Avez-vous vu cet échange plutôt vif entre deux mondes ?
Nadine Hourmant, déléguée Force Ouvrière chez Doux, d’un côté.
Agnès Le Brun, maire UMP de Morlaix et députée européenne, de l’autre.
C’était à Morlaix, dans le Finistère, devant le sous-préfet Philippe Loos.
Alors que plus de 300 manifestants s’étaient couchés sur le tarmac de l’aéroport de Brest pour montrer leur désarroi.
Il faut dire que dans le coin, ça vire à tout va, notamment dans l’agroalimentaire.
Bretagne: « On va faire comment pour rester vivre ici ? »- 14/10/2013 » (BFMTV)
Le cri de détresse d’une salariée de Doux – 14/10/2013 à 20:00 (iTélé)
Et cette Une de Ouest-France d’aujourd’hui, 16 octobre 2013…
Ici l’édition de Rennes, en Ille-et-Vilaine (35) :
« Avec des milliers d’emplois au tapis et une litanie de plans sociaux qui s’allongent de semaine en semaine, la colère monte en Bretagne. La série noire touche l’agro-alimentaire – Doux, Gad, Jean Gaby, Tilly-Sabco – mais aussi d’autres fleurons de l’économe régionale (PSA, Alcatel). »
S’ensuit un article pleine page…
« Pourquoi l’économie bretonne est dans la tourmente »
Je vous passe les détails, mais c’est effrayant.
En plus, ne sont pas évoqués les coups bas, les magouilles, et autres salades opportunistes.
Alors, tout va bien en Bretagne ?
Et pendant ce temps, le Président du Conseil général d’Ille & Vilaine, Jean-Louis Tourenne, nous pond un éditorial hallucinant.
Dans sa gazette n° 103, tirée à 506 641 exemplaires aux frais du contribuable, et tout juste arrivée dans les boîtes aux lettres.
Le titre : « Notre département se porte bien »
Président du Conseil général d’Ille-et-Vilaine
(Nous Vous Ille N° 103 – Octobre, novembre, décembre 2013)
Cliquez pour l’éditorial complet
Morceaux choisis…
« La rentrée sonne toujours l’heure de la remobilisation. Je veux porter à chacun un message d’espoir, dire que notre Département se porte bien malgré la période difficile, dire que nous continuerons d’œuvrer pour un modèle de développement qui parie sur l’avenir en valorisant l’éducation, l’innovation économique, sociale et solidaire. »
…/…
« J’en veux pour première démonstration que les industriels bretons innovent plus que les PME des autres régions françaises. C’est particulièrement vrai pour ce qui concerne l’industrie agro-alimentaire, et le secteur des nouvelles technologies. »
- Mais au fait, l’Ille-et-Vilaine n’est-elle pas en Bretagne ?
- N’est-ce pas aussi le siège du Conseil régional et de la préfecture de région ?
- Est-ce une enclave bretonne qui devrait ignorer ce qui se passe dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor, le Finistère ?
- En utilisant un tel titre, l’Ille-et-Vilaine se montre-t-elle solidaire des autres départements bretons ou est-ce un pied de nez ?
Et puisque tout va bien…
- L’usine Peugot-PSA, à Chartres-de-Bretagne (35131), ne supprime-t-elle pas 1 400 emplois ?
- Alcatel-Lucent (nouvelles technologies) ne vient-elle pas d’annoncer la fermeture de son site de Rennes (35000) où 120 personnes travaillent ?
- Et le géant mondial du saumon (agroalimentaire), Marine Harvest, ne va-t-il pas fermer deux usines en Bretagne (plus de 400 suppressions de postes), dont celle de Châteaugiron (35410) qui employait 125 CDI et une cinquantaine d’intérimaires ?
30, rue Bahon Rault – 35000 Rennes
Les communes aux codes postaux qui commencent par 35 ne seraient-elles pas en Ille-et-Vilaine ?
Oh certes, Monsieur Tourenne, vous préférez pérorer en montrant quelques entreprises (8) qui « marcheraient » sur une double page ! (Il y aurait beaucoup à dire sur certains de ces « exemples »)
Vous préférez mettre en avant votre dernière marotte, celle du nouveau « gentilé », sobriquet ridicule dont vous avez affublé, de force, les habitants de votre département.
« BRETILLIEN, BRETILLIENNE », que vous citez à la moindre occasion, avec la magouille qui se cache derrière, très loin de l’intérêt général, