivation n’est pas d’informer comme ils disent mais autre? Vous noterez qu’ils ont donc le pouvoir de jouer sur la perception en mettant en lumière ce qui les arrange et en taisant aussi ce qui forcément les arrange.

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            LE vrai point, je vais vous le donner histoire d’en finir avec la bien pensante et le policemen correct qui inonde ce blog noyé de sensiblerie : pourquoi cette jeune fille est partie en solo ? Parce sa manière de travailler décrite ici en détails :
            Camille Lepage, tuée en RCA: le photojournalisme chevillé à l’âme (RFI)

            ne peut pas être prise en charge par une rédaction ou une agence. Pourquoi ? Outre le fait qu’elle ne soit pas une reporter chevronnée, qui aurait l’inconscience d’envoyer en zone de guerre une quasi débutante, peu formée ? Vous envoyez des gens au casse pipe vous ? Sans compter le cout morale de savoir qu’elle peut se faire buter à chaque instant ? Non, même si elle est volontaire pour aller dans une zone dangereuse, en tant que rédac chef, je ne prendrais la décision de l’envoyer là bas sans encadrement ni formation (l’armée française savait qu’elle était là bas, mais n’a plus eu de nouvelles et surtout lui avait déconseiller d’aller trainer dans ces zones).
            Comme l’affaire des otages Topnier et Ghesquières, le « devoir d’informer » leur a fait prendre des risques à la con, qui ont couté la vie à un sergent chef parti les récupérer. Donc il y a des inconscients dans ce métier, qu’ils prennent des risques pour eux, pour faire des coups, c’est leur pbm au final. Perso, je ne cautionnerai pas l’envoi d’un journaliste peu aguerri c’est le cas de le dire, dans la zone la plus dangereuse du monde. Si vous, vous pensez qu’il fallait le faire, alors prenez sa mort sur votre conscience.
            La plupart des têtes brulées qui vont là espèrent faire des coups médiatiques et donc gagent beaucoup de pognon dans l’affaire et donc prennent des risques inconsidérés qui peuvent mener directement au cimetière, eux et leurs fixeur, chauffeurs et même les militaires qui vont ensuite les chercher au péril de leur vie.

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              Donc vous faites tout pour qu’elle aille toute seule au casse-pipe.
              Et en attendant qu’elle se fasse tuer, vous jetez un œil condescendant sur ses photos pour éventuellement en publier une ou deux à vil prix ?

              Décidément, j’espère que c’est votre jour de congé qui vous tape sur le système.

            2. Avatar photo

              @ bebel

              Arrêtez de faire croire que Camille est ceci ou cela; elle a dit plusieurs fois pourquoi de façon VOLONTAIRE elle était free lance; certainement pas pour vos bullshit d’inexpérience, etc, etc mais POUR DES RAISONS ETHIQUES. Arrêtez en particulier de sous entendre qu’elle voulait faire un coup financier, que c’est le fric qui la motivait. Elle vivait dans une certaine précarité matérielle et ce qui la motivait, c’était bien autre chose.

              Aussi, le vrai point est là:

              « Je veux qu’en regardant mes photos les gens ressentent ce que les populations subissent, qu’ils éprouvent DE LA COMPASSION EN TANT QU’ETRES HUMAINS, QU’ILS AIENT HONTE DE LEUR GOUVERNEMENT QUI SAIT MAIS QUI NE FAIT RIEN ».

              Et puisque tu es de la partie et que tu sembles en savoir si long:

              QUE SE PASSE-T’IL D’ATROCE LA-BAS QUE NOTRE GOUVERNEMENT SAIT ET QUE NOTRE PRESSE MERVEILLEUSE OCCULTE A COUP DE GROS NICHONS?

              1. Avatar photo

                Monsieur, que faites vous comme travail ? Vous le faites par passion éthique ou pour gagner de l’argent ? Je n’arrive pas à croire que vous confondiez journaliste et curé. Ce ne sont pas les mêmes métier. Soit on prend un flingue, soit on prend une plume. A partir du moment ou on ne fait plus d’information mais qu’on part en croisade, ce n’est plus du journalisme, mais de la propagande.
                Partant, que transparait- il du travail de cette jeune femme ? Que racontent ces photos u’on a déjà vues mille fois ? Vous pensez sincèrement qu’elle est près du Pulitzer ? Regardez les photos de Capa, du soldat américain qui flingue un gamin viet a bout portant dans la tête, de cette petite main biafraise dans la main de French doctor. Comaprez et on en reparle. Après l’élan de compassion etc, je veux bien, mais arrêter de vous positionner dans ce que vous ne connaissez pas. La vraie photo témoin d’horreur je suis désolé, mais c’est pas exactement ça. Là c’est juste de des images. Et publier des photos post mortem, désolé, c’est ça qui est un peu putassier.
                Enfin, votre discours de tous pourri votre lecture trop rapide de mes posts font vous méprendre sur mes propos. Et pourtant je pense être suffisamment clair. Si vous lisiez la presse payante, vous verriez qu’on sait exactement tout ce qui se passe partout, on ne cache rien, c’est quoi cette parano ? Vous pensez sincèrement que la NSA et la CIA vous écoute ? Vous pensez sincèrement que VOUS les intéressez ? Quelle suffisance.
                JE vous laisse donc vous complaire dans vos pensées, vous ne voulez pas débattre d’un point important d’une chose que je maitrise parfaitement, vous êtes surs de ce que vous pensez, tant mieux, j’aime les gens qui ont des certitudes au moins, ils ne se posent pas de question.

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      C’est étrange le portrait que tu fais d’elle, Bébel, tes insinuations:

      Voici quelques éléments :

      « C’est à 24 ans que la jeune Angevine s’est lancée dans le photojournalisme, après des études effectuées notamment en Angleterre. Elle était sous statut « indépendant » (freelance), comme on dit dans le jargon. Autrement dit, elle n’était pas affiliée à un titre en particulier. Malgré son jeune âge, elle a travaillé pour nombre de journaux prestigieux, français comme étrangers: Le Monde, Le Parisien, le Sunday Times, le Wall Street Journal… En 2010, à Rue89, où elle est stagiaire, elle explique vouloir s’orienter vers le journalisme indépendant car il est, selon elle, « le seul digne de ce nom ». »

      Les professionnels qui l’ont cotoyée ne la considèrent pas comme une toquée et une inconséquente, loin de là:
      So long, Camille Lepage… (Thomas Cantaloube – Médiapart)

      Lorenzo Virgili, directeur du studio Hans Lucas, la décrit « quelqu’un qui d’extrêmement rigoureux, pas du tout une casse-cou, qui faisait un reportage de fond sur un pays qui la touchait beaucoup ».

      ————————————————————————————————————————-
      Concernant son engagement et sa personnalité: « Je ne peux accepter que les drames humains soient passés sous silence simplement parce qu’ils ne sont pas rentables pour les médias. Alors j’ai décidé de le faire moi-même et de les mettre en lumière quoi qu’il arrive. (…) Je veux qu’en regardant mes photos les gens ressentent ce que les populations subissent, qu’ils éprouvent de la compassion en tant qu’êtres humains, qu’ils aient honte de leur gouvernement qui sait mais qui ne fait rien. » [Camille Lepage]

      « J’ai aussi réalisé, disait-elle, ce qu’était l’agenda médiatique, et comment tant d’histoires importantes ne faisaient pas les manchettes, simplement parce qu’elles n’entrent pas dans l’agenda, ou l’intérêt des annonceurs. Je ne peux pas accepter que les tragédies des gens soient occultées, simplement parce que personne ne peut en faire d’argent. J’ai décidé de le faire moi-même, et de les mettre en lumière, quoiqu’il arrive ». [Camille Lepage]

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        Merci pour ces éléments.
        Les propos de Bebel méritaient en effet ce genre de recadrage.

        (Je me suis permis une légère mise en forme de votre participation)

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        @ bebel

        C’est cool, ton taf, en plus de la gratuité des musées, des avantages fiscaux, de l’ivresse d’être dans le secret des dieux, y’a plein de congés, dis donc!

        Encore une fois, tu rapetisses cette personne. C’est systématique, dis donc! Je trouve plutôt curieux qu’une personne gaspille son temps, son énergie, ses congés nombreux!, à diffamer une personne insignifiante, de surcroît disparue et dont, normalement, on ne devrait plus parler d’ici quelques heures.

        Personnellement, je la trouve sympathique et attachante. Et j’ai une sorte de gratitude: ce n’est pas tous les jours que quelqu’un de la partie nous balance qu’il y a un agenda médiatique, que les intérêts ne sont pas du tout ceux qu’on nous balance en façade, la déontologie, la vérité, le devoir d’informer, enfin tout ce prêchi-prêcha de curé. « Le journalisme INDEPENDANT car c’est le seul DIGNE de ce nom » ; je traduis = il y a deux journalismes, l’un n’est pas LIBRE et constitue une TRAITRISE. Et pour connaître l’ampleur de ce journalisme pourri, il suffit de dénombrer les indépendants, non?

        Figure-toi que j’ai réfléchi à ce que tu dis.

        Camille a dit être partie faire ‘un travail au long cours’. Donc, elle suivait une idée, s’en était donnée les moyens SEULE, et ne poursuivait pas un coup pour faire du fric, comme tu aimes le colporter.

        Et donc, cela m’apparait effectivement étrange.

        La fille est dans un endroit où les mecs s’éventrent à la mâchette sans crier gare, etc, elle a une conscience morale, témoigne de valeurs HUMANISTES et DEMOCRATIQUES, pour ne pas dire REPUBLICAINES, et pourtant le travail QUE L’ON CONNAIT d’elle ne témoigne en rien de cela. Au contraire, les photos sont plutôt soft, plutôt réussies sur le plan …esthétique. On se les arrache d’ailleurs, on se les accapare même, ce genre d’images rentre manifestement dans le cadre de l’agenda.

        D’autant plus que l’on connait le sens de ce ‘travail au long cours’:

        « Je veux qu’en regardant mes photos les gens ressentent ce que les populations subissent, qu’ils éprouvent de la compassion en tant qu’êtres humain, qu’ils aient honte de leur gouvernement qui SAIT mais ne fait rien ».

        Et donc si je fais des déductions correctes: il y a un p*** de génocide, un de plus, qui se déroule en live et l’Armée du pays des Droits de l’Homme est au spectacle et ne fait rien. Non, l’Armée est sur place pour défendre et préserver les interêts français, lesquels d’ailleurs coïncident souvent admirablement avec les interêts de bien des propriétaires de médias lesquels sont propriétaires de bien des choses diverses et variées. Dans l’industrie du bois, du caoutchouc, dans celle de l’or, du diamant, de l’énergie, etc*…

        ‘Camille Lepage, LE TEMOIN de notre HORREUR et morte’. Bon, la chose va pouvoir se poursuivre tranquillou, à l’abri de la lumière, de façon feutrée.
        Je n’ai pas encore maté les infos aujourd’hui; il y a des gros nichons, des beaux? Non, parce que franchement hier je me suis fait ch***, il n’y avait pas grand chose, ma cervelle est partie en live. Conchita à oilpé, c’est possible? Une sex tape de Nabilla, peut-être?

        Dites au général Tapioca que je le salue bien et que je lui suis reconnaissant d’exporter EN MON NOM la démocratie telle qu’on l’expérimente quotidiennement en Lybie, en Ukraine, au Mali, en Centrafrique et partout où qu’il a envie.

        [« Depuis la colonisation sanglante de l’Oubangui-Chari jusqu’à nos jours, la France n’a cessé de jouer un rôle clé dans l’administration du territoire centrafricain. Après la mort mystérieuse de Barthélémy Boganda en 1959, tous les présidents centrafricains furent placés ou destitués suivant le choix politique de l’Elysée : David Dacko, démis par un coup d’Etat appuyé sans discrétion par la France (1965) ; Jean-Bédel Bokassa dont le sacre ubuesque fut financé par Paris et qui fut destitué au cours de l’opération Barracuda menée par des soldats Français (1979) ; David Dacko, provisoirement promu une seconde fois pour tomber face à André Kolingba à la faveur d’un coup d’Etat organisé par le SDECE/ DGSE (1982) ; Ange Felix Patassé « élu » (1993), fervent serviteur de réseaux français à l’œuvre dans le pillage en règle de son pays soutenu et défendu face à la rébellion de sa propre armée par les parachutistes français ; enfin François Bozizé lui même bénéficiant d’un blanc seing lors de son coup d’Etat de mars 2003.

        Au cours de ces années d’indépendance, la présence militaire française sur le territoire de la Centrafrique fut quasi continue, jusqu’à se prolonger en 2007 par l’opération Boali, au cours de laquelle les soldats français ont encore combattu la rébellion interne de l’UFDR (Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement) appuyés par les moyens aériens de l’opération Epervier au Tchad.

        Cette préemption, perpétuant directement la tutelle coloniale, n’eut d’autre but que de prolonger le pillage discret des richesses du pays (diamant, or, hévéa, ivoire et récemment uranium par le biais d’Areva nouvel acquisiteur d’Uramin). L’armée française, par sa présence, contribua à la liberté de mouvement des réseaux d’exportation illégale, quasi exclusivement français jusqu’il y a peu. »]

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      « A commencer par moi il y 20 ans justement. » « A-t-elle suivi le stage dispensé par l’Armée pour être reporter en zone de guerre ? »

      Y’avait déjà des « stages dispensés par l’armée pour être reporter en zone de guerre » y’a vingt ans?
      Et vous pensez réellement qu’on est « blindé » pour aller en « zone de guerre » parce qu’on aurait suivi un tel stage? Et vous pensez vraiment que les « reporters de guerre » doivent faire un stage avec l’armée? Le journalisme « embedded », vous trouvez ça légitime et éthique? les journalistes de guerre qui ont couvert le Vietnam, par exemple, c’étaient après des stages avec l’armée? C’est uen blague?

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        Mon allusion au DICoD dans le billet n’était pas inutile.
        Sauf que c’est pour leur tenir le stylo, le reflex ou la caméra.

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      @Bebel
      Quelle honte! Comparer l’achat de deux frigos à une personne faisant deux métiers, qui plus est, en prenant des risques que le majorité des gens n’oseraient même pas rêver d’entreprendre.
      Et puis vous avez un ego démesuré. Oui, très bien, vous avez suivi le stage de l’Armée pour les reporters en zone de guerre. Et vous avez survécu!
      Quelle force, quel courage. Cependant d’autres ont suivi le même stage et furent pris en otage, ou même tués, et bien ceux-ci d’après vos dires ils n’auraient pas été à la hauteur?
      Et puis vous avez un mépris des femmes, surtout jeunes et aventureuses, je ne sais pas si c’est de la jalousie, mais prenez rendez-vous chez un psychologue, et vite fait.

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    Ce que je ne comprends pas dans cet article, c’est que tout se mélange avec n’importe quoi. Sans rentrer dans une querelle entre « gens du sérail » et « gens frustrés pas du sérail qui voudraient en être », je vous soumets les remarques suivantes:
    Quel rapport entre les conditions de la CCIJP et la mort d’une pauvre jeune fille, si hypocrites soient les réactions de la presse, encore que ce point puisse aussi être discuté. Que faudrait-il faire? Ne pas en parler pour ne pas « exploiter la mort »? Faire une brève? On a l’impression qu’un cas particulier vous sert à faire le procès de la presse en trois paragraphes. Vous n’êtes pas forcément dans le faux, mais votre analyse manque de construction.
    Sur la CCIJP, c’est un organisme avec des règles immuables. Je ne crois pas qu’il soit lié à la dégradation du traitement de l’information. Si tout un chacun pouvait obtenir une CP sur la base de droits d’auteur, pas sûr que le journalisme en ressortirait grandi.
    Je crois que vos « billets d’humeur » reflètent finalement la presse d’opinion que vous entendez combattre. Vous avez sans doute un peu le même problème qu’elle. Vous n’analysez pas.

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      Mes billets sont faits pour pousser à la réflexion (déjà dit plus haut), vous en concluez donc ce que vous voulez.
      Je note cependant que les premiers commentaires semblent avoir compris, voire apprécié.

      Je pense qu’une gamine de 26 ans, passionnée, a été retrouvée morte à cause d’un faisceau d’éléments.
      Le fait de partir en « freelance », avec ce que cela implique (manque de moyens, de soutien) n’a pas dû arranger les choses.

      Et je tiens à souligner un cynisme dont profite une presse que cela arrange bien, enfin tant qu’il n’y a pas ce genre d’incident.
      La quête de ce statut de « journaliste », qui passe en France par cette putain de carte CCIJP, est de nature à favoriser les faux pas, qui peuvent mener à la mort.

      Je n’analyse pas ?
      Vous me faites bien marrer.

      Au fait, vous trouvez peut-être votre pseudo marrant, ainsi que le lien qui l’accompagne (supprimé), moi pas.
      Surtout quand votre adresse mail est du même acabit.

      Cela fait perdre beaucoup de crédibilité à votre intervention.
      Merci de respecter les CGU à l’avenir.

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        Comme j’ai du vous l’expliquer et comme vous l’avez très mal compris, ce n’est pas la carte qui fait le journaliste, c’est le journaliste qui fait la carte. la carte n’est pas un permis d’exercer, c’est juste au mieux, un truc qui permet dans les musées gratis et c’est tout. Il faut être journaliste pour avoir la carte, pas le contraire. Il faut prouver que son a ctivté est du journaliste et est valdié par une commission. Point. Donc vous vous égarez complètement en mêlant un pauvre truc administratif à un vrai pbm d’ego.
        Les gens qui partent en zone dangereuse en solo assument leurs faits à part quelques cas et encore.
        Plus sérieusement, comme dit ailleurs, AUCUN SUPPORt ne cautionnera un tel risque car la zone est plus que risquée; Les journalistes qui sont là bas on des années de métiers, ils ont comnencé par le début,d es grosses manifs, etc, et avec les années apprennent comment survivre. Là c’est une gamin e qui voulait sauver le monde toute seule. Relisez ses propos c’est éloquent.
        Vous ignorez comment fonctionne ce métier, ses codes etc. Découvrez les et on en reparle, et en attendant,déplorez la mort de ce que n,lus on appelle dans notre métier les têtes brulées.
        Sans y associer les traitements d’infos etc que vous ne maitrisez pas. Et insulter toute une corpo qui n’a pas besoin de ça, surtout en ce moment.
        Bien cordialement

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          @ bebel

          La gratuité des musées, au mieux, dites-vous?
          « La carte de presse donne droit à un abattement d’impots de 7 650 euros, ce qui constitue une niche fiscale. » [pioché sur wikipédia]

          Une fois encore, vous salissez la mémoire de cette personne. Non, elle ne voulait pas sauver le monde mais informer. Ce n’était donc pas une illuminée mais une personne intègre, avec vraisemblablement des valeurs humanistes.

          La seule chose éloquente est le cynisme sans frein dont vous faites preuve et en toute circonstance.

          Vous parlez d’autres reporters morts dans des mêmes circonstances. Et puisque pour eux on ne peut invoquer la pseudo inexpérience, l’ingénuité, l’âge, etc. C’est quoi la raison?

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            LA réponse ? Des rédac chefs qui ne les ont pas bien coachés, dirigés etc. Sur les 16 journalistes morts depuis janvier, il y a 16 jeunes partis en solo, sans bagage et à dos de mule si vous voyez ce que je veux dire.
            Quand on part faire ce genre de chose, Monsieur, on essaie de tout sécuriser, et de limiter les risques. Informer est notre boulot, mourir pour informer est un peu trop cliché si j’ose dire. Ce n’est pas une cause l’information, c’est un droit et mieux un devoir.
            Ensuite il y a la manière dont on s’y prend. Allez rencontrer les têtes brulées, notamment ce lien :
            http://blogs.afp.com/makingof/?post%2Fcamille-lepage-je-n-arrivais-pas-a-lui-donner-un-age&fb_action_ids=765436816821160&fb_action_types=og.likes&fb_ref=.U3OpZhpzEB1.like#.U3T3h7tvvIy

            et revenez me voir si vous comprenez à quel point les rédactions qui « cachent tout » pour le gouvernement comme vous dite pathétique, ne veulent pas voir mourir leurs journalistes; Ceux qui meurent ? Comme le dit le gars de l’AFP : ceux qui partent la fleur au fusil, les idéalistes (dont camille) et enfin, ceux qui cherchent le scoop à tous prix…

            Autre papier intéressant :
            http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/05/14/ces-photographes-de-guerre-qui-risquent-leur-vie-pour-moins-qu-un-smic

            Ce sont des gens qui veulent faire des coups pour devenir célèbres, les romantiques du métier qui n’ont pas tout compris…

            Bien à vous

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              Le premier lien contredit complètement votre propos global : le journaliste (non-freelance) affirme qu’elle ne prenait pas de risque inconsidéré, avait de l’expérience pour avoir vécu au Sud-Soudan, et était plus exposée en tant que freelance uniquement parce que ceux-ci doivent demeurer plus longtemps sur les théâtres de guerre pour vivre de leur métier…

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                Bien au contraire, le simple fait de prolonger un séjour dans une zone dangereuse accroissent les risques, c’est de l’évidence cher XX. Au fait sinon, le dégrèvement de 7500 euros, c’est que contrairement à toi, on achète son propre matis pour bosser, on n’est pas fournis par la boite. Regarde combien coutent 2 réflex, 4 ou 5 objectifs, les cartes mémoires, les ordis portables et fixes, les logiciels, les voyages, les lods de caisse etc. Et quand tu atteindras 100 000 euros de frais à amortir sur 5 ans (durée de vie du matos au mieux), tu reviens me voir et tu me parle bien sûr de l’abattement, hein… Et toi, tu raques combines chaque année juste pour travailler ? Nous en moyenne entre 25 000 et 30 000 euros. Soit 2 fois le smic annuel. Reviens dire qu’on est des fucking privilégiés en regard de l’article rappelant qu’un photographe en zone de guerre en indé touche à peine le Smic ! Et reviens…

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                  Pas « xx », « Ex ». Et je soulignais juste que votre lien est aux antipodes du portrait tête-brulée-faisant-n’importe-quoi-pour-faire-un-coup-bien-juteux que vous dressez de Camille Lepage. L’article dit juste qu’elle faisait très correctement son travail dans les conditions qui sont celles du freelance, point.

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                    Marrant que comme le taulier du site, vous ne répondiez pas à la question. Vous faites de la politique ?
                    Donc, à propos de l’abattement ?
                    A propos de la responsabilité d’un patron de magazine d’envoyer à la mort des photographes ?
                    Etonnant que vous ne vous attachiez qu’aux détails.
                    Et enfin, pour vous répondre : le fait de partir à poil dans cette zone est un geste de tête brûlée, pas de sauveur de l’humanité : pourquoi ?
                    Parce que ce n’est pas mort qu’on pourra témoigner.

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                      Je ne réponds pas pour des propos que je n’ai pas tenus (encore une fois, vous me confondez avec un autre intervenant). Je ne sais pas pour ma part si Camille Lepage est ou aspirait à être la martyre de quoi que ce soit (je relève juste avec « amusement » qu’on titre partout sur son « assassinat » sans le moindre début de preuve, beau travail journalistique s’il en est). La seule chose que je note ici est que l’inconscience et le cynisme que vous lui prêtez ne sont nullement étayés par le témoignage de votre confrère, bien au contraire.

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                      @ bebel

                      [Je ne suis pas Ex.]

                      L’avantage fiscal n’a pas du tout été instauré pour les raisons que vous donnez. La loi Brachard instituant le statut des journalistes a vu le jour suite à un scandale de corruption; son but était de favoriser la vie démocratique dans les médias et que le journaliste soit libre SUR LE PLAN DE LA CONSCIENCE. C’est pour des raisons philosophiques et morales, éthiques, et non matérielles.

                      Votre propos concernant le patron de magazine face à un choix cornélien est ici sans objet. En l’espèce, Camille est free lance, y va de son propre chef et y va précisément par refus d’admettre que ceci qui lui semble crucial soit occulté parce que ne répondant pas à tel ou tel critère OPAQUE. Très simplement, dans l’échelle de ses valeurs, elle place très haut la vérité tandis que d’autres n’hésitent pas à sacrifier celle-ci pour des raisons diverses et variées. Ce que sur un ton méprisant, vous appelez idéalisme.

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              @ bebel

              Il est dommage que je doive traduire. Camille a noté: ‘quoi qu’il arrive’. Donc, une fois pour toutes, cessez de la faire passer pour une inconsciente alors qu’au contraire, il apparait qu’elle avait tout pesé, SANS EXCLURE LE PIRE. Comme je vous l’ai dit, je vous trouve volontiers inélégant la concernant (c’est un euphémisme); vu votre pente logique, j’espère que vous n’allez pas entonner le refrain infâmant ‘elle était désespérée, dingue et suicidaire’.

              Votre vision bisounours de la France, de la presse, etc, gardez-la aussi, je vous prie. Personnellement, je pense qu’il faut tout foutre en l’air, une bonne vieille révolution. Ce qui me fait penser cela, c’est qu’il y a du malheur public; et si je pense cela c’est que mes yeux le voit quotidiennement. Je ne fais aucune confiance aux médias, on y trouve trop de merde et de gros nichons. Et puisqu’il y a du malheur public, j’en connais la cause:

              « Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les SEULES causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, INALIENABLES et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. » [DDHC, 1789]

              Politiques et gros industriels s’entendent comme larrons en foire; ils sont dans une optique de lutte des classes et l’ont toujours été. Ils ont le pouvoir et leur objet, c’est de faire en sorte que le pouvoir ne leur échappe pas et que tout soit verrouillé. D’ailleurs, ils fréquentent les mêmes clubs et les mêmes gargotes où ils se mettent du caviar plein la lampe en réglant le sort de la populace soigneusement mise à l’écart et SURTOUT leur propre interêt car leur interêt est tout simplement par essence contraire à celui de la populace. Les laquais journalistes participent aussi à ces raoûts.

              Allez, un petit mot de quelqu’un que vous avez allègrement médiatiquement démoli, c’était pas dur sur le moment :
              « J’suis un mannequin glacé
              Avec un teint de soleil
              Ravalé, Homme pressé
              Mes conneries proférées
              Sont le destin du monde
              Je n’ai pas le temps je file
              Ma carrière est en jeu
              Je suis l’homme médiatique
              Je suis plus que politique
              Je vais vite très vite
              J’suis une comète humaine universelle
              Je traverse le temps
              Je suis une référence
              Je suis omniprésent
              Je deviens omniscient
              J’ai envahi le monde
              Que je ne connais pas
              Peu importe j’en parle
              Peu importe je sais
              J’ai les hommes à mes pieds
              Huit milliards potentiels
              De crétins asservis
              A part certains de mes amis
              Du même monde que moi
              Vous n’imaginez pas
              Ce qu’ils sont gais

              [Refrain] :
              Qui veut de moi
              Et des miettes de mon cerveau
              Qui veut entrer
              Dans la toile de mon réseau

              Militant quotidien
              De l’inhumanité
              Des profits immédiats
              Des faveurs des médias
              Moi je suis riche, très riche
              Je fais dans l’immobilier
              Je sais faire des affaires
              Y’en a qui peuvent payer
              J’connais le tout Paris
              Et puis le reste aussi
              Mes connaissances uniques
              Et leurs femmes que je…
              Fréquente évidemment
              Les cordons de la bourse
              Se relâchent pour moi
              Il n’y aplus de secrets
              Je suis le Roi des rois
              Explosé l’audimat
              Pulvérisée l’audience
              Et qu’est-ce que vous croyez
              C’est ma voie c’est ma chance
              J’adore les émissions
              A la télévision
              Pas le temps d’regarder
              Mais c’est moi qui les fais
              On crache la nourriture
              A ces yeux affamés
              Vous voyez qu’ils demandent
              Nous les savons avides
              De notre pourriture
              Mieux que d’la confiture
              A des cochons »

              Et, j’allai oublier: concernant la sensiblerie, les grandes idées ronflantes, etc, etc, je vois que vous n’hésitez pas à utiliser cet instrument quand vous escomptez culpabiliser votre interlocuteur.

  10. Avatar photo

    @ Bebel.
    Bonjour,
    je suis un des thuriféraires de ce blog.
    Par une simple lecture de plusieurs sujets, vous pourrez constater que je fais partie des premiers à répondre ce qui ne signifie aucunement que je sois toujours en phase avec PF.
    Et sur ce sujet encore moins… au début.
    Mais d’un seul coup tout s’enflamme comme de l’étoupe !
    Et la lecture des posts me fait presque changer d’avis. Presque.
    Si des (vrais) journalistes vont dans ces pays au risque de se retrouver otages et comme dans ce cas entre quatre planches, je n’ai jamais été partisan de la chose. Je me désintéresse totalement de tout ce qui peut se passer dans ces pays avec des individus majoritairement décérébrés, ne pensant qu’à montrer leurs culs cinq ou six fois par jour et persuadés de la supériorité de l’homme sur la femme.
    Les journalistes ne sont dans ces pays qu’un moyen pour eux d’avoir de l’argent pour acheter véhicules, armes et munitions.
    Dans le cas présent, Camille y a laissé sa peau et je pense que l’information ne doit pas couter ce prix.
    Mais je considère ces gens comme de vrais journalistes malgré tout.
    Pas comme tous les autres incapables à Cannes et ils sont légions.
    (j’ai habité à Cannes un peu plus de 40 ans, je les connais ! )
    Pas comme ceux des journaux type Voici, Closer…
    Pas comme ceux de la télévision totalement incapables de poser la bonne question et encore moins d’obtenir une réponse. (sauf Bourdin)
    Pas comme ceux de la majorité des quotidiens de ce pays tout juste capable de faire un C/C des dépêches AFP . On retrouve le même texte avec les même fôôtes de partout.
    Et ici, il n’y a pas de journalistes.
    Seulement quelques personnes qui restent les yeux ouverts sur l’actualité après avoir fait le ménage et donnent leur avis.
    Et vous remarquerez que malgré votre animosité, vos posts ne disparaissent pas.
    Ce qui n’aurait pas été le cas sur majorité de forums.
    Bien à vous.

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      Une petite pensée pour mon amie (Cannoise) disparue au même âge le 14 janvier 1986 alors qu’elle voulait faire ce métier.
      Elle était dans l’hélico avec Balavoine…

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      Camille Lepage se qualifiait elle-même de « Photojournalist », à l’anglaise.
      Photographe, elle l’était, ça saute aux yeux…

      Camille Lepage – You will forget me (on going) - Sudan
      You will forget me (on going) – Sudan

      Journaliste, elle le voulait.
      Mais ici, ça passe souvent par des fourches caudines qui n’ont rien à voir avec le talent.

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      Merci pour votre post et surtout pour la clarté de vos propos et notamment la phrase clés dédiée à tous les têtes brulées :

      Dans le cas présent, Camille y a laissé sa peau et je pense que l’information ne doit pas couter ce prix.

      Vous avez raison. Si elle est partie en solo dans cette zone mortelle, c’est qu’aucun rédac chef ne cautionnerait l’envoie d’une newbie sur une telle zone et même d’un pro sans un minimum de sécurité autour et pire, aucune assurance ne la prendrait en charge. On n’aime pas voir revenir les collègues dans des sacs en plastique.

      Popur lres assurance,r egardez juste votre carte verte de bagnole,r egardez le sprays qui ne sont p

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      Ton papier m’a scotchée et est arrivé en même temps que le « nouveau recul » du gouvernement sur la question des autoexploités. Je pense qu’un borgne des deux yeux pourrait ne pas voir le rapport entre les deux… éventuellement.
      Bel appeau à trolls que tu as dégainé, en tout cas!
      Et merci!

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        Je sais, j’ai pris des risques, mais je risque moins que Camille.
        Je suis mon propre Sangaris, en plus efficace et moins ambigu.
        Merci aussi ;-)

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    Je ne vois pas en quoi la commission considère les freelance comme des moutons noirs ?? Dans le passage cité il est question de la rémunération en droits d’auteur. Pas du fait d’être freelance. On peut très bien être freelance et être payé en salaire !!

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      « On peut très bien être freelance et être payé en salaire !! »
      Freelance = Indépendant
      Salaire = Lien de subordination
      C’est incompatible !

      Mais, dans mon PS, j’ai parlé de « mode débrouille ».

      Le CCIJP dit qu’un journaliste doit être salarié ou payé à la pige.
      Le texte sous-entend que si l’on est « auteur » la carte de presse sera refusée.
      À part ça, un photographe de talent, rémunéré en droits d’auteur, serait accueilli à bras ouverts par la grande famille des « journalistes » ?

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        « Le CCIJP dit qu’un journaliste doit être salarié ou payé à la pige. »

        Et donc en quoi cela fait-il que la commission ostracise les free-lances ? Puisque ceux-ci sont payés en piges le plus souvent et que la commission reconnait le droit d’auteur qui a servi à rémunérer une activité journalistique.

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          « …la Commission recherchera s’il s’agit d’une activité d’auteur ou de journaliste… S’il s’agit bien d’une activité journalistique exercée à titre principal… »
          Il y a clairement opposition auteur/journaliste.

          Regardez le feu travail de Camille et dites-moi ce qui prévaut.

          Vous êtes arcbouté sur des combines.

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            Mais elle était journaliste !!! Camille, vous citez ces parutions, elles sont considérées comme des activités de journalistes !
            Ce qui est entendu par auteur dans ce texte c’est « activité non journalistique ». C’est pas possible d’écrire avec autant d’appoint autant de conneries….

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              Regardez bien les premiers commentaires, vous y trouverez une contribution d’un photographe qui commence par « Très bon article. »

              Je trouve par ailleurs curieux que de soi-disant professionnels des médias soient incapables de se tenir correctement.
              Mais ça n’est finalement pas étonnant.

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        Encore une preuve de votre ignorance crasse dans ce domaine : monsieur la pige = free lance. Pour les journalistes, les piges (donc payé à la tache) sont obligatoirement payés en salaires.
        Pour les photographe, on peut être payé en salaire ou en droits d’auteur.

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    Mais être payé à la pige c’est être payé en salaire !
    Moi je suis freelance, et que ce soit en cas de commande (subordination) ou d’achat d’images on me paye en piges (en salaire), pas en droits d’auteur. Donc la CCIJP ne considère pas les freelances comme des moutons noirs, non. De plus pour les photographes et aussi pour les rédacteurs il est toléré une certaine partie de rémunération en droits d’auteur. je connais des gens qui ont eu leur carte de presse avec que ça.
    La seule chose qui est expliquée dans ce texte est que la commission devra examiner la nature des travaux et vérifier qu’il s’agit bien de journalisme, chose qui est garantie par une rémunération en piges (donc pas besoin de vérification) et pas par un versement en droits d’auteur (qui est aussi utilisé par les boites de comm ou les institutions pour nous payer). C’est normal de vérifier ça, on ne va pas filer une carte de presse à quelqu’un qui présente une note de droits d’auteur pour une cession d’images à une campagne de pub Hermès !!

    Vous faites un procès un peu ridicule à la commission, le vrai truc tragique c’est que les pigistes en étant parfois payés des cacahuètes, en ne se voyant pas remboursés leurs frais sont obligés de rester plus longtemps sur place, et voient ainsi le risque d’une crasse augmenter avec le temps….

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      Je ne fais aucun procès.
      Je ne pose qu’une question pour amener à réfléchir dans ce contexte particulier devenu morbide.

      Vous ne faites que confirmer que vous vous trouvez dans un vrai sac de nœuds pour être payé.
      S’il y a pige, il y a lien de subordination.

      Et Camille Lepage avait un vrai profil de « Freelance », pas de pigiste.
      Son rapprochement avec Hans Lucas est aussi là pour le prouver.

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        Excusez-moi de le dire comme ça, mais vous parlez de choses que vous ne comprenez pas.

        La pige sert à payer le pigiste (celui à qui on a commandé) et le freelance auquel on achète quelque chose qu’il a déjà fait. Un freelance quand il vend une image se fait payer en piges, point ! donc en salaire, point !
        (à part avec des canards vaseux, mais en quatre ans on ne m’a jamais payé en droits d’auteur en presse)

        Arrêtez de raconter des conneries pseudo-militantes qui n’ont ni queue ni tête à partir d’un sujet aussi dramatique.

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          Je vous remercie de rester correct ici.

          Conneries pseudo-militantes de quoi ?

          Il y a des choses qui vous dérangent dans ce que dégage ce texte ?
          Ça touche là où ça fait mal ?
          Mauvaise conscience du système, pour une fois ?

          Tant mieux, c’est exactement ce qu’il vous faut !

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            Vous avez le sentiment d’être grinçant ? piquant ? de faire peur au système ? ça vous donne des frisson dans le dos ? J’veux pas vous décevoir mais vous écrivez juste des conneries et vous êtes inoffensifs en tapant au mauvais endroit.
            Ce qui met les freelance en danger je viens de l’écrire plus haut c’est le danger que représente la surexposition, puisqu’ils restent en général plus longtemps, faute de moyens. Souvent ils n’ont pas d’assurance, ce qui, s’ils sont blessés, peut les foutre dans la merde pour se faire soigner et pour avoir des indemnités maladies.

            Voilà ça ce sont des vrais problèmes.

            1. Avatar photo

              Et vous avez besoin d’aboyer pour écrire une chute aussi lamentable ?

              Ce qui met les freelances en danger, c’est un système qui les pousse à prendre de plus en plus de risques avec de moins en moins de moyens.

              Allez donc en parler à Dassault, Berger, Niel, Pigasse, Perdriel et au petit entrant Drahi.
              Eux ne risquent pas de crever en Centrafrique pour ramener des photos sur lesquelles ils feront la fine bouche !

              1. Avatar photo

                « Ce qui met les freelances en danger, c’est un système qui les pousse à prendre de plus en plus de risques avec de moins en moins de moyens. »

                Ah mais là on est d’accord. Quand je parle de conneries je parle de ce que vous écrivez sur la CCIJP.

  13. Avatar photo

    Non, je ne supporte juste pas les gens qui écrivent avec autant de détermination des bêtises alors qu’ils ne comprennent rien à ce qu’ils disent et qu’ils ne maitrisent pas les notions qu’ils emploient. Vous confondez tout.

    Et d’ailleurs vous ne répondez pas au fond de mon argumentaire qui vous explique que vous écrivez des conneries

    1. Avatar photo

      Vous n’avez aucun argumentaire.
      Vous vous contentez d’utiliser des mots déplacés ici, surtout sur un billet évoquant la mort de quelqu’un.

      Prenez du recul SVP, essayez au moins de comprendre le texte tel qu’il est.
      Après, vos petits arrangements, ça n’est pas mon problème.

  14. Avatar photo

    Je n’ai pas d’argumentaires ? C’est une blague ?
    Je vous le remets alors:

    Que ce soit en cas de commande (cas de subordination) ou en cas d’achat d’images déjà produites, les journaux et magazines payent les free-lances en piges (en salaire), pas en droits d’auteur (sauf à d’infimes exceptions). Donc la CCIJP ne considère pas les freelances comme des moutons noirs comme vous l’écrivez. De plus pour les photographes et aussi pour les rédacteurs il est toléré une partie de rémunération en droits d’auteur.

    La seule chose qui est expliquée dans ce texte est que la commission va examiner la nature des travaux et vérifier qu’il s’agit bien de journalisme. Elle fait cette vérification simplement parce qu’on peut aussi être paye en droits d’auteur pour des photos de comm ou de pub, donc elle va aller voir le client, le sujet, etc. C’est ça qu’elle entend par l’opposition journaliste vs auteur.

  15. Avatar photo

    Bonjour Philippe,

    J’ai cofondé le studio hans lucas et je ne comprends pas pourquoi vous dénigrer notre plateforme de diffusion ?

    Tout comme Lorenzo Virgili et Virginie Terrasse (cofondateurs et associés d’hans lucas), je suis très regardant sur les conditions de diffusion des oeuvres nos membres. Nous tenons à ce qu’ils restent en direct avec les rédactions (leur permettant de continuer d’être salarié et d’accéder plus facilement à la carte de presse) et ne prenons aucun % sur leurs ventes.

    Les photographies sont diffusées sur le site hanslucas.com ainsi que sur le réseau Pixpalace. Les auteurs reçoivent directement des alertes en cas de téléchargement et/ou d’utilisation de leurs photographies par les médias.

    En cas de problèmes avec les rédactions (ce qui arrive rarement je dois avouer), nous intervenons à leurs côtés. Nous les soutenons également dans les démarches administratives (demande d’autorisation) et leur proposons une carte membre attestant de leur professionnalisme. Nous restons à leur disposition pour les épauler en cas de coup dur sur le terrain, les mettons en relation avec les rédactions et les accompagnons dans les démarches commerciales.

    Nous existons depuis 2006, produisons des webdocumentaires, des Petites oeuvres multimédia, vidéographies et enseignons dans des écoles supérieures ou universités. Nous avons l’année dernière participer à la création du premier diplôme université sur la photographie documentaire avec l’UPVD (http://wilfridesteve.com/?p=3100) et travaillons actuellement à la création d’un deuxième spécialisé en photojournalisme.

    Pour vérifier du sérieux de nos démarches, je vous invite à visiter notre site http://www.hanslucas.com, à contacter la quarantaine de membres de la plateforme (leurs numéros de téléphone sont dans chaque espace) ou à m’appeler directement au 0680039989.

    Vous trouverez plus d’informations sur nos activités aussi ici :
    http://hanslucas.com/
    http://hanslucas.com/review
    http://hanslucas.com/event/oeildesourd/

    Concernant Camille, nous l’avons rencontré il y a plus d’un an suite à une lettre de candidature de sa part. Au-delà de nos rencontres régulières à Paris, nous avions de nombreux échanges par mails.

    Pour recevoir – aussi – ses justificatifs de vente, je peux vous assurer qu’elle travaillait de manière très régulière avec de grands médias et qu’ils la considéraient avec beaucoup de respect. Camille était certes freelance mais cela ne l’empêchait pas d’être salariée des rédactions françaises, d’être assurée en France et d’avoir un gilet et un casque prêtés par RSF.

    Demain un article va sortir dans l’oeil de la photographie, il vous donnera plus de détail sur sa pratique et sur nos relations avec elle. Camille revendiquait ce statut de freelance – pigiste, salarié non permanent -, c’était son choix. Elle s’en sortait de mieux en mieux au niveau professionnel.

    Votre vision du statut de freelance ne correspond totalement à la réalité. Etre freelance n’empêche pas la prise en charge de frais par les rédactions, ni de bien diffuser ses archives.

    Je suis assez d’accord avec votre position concernant le CCIJP. Ceci dit, si les dossiers sont rejetés par la commission, rien ne vous empêche de faire appel. En tant qu’ancien président et administrateur d’organisation professionnelle (ANJRPC), je suis allé plusieurs fois défendre des confrères en appel. Si votre dossier est rejeté et que vous faîtes de l’actualité, rien ne vous empêche de prendre la carte de presse anglaise, elle est plus facile d’accès.

    A mon avis ce n’est pas sur le CCIJP qu’il faut taper, le rôle est simplement d’appliquer la loi et de vérifier les conditions d’obtention. C’est plus haut que nos revendications doivent être entendues. Idem le gouvernement devrait faire pression sur certaines rédactions en utilisant le levier des aides de la presse.

    Vous pouvez aussi lire l’article que j’ai écris à la mort de Lucas Dolega : http://wilfridesteve.com/?p=1310

    Cordialement, Wilfrid Estève.

    1. Avatar photo

      Bonsoir Wilfrid,

      Je ne dénigre nullement votre plateforme de diffusion.

      J’ai simplement évoqué un positionnement « acrobatique », c’est le qualificatif qui m’est venu à la lecture de votre présentation Vimeo. Relisez, et vous comprendrez, je l’espère, vu d’ici.

      J’ai par ailleurs évoqué les pages de Camille Lepage sur photoshelter.com avant de citer le nom de votre agence.

      Ici, les billets sont à mettre en perspective avec d’autres écrits.
      Le problème, c’est un système qui est visiblement en bout de course.
      Utilisez au moins les tags Médias / Presse pour mieux comprendre.

      Dans ce cas précis, ce système déviant a abouti à la mort d’une jeune femme de 26 ans.
      Vous-même n’êtes pas en cause, enfin pas directement, mais vous faites partie d’une longue chaîne.
      Et le résultat, c’est que tout est tiré vers le bas, jusqu’au drame pour certains.

      En fait, je prends la défense des victimes.
      Mais certains ne veulent pas le voir ou le comprendre, allez savoir pourquoi.

      Cordialement, PF.

      PS : J’ai ajouté un lien vers votre commentaire, en fin de billet.

  16. Avatar photo

    Grinçant a encore touché à une caste privilégiée, quelle audace !

    Toucher des intouchables, un sacrilège…

    Je fais partie de ceux qui voit un bel hommage à cette jeune femme disparue brutalement qui est maintenant au-dessus de toutes ces gesticulations d’egos.

    Les commentaires enragés ont vite fait de l’oublier, et je ne pense pas qu’elle aurait apprécié ce type de déballage, je ne parle pas de notre fabuliste qui reste correct en toutes circonstances.

    Et puis, je focalise toujours sur les symboles des billets, ici, le petit scarabée, sacré animal, et animal sacré. Il recycle les bouses, et symbolise le renouveau, la résurrection ;-)

    1. Avatar photo

      Un scarabée rencontré dans une forêt, voilà une quinzaine de jours.
      Peut-être est-il mort lui aussi.

      1. Avatar photo

        @ PF

        Il s’est fait buter par Mark Chapman* mais nous ne le saurons pas. Les journaux ont ordre de ne pas parler de ce qui se passe dans la forêt. Du coup et c’est tant mieux ils nous refourguent ce qu’on aime tant et dont on ne se lasse pas : de la merde et des gros nichons.

        (*le type qui a descendu Lennon, 1 des 4 scarabées.

        « Imagine there’s no heaven,
        It’s easy if you try,
        No hell below us,
        Above us only sky,
        Imagine all the people
        living for today…

        Imagine there’s no countries,
        It isnt hard to do,
        Nothing to kill or die for,
        No religion too,
        Imagine all the people
        living life in peace…

        Imagine no possesions,
        I wonder if you can,
        No need for greed or hunger,
        A brotherhood of man,
        Imagine all the people
        Sharing all the world…

        You may say Im a dreamer,
        but Im not the only one,
        I hope some day you’ll join us,
        And the world will live as one. « )

    2. Avatar photo

      Ce qui est amusant, c’est de voir le nombre de posts en quelques heures !
      un record sur ce blog je pense pouvoir l’affirmer sans me tromper.
      Dommage qu’ils ne soient pas venus plus tôt pour donner leurs avis si bien éclairés auprès de nous pauvres ignorants…
      On aurait pu leurs démontrer que nous sommes loin de ce qu’ils pensent de nous. Et les aider à trouver des sujets plus importants pour le commun de la population de ce pays.
      La pauvreté qui augmente, ainsi que le chômage.
      les problèmes liés à l’immigration.
      L’attitude des politiques de tous bords.
      Les syndicats qui ne défendent plus qu’eux même.
      Et plein d’autres sujets encore.

      Mais le festival de Cannes, suivi du grand prix de Monaco. Et ensuite la coupe du monde de foot…

      Bien plus important…

      Vous êtes à la solde des gouvernements sans vous en rendre compte.
      Lisez donc un des posts précédents sur ce que l’on pense des journalistes et de l’Elysée.

      1. Avatar photo

        Effectivement, 70 commentaires en 13 heures, ce qui est énorme sur un blog comme celui-ci (et un boulot presque à temps plein sur le coup).
        Un billet de 700 mots fait maintenant une page de 12 000 mots.
        Record absolu aussi pour Facebook (en un jour, bien plus qu’en treize mois sur un autre billet).
        Billet signalé sur plusieurs sites de curation/mise en avant.
        + Probable record de visites en 24 heures. (Edit 23:30 –> Je confirme, record battu !)

        Je ne m’y attendais pas, du moins à ce point.
        C’est finalement assez rassurant sur un tel sujet.

        Certaines réactions sont très révélatrices et instructives, pour ne pas dire édifiantes.

  17. Avatar photo

    Bonjour,

    Je reviens vers vous pour un ‪#‎coupdegueule‬.

    Je viens de découvrir le « folio » qu’à fait le magazine Le Point.fr en hommage Camille, il est composé que de captures d’écrans et les photographies ne sont plus créditées à son nom.

    Au-delà du fait que c’est illégal, ce genre de pratique est honteuse de la part d’un grand média ! Comment le directeur de la rédaction et les journalistes peuvent-ils permettre cela ?

    Je tiens à préciser que les droits de l’ensemble des publications qui sont gérées par le studio hans lucas iront intégralement à la famille et que, jusqu’à présent, toutes les rédaction ont eu une attitude irréprochable.

    Le magazine Le Point touche des aides de la presse et les membres de la rédactions ont une carte de presse. Comment déontologiquement, ils peuvent laisser passer ceci !?!

    Nous allons les contacter pour avoir des explications.

    Les photographies ne sont plus créditées Camille Lepage mais :

    6Medias © Capture d’écran Facebook
    6Medias © Capture d’écran Instagram

    Qui a des renseignements sur l’agence 6médias ?

    1. Avatar photo

      Effectivement, comment peuvent-ils agir de la sorte ?
      C’est l’une des raisons d’être du présent billet.

      Le Point, c’était 4,8 millions d’euros d’aide à la presse en 2012.

      C’est aussi la propriété du Groupe Artémis, propriété de la Financière Pinault de François-Henri Pinault, milliardaire bien connu, 6e fortune de France selon Challenges (fortune presque doublée de 2012 à 2013, passant de 6,3 à 11 milliards d’euros).
      Camille meurt, et ils récoltent le pognon (ou de l’audience, c’est pareil pour eux), même avec les méthodes les plus abjectes.

      Bien évidemment, de vrais journalistes ne pourraient agir ainsi.

      On ne pouvait mieux illustrer ce billet.

      Faites tout pour médiatiser ces agissements.

      Cordialement.

      PS : Je fais suivre une copie des crédits dans mon prochain commentaire.

  18. Avatar photo

    @Wilfrid Estève
    Je publie une capture d’écran des crédits figurant sous l’une des photos de Camille Lepage reprise sur le site lepoint.fr/medias/en-images-hommage-a-camille-lepage-14-05-2014-1822859_260.php, soi-disant en « hommage » :

    Photo de Camille Lepage non créditée - Mention 6Medias
    (Source 6Medias © Capture d’écran Facebook)

    Une méthode honteuse, indigne d’un site de presse.
    L’auteure n’est même pas mentionnée/créditée.

    PS : À 09:58, les crédits sont en cours de modification « 6Medias © Capture d’écran Facebook de Camille Lepage »… Se créditer pour des captures d’écran, ça n’est guère plus élégant.
    Probablement le résultat de votre intervention.

    Addenda du 19/05/2014 – 12:30 : Article du Point supprimé –> Erreur 404.

  19. Avatar photo

    Réponse :

    Equipe SixMedias
    Monsieur,
    Nous tenons à nous excuser pour le malentendu. Il est bien évident que les photos appartiennent à Camille Lepage, comme c’est bien indiqué dans le chapô. Le diaporama a été réalisé par l’agence 6médias. Nous avons pensé que nos textes et légendes étaient explicites. C’est une erreur. Nous avons déjà corrigé les crédits des photos.
    Cordialement.
    6médias

    La suite est ici : https://www.facebook.com/wilfridesteve/posts/10152429315834233?comment_id=10152429368144233&offset=0&total_comments=24&notif_t=share_comment

  20. Avatar photo

    Pour la carte de presse je n’ai pas encore l’information. Vu qu’elle travaillait pas mal pour des médias internationaux et qu’elle résidait à l’étranger, cela me parait compliqué. Au niveau fiscal la logique voudrait que son dossier ne soit pas recevable par la CCIJP.

    Par contre, elle faisait partie de l’association des correspondants étrangers de l’Afrique de l’Est. Son président, Gabe Joselow m’a contacté, ils organisent un hommage ce dimanche à Nairobi.

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      Merci pour ce complément d’information.
      Mon sentiment était donc bon, tout comme l’approche et la mise en perspective.

  21. Avatar photo

    Comme à chaque drame de ce genre, de vraies questions se posent, les ferveurs se déchaînent, un temps, court, puis se voient balayées par une autre info brûlante. Mais rien ne change.
    Camille, on a eu la chance de lui proposer sa première exposition, l’été dernier. « You will forget me » son travail sur le Sud Soudan nous avait marqué, nous passionnés de photo. Modestes tisseurs d’images, aux envies énormes de partager des travaux qui ont du sens, de la qualité, de l’humanisme, nous avons vu en Camille et en son travail tout ce que nous cherchions. On a été heureux de voir les visiteurs de cette expo réagir devant les photos, s’interroger, lui poser mille questions, repartir touchés. On a été heureux de lui offrir ça avant qu’elle ne reparte à Juba. Depuis deux jours, il y a tant de belles choses dites par des personnes qui la connaissaient, mais aussi de bien écoeurantes manips de tant d’autres pour faire le buzz.

    1. Avatar photo

      Oui, il n’y a qu’à voir quelques contributions plus haut, avec ce que Le Point appelle un « hommage » en faisant des captures Facebook/Instagram de son travail et en ne créditant pas les images comme il se doit.
      J’imagine que cette « agence », 6Medias est dûment rémunérée pour un travail dont elle ne peut ignorer le b.a.-ba. Idem pour l’équipe du Point.

      Je mets un lien plus explicite vers votre blog… (Il y a une belle photo de Camille Lepage)
      Tisseurs d’images – Pour la promotion de la photographie en Maine-et-Loire*

      *{Édit Modération/PF, 10/06/2017-12h00 : blog supprimé (tisseursdimages.blogspot.fr), je supprime l’hyperlien.}

  22. Avatar photo

    Bon, là c’est moi qui me fait pomper mon texte par copier/coller ;-(

    « Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 16 mai 2014 »
    Billet intégral, avec seulement en bas « SOURCES:PF/Grinçant.com • Billets • Tags: Médias, Mort, Pouvoir, Prédation, Presse, Réalité », mais sans le lien que n’importe quel journaliste devrait poser.

    Comme il semble que ce soit pour la bonne cause (« Pour rendre la parole et libérer le peuple centrafricain »), je ne vais pas pinailler…
    Mon billet, ailleurs…*

    Je vais demander une carte de presse centrafricaine ;-)

    Bien sûr, ils ont ajouté une photo de Camille Lepage sans le moindre crédit…

    *{Édit 04/09/2016pm : Bon, le site CentrAfriqueLibre.info ne répond plus, je biffe et enlève le lien}

  23. Avatar photo

    Bonjour,
    c’est avec un grand intérêt que j’ai suivi vos échanges. Certaines questions méritent d’être posées. Je regrette juste que certains s’en prennent en la traitant d’« amateur idéaliste tête brûlée » (je résume) à une jeune femme dont le parcours est bien celui d’un « professionnel » – si elle avait fait preuve de patience, attendu d’avoir la carapace, le statut, les moyens bref tout ce que @ Bebel possède, elle n’aurait pas produits d’images qui en disent bien plus de la réalité des habitants de la Centreafrique que les quelques photos qui lui ont été achetés. Elle parlait d’expos, d’albums photo pour son travail, consciente des limites de la presse & des médias classiques… Si elle avait pu survivre à son engagement, elle aurait laissé un travail de témoignage en profondeur sur la VIE dans un coin de la terre où vivre est devenu un exploit :
    La terreur en Centrafrique – Le dessinateur africain Didier Kassaï nous raconte (La Revue dessinée)*
    Ce qui se passe aujourd’hui en Centreafrique, je ne l’aurais pas su sans elle. Je ne voulais pas le savoir. J’ai donné 5 ans de ma vie pour mener un travail de recherche sur une région aux confins de l’Europe qui fait aujourd’hui l’actualité et qui fut il y a quelques décennies la Centreafrique de l’Europe. Abimée, j’y ai mis un terme. Pour sauver ma peau. Vivre. Raconter autrement. L’horreur du monde. Camille a été trop forte. Pour se protéger elle-même de sa colère. Légitime.

    *{Édit PF/Modération, 11/11/2017-14h55 : Article larevuedessinee.fr/La-terreur-en-Centrafrique supprimé/disparu, remplacé par sa « sauvegarde » par Archive.org}

    1. Avatar photo

      Je pense que si elle avait survécu à ce reportage, la Bête-Média aurait finalement causé sa mort d’une manière ou d’une autre (notamment par non-assistance à personne en danger, cf. démonstration de manque de moyens).
      À seulement 26 ans, les propos qu’elle tenait étaient finalement très dérangeants , pour eux (les médias et autres journalistes), comme pour les politiques (et la « diplomatie française »).

      Concernant Bebel, j’étais à deux doigts de le soumettre à modération (ce qui est exceptionnel ici), mais cela a permis des échanges finalement intéressants.
      Son attitude est aussi symptomatique de bon nombre de personnes de ce milieu. Aux lecteurs de juger.

      Pour ce qui est de Camille, c’est une chute qui serait presque une démonstration pour que d’autres jeunes ne prennent pas la relève.
      Il y a beaucoup de cynisme là-dedans.

      PS : Je me suis permis de mettre en valeur votre lien.

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        Voilà la raison pour laquelle elle se trouvait avec des miliciens et le sens qu’elle entendait vraisemblablement donner à son travail ces temps-ci:
        « Depuis une semaine, elle accompagnait une milice anti-balaka. Pas une heure ni une journée, mais au quotidien, pour comprendre et raconter comment ces groupes d’autodéfense ont pu basculer dans la violence aveugle. »
        Source : Camille Lepage, la mort en face (Jeune Afrique)

        Il faut être lucide et honnête: elle est maquée avec une partie prenante du drame, certainement pas des enfants de choeur, dans un endroit où règne folie et hystérie. Le risque est très élevé, non?

        Je rejette absolument l’idée de l’inconscience. C’est une tentative et elle est mûrement réfléchie, elle a un sens. Pour accomplir certaine choses, il faut quelques fois se mettre entièrement dans la balance. Cela s’appelle être révolutionnaire. Certains dénigrent l’idéalisme mais il faut tout de même ouvrir les yeux: ce sont ces gens toujours qui tirent et ont tiré la société et certainement pas ceux qui par carence individuelle préfèrent s’abrutir dans leur confort et sous toutes les formes. Et comme de juste, ce sont ceux-là dont la mémoire collective se souvient quand la marée se retire et ce sont ceux-là qui bien souvent ont le talent et la grâce.

        Je ne suis pas de ceux qui chouinent avec des idées ridicules genre ‘mon Dieu, c’était une femme’, ‘mon Dieu, elle n’avait que 26 ans’. On meurt à tout âge, en France ou ailleurs. Là-bas, par exemple, où des femmes enceintes sont éventrées, des bébés découpés en morceaux, des gens brûlés vifs (pas 1 ou 2, mais une tripotée). Camille, c’est juste une Occidentale qui a vécu dans le confort jusque là et qui a cherché à vivre son rêve, rêve qui coïncide avec le sens du destin collectif.

        Je pense que c’est cela qu’il convient de retirer. Et évidemment, le révolutionnaire, comme le terme l’implique, est forcément en conflit avec le monde ouaté ambiant, son existence même est abrasive et révèle les carence de notre société, de notre système et de nos individualités.

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          Cela ramène à une autre question : Que fait la France, une fois de plus, dans un tel merdier ?

          Soulignons aussi l’absence totale de détails sur sa mort.
          Par balle, une mine, à la machette, un AVC ?
          L’explication donnée est un peu courte, ainsi que sur la façon dont elle a été retrouvée.
          Il y a pourtant des toubibs dans l’opération Sangaris.

          Et les « médias » ne se bousculent pas pour demander des éclaircissements, et encore moins pour en trouver.

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    J’ai lu qu’une autopsie doit être effectuée; son corps a été rapatrié hier, me semble-t’il. Je pense que le détail de sa mort n’a pas à être rendu public, en particulier par respect pour les proches qui ont un deuil à faire (de surcroît on retrouvera ça sur le net des années plus tard, très difficile pour eux). Les circonstances, c’est autre chose.

    Je n’ai pas apprécié votre lien concernant Arte. Je ne veux pas jeter la pierre à Mr Dumont mais je pense que le mot le plus important de son interview est ‘qu’on le veuille ou non’ (concernant exclusivement la situation en Centrafrique). Je cite:
    « La situation n’est pas en train de se dégrader, elle est très tendue depuis le début des opérations, depuis même plusieurs années. Ca n’est pas particulièrement plus tendu aujourd’hui qu’avant. »
    Puis: « De toute façon c’est un terrain de guerre non-conventionnelle, c’est à dire qu’il n’y a pas deux clans qui s’affrontent, ce sont de petits groupes armés […] »
    Et après: « […] dans la mesure où c’est devenu, qu’on le veuille ou non, une guerre qui oppose deux communautés religieuses. »

    Effectivement et c’est difficile à admettre il y a eu un changement de nature du conflit: on est passé d’un état chaotique (des vengeances particulières, le contexte faisant le larron) à un état qui s’organise de lui-même (les pulsions meurtrières individuelles s’agrègent en un collectif au nom d’une appartenance). Pour le coup Chrétiens contre Musulmans, avec toujours en même temps, des phénomènes de vindicte particulières. Le contexte du pays: 4,5 millions d’habitants dont 10% de Musulmans. Donc, on a toutes les conditions requises pour qu’un génocide se déroule, l’Onu doit rendre son avis sur la question en juin prochain. Des ong parlent de génocide en cours, voir Amnesty Internationale ou Human Rights Watch, par exemple.

    A titre personnel, je pense qu’un génocide est en cours, qu’il aura lieu et ne sera pas empêché. C’est un déferlement de violence, comme une cocotte-minute qui saute, une sorte de folie collective.

    La France est simplement allé défendre ce qu’elle définit comme ses interêts; l’Afrique est son pré carré. Il y a peu de soldats; l’objet – classique – était de sécuriser l’aéroport et quelques lieux stratégiques. Au vu de ce qui se passe, une force panafricaine a été dépêchée. Mais bon, la réalité est qu’on est dépassé par les évènements sur lequels on n’a pas de prise et qu’on tombe dans une sorte de sidération. Elle y est officiellement allée pour des motifs humanitaires, au nom de toujours la même hypocrisie: on ne peut intervenir dans les affaires d’un pays souverain sous peine d’être accusé d’ingérence. C’est la façon commune de contourner le droit international; sinon il faut passer par le machin onu, etc.

    A cela se greffe bien des dimensions. C’est un véritable nid à merde.

    Je le répète: je ne veux pas jeter la pierre à Mr Dumont, aux militaires, etc. Je pense seulement que c’est le déluge pour le coup et qu’on fait comme on peut. La petite était sacrément burnée, quand même.

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      « A titre personnel, je pense qu’un génocide est en cours, qu’il aura lieu et ne sera pas empêché. »
      Entièrement d’accord avec vous.

      J’ai mis en lien l’article d’Arte Info car l’auteure (Fanny Lépine) interrogeait un « grand reporter pour ARTE Reportage »…
      J’imagine que celui-ci, Michel Dumont, bénéficie de biens d’autres appuis et moyens que Camille, et qu’il a accessoirement la carte de la CCiJP ;-)
      Dans ce cadre, ses propos peuvent être éclairants (mais toujours à mettre en perspective, c’est la règle ici).

      Et j’ai aussi, voire surtout, mis ce lien car le présent billet est signalé en fin d’article (et c’est le seul) :
      Arte Info – Article de Fanny Lépine – Citation Grinçant.com (ce billet)

      J’en ai été fortement étonné, et cela démontre que le ton et la méthode/approche employés ici peuvent encore être compris, même dans des médias que l’on peut qualifier d’institutionnels.

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      J’ai édité le msg ci-dessus et ça n’a pas marché. J’ai écrit une grosse connerie.

      Dans la réalité: le pays basculant dans le chaos, l’Onu a dépêché une force panafricaine pour aider au maintien de l’ordre, en donnant à la France licence d’appuyer cette force.

      Source: Opération Sangaris (Wikipédia)

      Cette intervention était censée être brève. Au vu de la tournure des évènements, je crois que la question qui se pose est: « qu’est-ce qu’on fait, comment on se tire de là? ».

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        C’est parce que je vous ai apporté une réponse avant votre correction. Désolé, c’est la technique (logique pour une fois).

        Comment on se tire de là ?
        Bonne question, car la position de Sangaris est bigrement ambiguë dans un tel enfer/merdier. Et ne parlons même pas de l’historique de la France question « Françafrique ».
        L’un de mes billets de début 2013 : Hollande « Chef de guerre » au Mali, vraiment ?

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          Je vais être plus précis: il ne peut être empêché (c’est mon opinion de commentateur salonnard, hein).
          Et donc, la position de la France est terrible: si elle reste, elle est celle qui n’a pas empêché (raison x et y : trop tard, pas de moyens, etc); si elle se tire, elle est celle qui a laissé faire. La France s’est retrouvée dans cette dimension sans l’avoir voulu (ou sans l’avoir envisagé, il y a peut-être une erreur d’appréciation au départ); ou peut-être a t’elle profité de l’envoi de la force panafricaine pour pouvoir y aller sans bien mesurer dans quoi elle pouvait tomber.
          Et maintenant, elle y est.

          Comprenez bien qu’en tant que politique , vous ne pouvez balancer cela: ‘un génocide a lieu et il ne peut être empêché’. Parce que notre conception des choses repose grandement sur l’idée que la Raison est tout et qu’il y a des choses sur lesquelles nous n’avons aucune prise et aucun moyen d’action. Parce qu’également notre vision politique des choses repose sur le mensonge de l’idée des Droits de l’Homme, alors que derrière la façade on oeuvre pour des choses plus prosaïques.

          Mondialisation oblige, il y a aussi d’autre dimensions. Par exemple hier, en me documentant, je suis tombé sur des sites musulmans français qui en parlent (des sites de particulier, comme ce blog, je précise). En particulier un facebook avec force photos d’atrocités (je me méfie de l’image, par principe; je ne donne pas l’adresse, celui qui veut cherche). La perception est d’ordre eschatologique genre ‘Allah punira le méchant’, pas d’appel au djihad contre la France, ce genre de truc. Mais donc, imaginez le genre de dérives possibles.

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            Le premier commentaire posé sur ce fil (Al-Kanz) l’a été par un site halal (« Portail des consommateurs musulmans »). (Cliquez sur le pseudo de la contribution pour aller sur le site)
            La surprise passée, je n’ai rien à y redire. Il est vrai que nous sommes (très) loin des dérives que vous évoquez.

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              Le destin étant malicieux, ça fait écho avec d’autres choses:

              L’esclandre récente de Kagamé au sujet de la France et du génocide rwandais.

              Les personnes actuellement aux commandes qui nous ont gavé des semaines durant avec des ‘plus jamais ça’ et autres ‘les heures les plus sombre de notre histoire’ au ujet d’un humoriste et qui se trouvant sur les lieux d’un génocide ne l’empêchent pas (je répète que nul ne le peut, je pense).

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                  C’est bien ce que dénonce ce billet, entre autres choses.
                  Lire entre les lignes, et avec un esprit d’analyse.

                  Je pense que certains doivent ressentir un léger malaise après lecture.
                  Enfin, j’espère, mais ce monde est tellement cynique.

                  PS : Concernant l’article de la jeune étudiante et de la présence de Carla Bruni et de Valérie Trierweiler, j’ai eu la même réaction en voyant cela sur BFMTV (avec en prime une interview de VT sur son cas personnel, la seule chose qui l’intéresse).
                  Une fois de plus, c’est à vomir.

                  Voilà ce que j’ai écrit sur un épisode récent :
                  Une action contre la faim qui donne la gerbe
                  Mais ces harpies continuent leurs immondes sorties. Et les médias les accompagnent avec des moyens démesurés.
                  Tous coupables.
                  Et que l’on ne me dise pas que cela sert les causes soi-disant défendues.

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    Suite à une visite de Dubaï, j’ai jeté un œil sur les origines géographiques des visiteurs.

    À cette heure, ce billet a été lu depuis 123 pays.

    En Afrique, il a reçu des visiteurs des pays suivants :
    – Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie, Soudan
    – Madagascar, Kenya, Maurice, Tanzanie, Djibouti, Éthiopie, Mozambique, Rwanda
    – Nigéria, Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, Bénin, Ghana, Guinée, Mauritanie, Togo
    – République centrafricaine, Cameroun, Gabon, Congo-Brazzaville, RDC du Congo
    – Afrique du Sud, Botswana

    À titre de curiosité, j’ajoute :
    – Israël, Émirats Arabes Unis, Jordanie, Chine, Palestine, Qatar, Haïti, Islande, Bahreïn, Iran, Mongolie, Népal

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    Billet repris, avec autorisation, par GLOBAL magazine, Fondation européenne de l’information.
    Rubrique Jus de Crâne – Lien

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    A titre de curiosité : si vous avez reçu des visites depuis la Chine cela veut dire que votre page est accessible sans VPN. Le Monde est bloqué depuis plusieurs mois, suite à la reprise d’un papier sur les investissements off shore des proches des haut-dirigeants.

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      Zut alors ;-)

      Très bonne remarque.
      D’ailleurs, je reçois assez souvent des visites de leur crawler de référencement dans Baidu 百度, le moteur de recherche chinois en mandarin.
      Idem pour easou.com.
      Et j’ai même du spam de commentaires en chinois :-( (Mais ça ne veut pas dire que c’est posté de là-bas)

      Un bien ou un mal ?
      Ne suis-je pas assez subversif ?
      Ou signe de détente.
      Mais il est vrai que je ne me suis jamais focalisé sur eux pour le moment.

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    Il suffit, à mon avis, que le nom d’une doctorante italienne assassinée à Pékin en 2006 soit mentionné pour que votre page devienne inaccessible en Chine … Aucune page mentionnant son nom ne l’est …

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      Ils sont trop forts ces Chinois, ils inventent le libéralisme parfait, ça fait rêver. Ca me fait penser à Christophe Barbier lequel s’est récemment exclamé « on n’a qu’à réguler internet, les Chinois y arrivent bien!! ». Christophe Barbier, c’est le directeur de l’Express, un clown à écharpe rouge; ami intime de Carla Bruni, comme le monde est petit (c’est pas dur de toute façon, c’est comme la cour de louis XIV, ça fricote tous ensemble ces gens-là).

      Je n’ai pas réagi lorsque Bebel a parlé de la Nsa, histoire de ne pas (trop) dériver du sujet du billet. Mais la France vient de se doter d’une nouvelle loi sur le sujet et pour résumer: l’Etat peut surveiller qui il veut sans en référer au judiciaire et sous des motifs opaques (genre atteinte aux interêts de la Nation).

      Et ça, ça me fait penser à Philippe Val, un ex-comique: ‘Snowden est un traître à la démocratie’.
      Je ne sais trop comment sont les journaleux ailleurs mais il faut reconnaître qu’en France, c’est du lourd.

      [sur le blog de Thomas (voir plus haut), il y a un beau truc sur et avec Camille. Dans le menu à droite, rubrique ‘expo 2013’, je crois.]

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        Il est vrai qu’en ce moment il y a en France une volonté farouche d’attaquer internet et les libertés.
        Tous les moyens sont bons.
        Le positionnement de Barbier est pour le moins révélateur, en effet.

        Concernant Camille et le site de Thomas (Tisseurs d’Images), je me permets de citer un extrait édifiant, surtout pour sa fin :

        Camille LEPAGE : « Vous m’oublierez » – Soudan.
        Après l’obtention de son diplôme en journalisme, Camille Lepage part, pour plusieurs semaines en novembre 2012, couvrir un conflit dont personne ne parle, une guerre qui sévit dans les monts Noubas, au Soudan. Ce premier reportage lui donne la reconnaissance de ses pairs. Elle est, entre autres, sélectionnée parmi les finalistes de la Bourse du Talent 2013, et publiée dans plusieurs magazines. Son travail permet, surtout, de ne plus ignorer le drame que vivent les populations Noubas, isolées, sans assistance humanitaire ni couverture médiatique.

        Tisseurs d’Images – L’exposition 2013*

        *{Édit Modération/PF, 10/06/2017-12h00 : blog supprimé (tisseursdimages.blogspot.fr), je supprime l’hyperlien.}

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              En effet, très bel hommage.
              Et il faut que cela vienne d’un journal américain comme le NYT.

              PS : Comme d’habitude, remise en forme de votre lien (en fait mise en valeur).

  29. Avatar photo

    Signalé par xx, un article du Monde avec quelques éléments d’information quant aux circonstances (non confirmés) :
    Centrafrique : la photojournaliste Camille Lepage victime d’une embuscade (LeMonde.fr)

    Ajoutons, comme c’était prévisible, que sa dépouille est arrivée en France sans les « honneurs » de la République auxquels on nous avait habitués pour d’autres.
    Également entendu sur une chaîne d’info que Hollande se serait « recueilli trente minutes » sur son cercueil, mais ça ne s’est pas fait devant des caméras, et encore moins aux Invalides*.
    Bref, le moindre sergent a droit à bien plus d’égards.

    *En fait, c’était à l’Institut médico-légal.
    La classe ! Il serait logique que nous ayons plus d’informations pour écarter au moins l’AVC.

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      Sans les « honneurs » = conformément au souhait de la famille

      « Le retour du corps de Camille Lepage en France s’est effectué à la demande de la famille dans une grande discrétion. Une cérémonie familiale s’est tenue à l’aéroport avant le transfert du corps à l’Institut médico-légal à Paris où il sera autopsié. »

      Le dernier voyage de Camille Lepage, tuée en Centrafrique (RFI)

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        Dans ce cas, disons sans un « minimum » d’honneurs.
        Personne pour accueillir sa dépouille à l’aéroport, c’est significatif.
        Pas besoin d’en faire des tonnes, mais là…
        Hollande et consorts (Fabius) savent pourtant s’imposer à outrance dans ce genre de situation.

        Est-ce à dire que dans les autres cas, dont la réception des « otages » récents, que ceux-ci (ou leur famille) étaient demandeurs d’un barnum sur plusieurs jours ?

        Ou alors c’est la France qui posait problème à Camille (pourquoi ?), car je lis ça :

        Son corps a été rapatrié vendredi dernier de Bangui, où une cérémonie en son honneur a été présidée par le premier ministre de la République centrafricaine, en présence d’officiers des forces internationales et de nombreux journalistes de médias centrafricains. François Hollande s’est à son tour recueilli sur sa dépouille vendredi à l’Institut médico-légal à Paris.

        Hommage à notre consœur Camille Lepage ce lundi à Angers

        Intrigant, vraiment.

        {Édit 26/01/2020 — PF/Grinçant.com : Le site web n’existe plus, lien remplacé par archive Wayback Machine}

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    Vous auriez parlé de « récupération » s’il y avait un comité d’accueil … Lisez-le papier de RFI : la famille a demandé la discrétion. Et je comprends. Il y a eu une minute de silence à l’assemblée.
    Hollande à l’hôpital. Cérémonie aujourd’hui. Obsèques demain. C’est pas la même chose que d’accueillir un corps d’une personne décédé plusieurs jours auparavant et qui doit être autopsié et des gens récupérés vivants.
    Si dans ce genre de situations les cabinets négocient avec les familles, on ne peut que féliciter la famille d’avoir imposé la discrétion qu’elle souhaitait et cabinet d’avoir respecté ce souhait.
    Je trouve que vous allez loin en cherchant dedans des symboles politiques (la France lui posait problème – projection de votre part ?). Idem, charger LA France de toute la responsabilité et croire à sa surpuissance c’est nier la complexité des choses.

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      Cérémonie en Centrafrique, pas de cérémonie en France.
      Je constate, et c’est plus que symbolique.

      Quant aux médias, style BFMTV & iTélé, silence total à partir de là.
      Festival de Cannes et Kerviel obligent.

      Non, je n’aurais pas parlé de « récupération ».
      Vous me faites un procès d’intention qui n’a pas lieu d’être.
      Et ma position est cohérente avec mon titre.

      Des symboles politiques ?
      Bien sûr qu’il y en a !
      Dans une politique française en Afrique qui cache son véritable but : s’approprier les richesses de ces pays.
      C’est de la basse tambouille, bien glauque.
      La mort de Camille fait pleinement partie de ce contexte.

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    « Quant aux médias, style BFMTV & iTélé, silence total à partir de là.
    Festival de Cannes et Kerviel obligent. »

    Du moment où il n’y a pas de nouvelle info – normal qu’ils disent rien. Que voulez-vous qu’ils disent ?
    Nous vous rappelons qu’une journaliste et morte et qu’on attend les résultats et obsèques ? Ils rapportent les news donc rapporteront certainement cérémonie et funérailles. Pour ceux qui veulent suivre de plus près y a RFI et d’autres sources.

    Une minute de silence à l’Assemblée est un symbole. Y aura probablement des représentants aux funérailles. Ce qui me gêne c’est que vous insinuez que la demande de la famille de ne pas associer les représentants de l’État à la réception du cercueil à l’aéroport relèverait de la posture politique de Camille ou de ses proches.
    Je n’ai trouvé nulle-part de propos qui pourraient confirmer qu’elle dénigrait la France en particulier… Elle était engagée auprès des gens, contre l’indifférence générale mais pas contre un pays en particulier – lisez ses propos sur le net.

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      « … vous insinuez que la demande de la famille de ne pas associer les représentants de l’État à la réception du cercueil relèverait de la posture politique de Camille. »
      Nuance, de la posture politique de la France !

      Elle ne dénigrait rien, mais disait qu’elle voulait faire son métier autrement.
      Relisez bien mon titre et comprenez-en les sous-entendus.

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      @ Osmunda

      Perso, je pense que Hollande n’avait rien à y faire.
      A titre privé si il veut, s’il est ami de la famille, etc (il l’était?) et donc sans communication. Camille était en Centrafrique en tant que personne privée et pas au nom de la France, que je sache.

      Il pourrait plutôt s’arranger pour aller là, par exemple, car lui est mort pour la France:

      Calvi : Jean-Yves Le Drian a présidé l’hommage funèbre au sergent-chef Marcel Kalafut* (Corse Net Infos)

      Mais bon, quand on lit ça:

      Nom du soldat tué au Mali : Quand Matignon s’emmêle les pinceaux…* (Corse Net Infos)

      *{Édit du 09/12/2015 par le Webmaster, disparition du site CorseNetInfos.fr, domaine non renouvelé à son échéance du 02/11/2015}

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    Je ne comprends pas pourquoi vous vous accrochez aux modalités de réception du corps, respectant la volonté de la famille pour y voir le symbole de la posture de la France, tout en ignorant les symboles tels que ce qui a été fait.
    Il ne me reste qu’à vous envoyer revoir les archives pour voir les modes de réception des corps à l’aéroport choisis dans le cas d’autres journalistes – à commencer celui de Rémi Ochlik.

    Pour ma part : merci à ceux qui pouvaient en faire un cirque médiatique, de l’avoir épargné
    à une famille endeuillée, à ce moment particulier qu’est la réception du corps.

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      Je ne m’accroche pas à cela : c’est vous qui le faites en relançant sur le sujet.
      Notez d’ailleurs que ça n’est pas l’objet du billet.

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    Si cela n’était pas lié au sujet du billet, vous n’auriez pas mentionné cette absence des honneurs à l’aéroport auxquels ont le droit « d’autres ». (journalistes ex-otages libérés). Je me permets de remarquer que le rapatriement des corps journalistes des chaines publiques se font souvent dans la discrétion, exemple : « Un rapatriement discret. Seules les caméras de France Télévisions ont filmé l’arrivée de l’avion contenant le corps du journaliste Gilles Jacquier, à l’aéroport du Bourget, près de Paris. Le corps de Gilles Jacquier rapatrié en France (Paris-Match)

    On ne peut donc pas avancer que les journalistes « fonctionnaires » et les pigistes ne soient pas traités lors de leur dernier voyage du moins de la même manière par « la France ».

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      Ce que l’on ne peut nier, c’est que la France n’est pas claire du tout sur ce qui se passe en Centrafrique.
      Cherchez bien, et vous verrez que Camille Lepage n’est pas la seule « journaliste » (ou assimilée) à avoir récemment perdu la vie en Centrafrique.
      Même RSF ne communique pas sur le sujet.

      Allez, je vous aide, et je vais citer Ouest-France…
      Centrafrique. Les médias endeuillés par la mort de deux journalistes
      Leurs noms ? Désiré Sayenga et René Padou.
      C’était le 29 avril dernier.
      Un détail qui ne vous aura pas échappé : Ils sont centrafricains !

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    Pour expliciter certains sous-entendus du billet, voici un extrait d’un article de RFI :

    « C’est le lot des jeunes journalistes qui travaillent en freelance (à la pige). Sans salaire fixe, avec souvent des frais importants à assumer avant d’avoir vendu le moindre papier ou cliché, ils vivent à la spartiate. Ainsi, à Bangui, elle était hébergée par Médecins sans frontières (MSF), pour qui elle faisait des photos. Bien loin des clichés sur les reporters-photographes d’il y a quelques décennies logeant dans des quatre étoiles… »

    Camille Lepage, tuée en RCA: le photojournalisme chevillé à l’âme – RFI – Par Claire Arsenault – 14/05/2014, modifié le 15/05/2014

    Bref, des conditions pas favorables du tout qui poussent forcément à la prise de risques.

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      Eh oui, et ces gens ne sont pas journalistes et n’ont pas de carte de presse délivrée par la CCiJP !
      CQFD

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    François Hollande confirme que ce serait bien un assassinat.

    8. République centrafricaine – Décès de la journaliste Camille Lepage – Entretien de M. François Hollande, président de la République, avec «France 24» et «TV5 Monde» (Paris, 17/05/2014)

    (…)

    Q – Monsieur le Président, quittons un instant le Nigeria. La France a été bouleversée, il y a quelques jours, parce que nous avons appris la mort d’une de nos consoeurs, Camille Lepage, en Centrafrique. Elle avait 26 ans. Le communiqué de l’Élysée dit, en fait, qu’il s’agit d’un assassinat. Est-ce que vous êtes en possession d’éléments pour accréditer cette thèse ?

    R – Une enquête est en cours – j’ai d’ailleurs rencontré ceux qui en sont chargés – la justice est saisie. Ces enquêteurs vont se rendre sur place ; l’autopsie a été également réalisée hier. Toute la vérité sera donc faite. Et je l’ai moi-même affirmé et je respecterai cet engagement : nous retrouverons ceux qui ont commis cet acte car c’est un assassinat.
    J’ai vu la famille aussi. Elle a été admirable – non par la compréhension de ce que faisait leur fille, mais par le soutien de ce qu’elle faisait. Elle était là-bas, en Centrafrique, une jeune fille de 26 ans, pour aller au plus près de l’information. Elle faisait son devoir de journaliste.
    Si je me suis recueilli devant sa dépouille avec la famille, c’était bien pour marquer que je reconnaissais ce droit essentiel à l’information et les risques que prenaient les journalistes. C’est pourquoi Camille Lepage méritait notre soutien – et sa famille, notre solidarité.

    (Source : site Internet de la présidence de la République)

    Il serait bon, aussi, que les « journalistes » avec carte de presse remplissent leur « devoir de journaliste ».
    Et que leur « solidarité » ne joue pas seulement lorsque les événements tournent au tragique et qu’il est, hélas, trop tard.

    Source

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      Ici, à environ 12’00:

      EXCLUSIF : « La France n’interviendra pas au Nigeria », assure François Hollande (France 24)

      Pas relayé ailleurs, semble-t’il.

      Ca date de trois jour, quand même.

      ———————————————————————————————————————–
      L’AFP:

      Hommage à Paris à Camille Lepage tuée en Centrafrique (sur France 24) *

      Je cite:

      « D’autres anonymes, comme Nicolas, photographe amateur qui a eu connaissance de l’évènement par Facebook, sont venus « par solidarité »: « J’admire ce qu’ils font (…) Les gens sont vraiment contents d’avoir des images mais ils ne veulent pas payer pour. C’est triste de finir comme ça ». »

      La propagande, en pleine action. Camille était là-bas et travaillait comme ça, non pas parce que j’y suis pour qq ch mais parce que le système fait que tout est manipulé.

      *Note du webmaster, le 19/08/2014-23h20 : Page supprimée depuis plusieurs jours, en erreur 404. Nous allons donc conserver précieusement votre citation ;-)
      Le lien était « france24.com/fr/20140520-hommage-a-paris-a-camille-lepage-tuee-centrafrique/ »

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        Pendant que certains sont dans leur zone de confort, d’autres s’y collent, sans le statut ni les moyens qui devraient aller avec.
        Et on les regarde faire en attendant que les images arrivent, avec des phrases comme « démerde-toi ma cocotte, nous on ne veut voir que le résultat », pour picorer et faire la fine gueule.
        Et quand il y a ce genre de pépin, on se dit solidaire.
        Trop facile. J’espère que certains ressentent quand même un léger malaise, au minimum.

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          Leur problème avec internet, c’est qu’il n’ont ni la gomme, ni les ciseaux et lorsque vous les entendez demander la régulation d’internet, c’est cela qu’ils réclament en fait: gomme, ciseaux, que cela soit comme avant. Ils ne peuvent effacer l’opinion de Camille quant au milieu où elle évoluait. Ils pourraient écrire simplement la vérité: elle se débrouillait seule par choix, dans de conditions difficiles; elle avait des valeurs, un sens aigü de la déontologie, une éthique et c’est cela qui fait que. Mais non, il faut qu’ils colportent que sa mort serait dûe à l’avarice des lecteurs qui ne veulent pas raquer pour leurs super médias vides ultrasubventionnés! C’est jour d’hommage, ‘consoeur’ par ci, ‘consoeur’ par là mais on n’hésite pas à simplement travestir et faire mentir tout ce qu’elle était. C’est tout bonnement révoltant. Bien sûr, de leur point de vue, cela se comprend: qu’on ne jette surtout pas un oeil dans l’arrière-cuisine. Et puis la personnalité de Camille a sans doute un effet-miroir pour eux.

          Ce que dit Hollande n’est pas nécessairement vrai. Et donc il y a effectivement tout un travail journalistique à faire: enquêter sur la disparition de Camille, bien sûr, les circonstances; et si Hollande tente d’instrumentaliser la mort de Camille, eh bien, être le contre-pouvoir que ces plaisantins ont longtemps tenté de nous faire croire qu’ils étaient. Accessoirement, ça nous rencarderait sur le sens de la politique étrangère suivie par la France. Idem si notre président dit n’importe quoi. Avant d’être journaliste, on est citoyen; d’autant plus quand on touche d’une façon ou d’une autre de l’argent de la République, qui n’appartient à personne, ni à Hollande, ni à quiconque.

          [c’est que quand même: l’autre affirme et confirme. L’enquête n’a pas encore eu lieu et il a rencontré les enquêteurs. La marche judiciaire normale, peut-être?]

          (ci-dessus, je ne voulais pas jeter la pierre à Rue89 mais juste parler de la Centrafrique et de ce qui s’y déroule. A rapprocher de l’interview de mr Dumont aussi.]

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      Merci pour votre témoignage.
      Ce billet n’en est que conforté.
      J’ajoute un addenda pour mieux signaler votre article.
      Bien cordialement,

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    Le texte de l’homélie pour les obsèques de Camille, sur l’exigence de vérité et l’engagement, ici:

    Homélie pour les obsèques de Camille Lepage (La Croix)

    « {…} deux mots voisins et qui ont visiblement tenu à cœur à Camille, avec les potentialités de la riche personnalité qui était la sienne : il y a la vérité, qui rime avec la faim et la soif de la justice ; et il y a l’engagement, ou le don de soi, qui rime avec les pauvres de cœur, les artisans de paix. »

    « {…} La vérité non seulement dans les mots, mais dans l’être, dans la vie, avec le moins de distance possible entre les mots et la vie. Cette vérité, Camille a choisi de la servir et de la vivre, de la partager et de la diffuser, {…} »

    « {…} C’est le sens de cette autre condition : l’engagement ou le don de soi. {…} Oui, la vérité a toujours gêné ; pensons à Socrate ou Antigone, à bien d’autres depuis et avant. Le consensus apprêté est moins fatigant et plus aimable… mais c’est un leurre. Camille était ici intraitable, tant de témoignages l’ont souligné, et le simple sens de ses engagements, comme le sud Soudan, et ces innombrables populations décimées, oubliées, pourquoi… Elle-même expliquait crânement : « Je m’oriente vers le journalisme indépendant avant tout car il est, pour moi, le seul digne de ce nom. » Avec tout ce qu’il en coûte, bien sûr, d’exposition, d’inconfort et de fragilité… mais avec comme bagage qui ne pèse pas lourd la joie inégalable d’une conscience libre. »

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    L’AFP, qui veut probablement montrer qu’elle travaillait avec Camille Lepage (et non l’inverse)…
    Je n’arrivais pas à lui donner un âge (AFP – Par Fred Dufour – Blog Making-of / les coulisses de l’info)
    Vous pouvez y aller, il y a des photos (celles de Camille sont créditées AFP/CL).

    J’adore cet extrait :

    « Pour le freelance, le risque augmente avec la durée
    Mais évidemment, contrairement aux envoyés spéciaux des grandes agences qui travaillent par rotation, les freelances doivent rester plus longtemps sur place pour espérer rentabiliser leur séjour, en racontant le plus d’histoires possible. Même s’ils ne prennent pas plus de risques que nous, la probabilité d’être victimes d’une mésaventure quelconque est pour eux plus élevée, puisque le risque auquel ils sont confrontés augmente avec la durée. »

    « Même s’ils ne prennent pas plus de risques que nous… »
    Ben voyons, c’est la durée qui est responsable !
    Il est sûr que Camille Lepage passait plus de temps sur le terrain (avec les poches vides) que dans les avions financés par l’AFP.
    Si l’on donnait des moyens aux freelances, ils pourraient donc rester moins longtemps, alors pourquoi ne le font-ils pas ?
    –> « Travaille comme autoentrepreneur, tu verras, c’est génial ma fille ! » (Il est même impossible de récupérer la TVA sur le matériel photo)
    –> « Si tu attrapes la malaria, tu pourras toujours te faire soigner avec la CMU. »
    –> « N’oublie pas ta carte SIM Free à 2 €, là-bas tu pourras appeler la Sangaris en faisant le 112. »
    –> « Ainsi, tu seras sereine dans des zones de génocides. »

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    Absent de la toile depuis quelques jours, je vois que ce billet a pris une ampleur au point de passer premier haut la main dans les plus commentés.
    Il eu été souhaitable que ce soit pour honorer la mémoire de cette gamine, mais malheureusement il est devenu un appeau à Trolls comme l’a précisé Le Monolecte.
    Donc, je suis pris entre deux feux : répondre et nourrir le Troll ou fermer ma gueule afin de ne plus lire ses inepties ?
    Jamais su fermer ma gueule…
    Comme je l’ai dis bien plus haut, je regrette que des jeunes aillent se faire tuer pour relayer une information dont une majorité de gens n’ont que faire.
    Mais je trouve encore plus regrettable que des gens qui se disent journalistes crachent ainsi sur leurs « collègues »
    On aurait aimé un peu plus de retenue de leur part et surtout de venir par ici avant ce tragique évènement donner leur avis sur mains d’autres sujets qui préoccupent le peuple sans jamais en voir la moindre ligne.
    ce sera donc mon dernier post sur ce sujet.
    @ Trolls : vous pouvez vous défouler sans crainte sur moi, j’ai le dos large et n’ai point besoin de vos avis pour connaitre mes propres valeurs; je ne répondrai pas.

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      Je considère pour ma part que ça n’est pas allé jusqu’au vrai troll (il y en a eu un ici au même moment, déplacé mais très instructif).
      C’est simplement une belle démonstration de ce que le billet voulait faire comprendre, même si c’est parfois déplaisant à lire.
      Non, Camille Lepage n’avait probablement pas sa carte de presse CCiJP (et je pense que nous n’aurons pas de réponse officielle sur ce point (à part celle de Wilfrid), et elle ne la voulait peut-être pas du reste.
      Certains propos ici permettent de comprendre pourquoi.
      Le monde des « journalistes » est loin d’être sympa, même très loin, la preuve.
      Une invitation à lire ce billet, en un autre lieu, disait qu’ici il y en avait certains qui (allusion principalement à Bebel) étaient bien « au chaud ».

      Le sujet abordé était lourd, et pas seulement du fait du décès de Camille.
      En espérant que la vérité nous sera donnée sur ce qui se passe en Centrafrique, mais j’en doute.
      Et il serait bon que le monde de la presse/des médias arrête de créer des esclaves, ou des mercenaires sans armes, dont la fin peut être tragique par manque de moyens.

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        Comme mpil, je n’ai pas eu besoin d’alimenter ces gesticulations plutôt significatives. Toucher un tabou, froisser des ego, mettre au jour des privilèges…

        Beati pauperes spiritu !

        Je n’ai pas vu de troll non plus, par contre un vrai trickster est passé ;-)

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          « Toucher un tabou, froisser des ego, mettre au jour des privilèges… »
          D’ailleurs, l’intervention du Monolecte (Agnès) visait plutôt cela en parlant d’appeau à Trolls, enfin je pense.

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    Ce matin:

    Sans toi, Camille, Bangui ne sera plus vraiment Bangui
    (Liberation.fr – Par Florence RICHARD, Correspondant de Libération à Bangui)

    Mme Richard,

    Plutôt que faire dans la moraline et le lacrymal, puisque vous êtes sur place ou vous apprêtez à y retourner, puisque contrairement à d’autres, Camille par exemple, vous avez, vous, des moyens, des appuis, de l’argent, un statut, plutôt que vous en remettre à d’autres, peut-être pourriez-vous
    commencer à faire ce pour quoi vous êtes fort bien payée et en partie généreusement financée par le contribuable français? Cela fait tout de même six jours qu’il existe un récit circonstancié de la mort de Camille et des gens qui l’accompagnaient. Circonstancié : avec des noms (de supposés témoins), des lieux, des dates. Chercher, interroger, recouper, c’est ça votre métier, non?
    Votre journal est en pleine déconfiture; il faut que la direction réfléchisse, elle peut faire des tas d’économies en cessant de vous envoyer sur le terrain. Parce que franchement, pour écrire ce genre d’incantations ou recopier – car c’est ce que vous ferez dans le cas présent: recopier gentiment ce que l’Etat français vous donnera à recopier au moment opportun, (à moins, bien sûr, que ce décidément bien brave petit chauffeur vous amène entretemps un petit papier
    clef en mains, travail dont vous récolterez les lauriers.), est-ce vraiment nécessaire d’aller là-bas? Vous pouvez vous mettre au télétravail, vous savez? (si ce n’est déjà fait car je ne crois plus rien à vos airs de pipeau habituels concernant la Vérité, le devoir d’information, la déontologie, toutes ces grandes idées que d’autre part vos lignes éditiorales font passer pour ringardes et dépassées en bien d’autres domaines et qui ne servent manifestement plus qu’à justifier vos
    privilèges indûs quand ceux-ci sont légitimement remis en question).

    De plus,vous et vos pairs de la caste journalistique,vous auriez tout de même pu dire ceci, ce qui ne coûte pas grand chose: le 13 mai, François Hollande révèle la mort de Camille et tout de suite parle d' »assassinat », de « guet apens », il ose même le mot « capturée »; Laurent Fabius embraye aussi sec. A ce moment, il est impossible pour des raisons matérielles de savoir quoi que ce soit, ce ne peut être que par ouï dire sur des déclarations non vérifiées. Mais voici simplement ce que ces mrs du gouvernement entendent par assassinat, ce qu’est un assassinat selon eux: «Tout nous porte à croire que notre compatriote a été victime d’une fusillade et d’un affrontement armé entre deux groupes, précise Romain Nadal, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, et que par conséquent, elle a été assassinée. Avant d’ajouter : Nous n’avons pas encore identifié les responsables de cette fusillade et du décès de notre compatriote.»
    (Une photojournaliste française tuée dans l’ouest de la Centrafrique – La France évoque l’hypothèse d’un «assassinat» –  Slate Afrique)
    Oui, franchement, c’était pas dur. Je sais, ce n’est pas de votre ressort, vous, c’est l’international. Et c’est justement ce qui me fait penser que paresse, désinvolture et autosatisfaction sont devenues des tares consubtantielles à votre corporation. Ce n’est pas une question de climat, de durée ou de je-ne-sais-quoi.

    (la question du pourquoi de l’attitude du gouvernement se pose aussi, ça aurait pu donner matière à quelque chose. D’autant plus que vous n’hésitez pas à vous présenter à l’occasion comme des décrypteurs. Ainsi, dans votre journal, la rubrique ‘intox-désintox’. Si elle existe encore car il est bien évident qu’au vu de ce genre de choses, des choses récurrentes pour ne pas dire systématiques, je ne suis pas prêt de mettre un kopeck dans l’achat de votre journal. Sachez que j’en ai été autrefois lecteur assidu et durant des années. Autre temps, autres moeurs, comme l’on dit.)

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      Vous pouvez toujours tenter de poster aussi sur le site de Libé, mais je doute que cela passe le cap de la Modération a priori.
      Quoique, ils se sentent tellement en difficultés, malgré leurs cartes de Presse ;-)

      PS : J’adore leurs publicités, même sur des sujets aussi scabreux.
      –> On fait du fric sur tout ce qui bouge, ou ne bouge plus.

      Publicité Liberation.fr sur un article parlant de Camille Lepage

      ou

      Publicité Liberation.fr sur un article parlant de Camille Lepage (bis)

      + une surgissante en plein milieu d’article, avec disparition automatique, pour les nouveaux téléviseurs Philips.

      Re-PS : Hier 20/05, cet article était même payant…

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        Ca aussi, c’est une grosse escroquerie de leur part pour faire croire à la proximité, la possibilité de débat et ce genre de trucs.

        Personnellement, je pense que la parole doit être libre. Il y a des lois qui régissent les débordements dans la sphère publique: l’injure, la diffamation, etc. C’est à chacun d’être responsable et de peser ce qu’il fait. Pas besoin de garde-chiourme avec la faculté toujours possible de manipuler la perception.

        « On n’a qu’à faire comme les Chinois, il y arrivent bien, eux! »

        [Du reste: « Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. (DDHC 1789)]

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    Difficile de faire plus clair…

    OPINION. Les patrons de presse sont-ils des « tueurs » de journalistes ?

    Par Emmanuel Atchouel, grand reporter qui a travaillé à Radio France Internationale (RFI) en Afrique et couvert les plus importants conflits armés.

    « Alors voilà. Encore une fois. Une journaliste est morte en reportage. « Victime de son devoir » diront certains. « Une professionnelle expérimentée » diront d’autres. Les mots de ses confrères, amis, proches, noyés par la peine.

    Mais comment est-il possible de mourir à 26 ans pour un travail ?

    Pourquoi la plupart des journalistes morts dans l’exercice de leur métier sont-ils tous si jeunes ?

    A l’âge où l’expérience fait encore parfois défaut, ces professionnels quasi débutants qui ne trouvent pas de travail dans cette profession sinistrée, s’en vont prendre des risques démesurés afin de pouvoir seulement exercer le métier qu’ils ont choisi de faire.

    Les journaux n’envoient presque plus jamais de reporters, préférant le travail moins coûteux d’un pigiste que l’on peut aussi mettre en concurrence avec d’autres précaires et sans jamais rien lui promettre. Le pigiste que l’on appelle hypocritement « journaliste indépendant » est surtout dépendant du bon vouloir des rédactions. Il finance tout seul ses déplacements, assume encore seul tous les risques et n’est payé que si son travail est acheté.

    Alors pour tenter de survivre et de se faire remarquer et ensuite peut-être embaucher, le pigiste va prendre des risques qu’un vieux professionnel ne prendrait jamais.

    Les erreurs d’appréciation en zones de guerre ou de conflits ne pardonnent jamais. Les patrons de presse le savent. Tous les journalistes le savent.

    Alors pourquoi continue t-on dans les grandes entreprises de presse de commander des sujets à ces jeunes que l’on transforme en chair à canon ?
    L’information est un devoir, mais ce n’est pas une activité philanthropique. Les journaux, radios, télévisions et autres supports, sont des entreprises commerciales. La logique économique des rédactions conditionne désormais la pratique de la profession.

    En faisant du journalisme « low-coast », en cherchant continuellement à réduire le budget des reportages, au détriment de la sécurité de ceux qui les font, en utilisant une main-d’œuvre précaire, taillable et corvéable, les patrons de presse sont devenus des tueurs de journalistes ».

    Elle est la 17e journaliste tuée depuis le début de l’année (infoNormandie.com)

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    Hier:

    Women on the frontline: female photojournalists’ visions of conflict

    Je cite:
    « […] a young French photographer, Camille Lepage, died of gunshot wounds in the Central African Republic. The French government has said Lepage was deliberately targeted and murdered, although it remains unclear if this was at the hands of the Christian militias with whom she was travelling or whether, in fact, her death was an accident and she was caught in crossfire. »

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    Et au fait, puisque le meurtre du journaliste américain James Foley fait le tour du monde et que le dossier irakien n’est pas près de trouver une issue…

    Où en est le « dossier » Camille Lepage, simple « photojournaliste » (jeune et probablement moins « prestigieuse », et surtout pas américaine) ?
    Ça a fait beaucoup moins de bruit, et comme les « forces » françaises étaient sur place, l’enquête devrait être terminée et la vérité connue, non ?
    Pas de revendication ?
    Peut-être même abattue avec une arme française ?

    Mais il est vrai que l’on ne nous parle plus de la Centrafrique, ni même du Mali alors qu’un avion espagnol Air Algérie s’y est écrasé bizarrement…

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      Les informations s’enchaînent, et surtout, on n’y revient pas, le tout c’est que notre petit cerveau n’ait pas le temps de gérer la saturation, et qu’il reste docile, ou perturbé, c’est selon…

      La Centrafrique, c’est un pur joyau de la persistance de la Françafrique, la présence de toutes les richesses disponibles là-bas n’est qu’une pure coïncidence, bien évidemment.

      La disparition tragique de notre jeune journaliste n’est malheureusement qu’un fait divers vite passé à la benne. Aucun titre, ou développement sur notre présence là-bas d’ailleurs, bizarre !

      L’avion d’Air Algérie (donc territoire algérien), dirigé par un équipage espagnol, qui s’écrase en zone de conflit sur le territoire malien, dont les boîtes noires ont été récupérées (subtilisées ?) manu militari par nos services, ça respire la transparence, et la clarté.

      La boîte noire enregistrant les conversations, et les sons du cockpit, comme par hasard est endommagée, et pire, le rapporteur toutou, à l’aise comme dans une épreuve de Fort Boyard, n’hésite pas à nous dire que le mécanisme devait être en panne avant. Cet avion sortait de révision de notre fameuse DGAC nationale, tout va bien !

      Il faudrait départager les ex-aequo là, non ?

      J’oubliais, une cellule de crise au plus haut niveau, et un simulacre de deuil national pour les victimes, qui elles sont vraies, c’est limpide comme de l’eau de boudin pas bio…

      Curieusement des informations circulent sur le net, par des circuits fiables, recoupés par d’autres, et débattues partout sauf chez nous.

      Les enquêtes du mois d’août c’est décidément pas un bon millésime (MH17, Air Algérie, décès du gamin en colo à Ascou, etc.).

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        Totalement en accord avec vos propos.

        Quant à Hollande, on peut le féliciter pour sa clairvoyance et son côté visionnaire, puisqu’il aurait déclaré « Il se passe toujours quelque chose au mois d’août » pour justifier son séjour à la Lanterne*. (L’une des sources)
        Il est fort probable que ce sera la même chose pour la rentrée de septembre ;-)

        *Il préfère être à l’intérieur plutôt que d’en être une, de lanterne. Même un lampyre (ver luisant) est plus lumineux.

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    @universel et @PF

    Je cautionne à 100% vos 2 dernières interventions.

    Et j’en rajoute une louche quitte à passer pour un mécréant conspirationniste.

    Les victimes de l’attentat de la station St Michel n’ont pas déclenché un deuil national de 3 jours …
    Les harkis que nous avons laissé se faire massacrer pour les sicaires du FLN, pas de deuil non plus.
    La guerre en Irak au motif que des armes chimiques seraient présentes … on en attend encore le moindre gramme.
    Et la liste est infinie…

    Quand à internet voici une bonne raison de contrôler la toile, soit disant pour nous protéger, disons plutôt pour protéger les intérêts de certains ne soyons pas dupes !
    Ce n’est pas qu’au mois d’Août qu’il se passe quelque chose, c’est tous les jours, et nous sommes menés par des quasars qui aspirent la lumière pour mieux jeter le voile sur leur abjectes attitudes.

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    Au fait, comme je n’ai jamais eu de vraie réponse à la question « Titre », je vais étayer, toujours en mode allusif, avec une étude/analyse publiée le 3 septembre 2015 par la Scam (Société civile des auteurs multimedia) intitulée « Photojournaliste : une profession sacrifiée », et dont voici un petit extrait :

    « En 2014, la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) a attribué 36 355 cartes, dont seulement 1 222 à des photojournalistes. Une proportion dérisoire (3,4 %), sans commune mesure avec la valeur ajoutée de la photographie dans la presse, et qui montre bien que cette dernière “récupère” plus qu’elle ne commande ou n’achète. Par ailleurs, le nombre de photojournalistes titulaires de la carte de presse a diminué de 24 % depuis 2002, alors que dans le même temps, le nombre total de cartes attribuées était relativement stable (+ 2 %). Plus grave encore, la catégorie des “reporters photographes” a dévissé de 44 % durant la même période, passant de 1 458 à 816. Une véritable saignée ! »

    Et où en est la vérité promise par François Hollande sur la mort de Camille LEPAGE ?

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    je suis la maman de Camille
    je viens de relire pour la 2ème ou 3ème fois vos échanges sur Camille, son décès, son métier … dont les plus anciens datent du 14 mai 2014, soit 2 jours après son décès
    je ne vais pas répondre à tous ces écrits, bien sûr, j’en suis bien incapable et à mon avis sans grand interet, pour vous.
    beaucoup de vos réflexions me touchent, d’autres me conviennent bien, certaines ??? sans commentaire de ma part – la liberté d’expression est un droit!
    quelques précisions néanmoins:
    A notre demande, le Président n’est pas venu aux obsèques de Camille à Angers (sa présence aurait été très compliquée à gérer pour nous, la ville … + un nombre incalculable de médias!) mais nous avons accepté qu’il vienne se recueillir avec nous simplement (sans médias) à l’Institut Médico Légal (l’accueillir à Orly ne présentant que peu d’intérêt à nos yeux – nous n’y étions pas non plus)
    Camille était freelence, par choix, d’après elle – mais quelle autre possibilité ont les jeunes qui se lancent dans ce métier?
    Hans Lucas fait toujours un travail exceptionnel auprès des journalistes qui en font partie : accompagnement, conseils, suivi, … et Camille était fière d’en faire partie.
    Florence Richard a écrit dans Libé avec beaucoup d’émotion : Camille était une de ses amies.
    Camille ne faisait pas de news : elle s’installait dans les pays (Sud Soudan/Soudan pendant 14 mois – Centrafrique pendant 9 mois jusqu’au 12 mai 2014 date de son assassinat) : elle vivait avec les locaux – ils l’ont aimée comme elle était : souriante, sérieuse dans son travail, jeune, avec ses valeurs et son indestructible engagement de témoigner sur les conditions de vie de personnes innocentes, vivant dans des pays en conflit et dont les médias ne parlaient pas suffisamment à son goût!
    C’était Camille
    Quant à l’enquête? dire qu’elle piétine est un faible mot!
    voilà ce que je voulais vous dire en quelques mots

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      Bonjour Madame,
      Merci pour votre contribution.
      Même si les propos ici sont de différentes natures, et bien évidemment « grinçants », j’ai toujours de l’empathie pour votre fille, ainsi que de l’admiration pour son travail.
      J’y pense d’ailleurs souvent, et que l’enquête « piétine » ne m’étonne nullement.
      Cet événement tragique est curieusement bien d’actualité.
      Quant à la liberté d’expression, elle est plus que jamais mise à mal.
      Très cordialement.
      PF

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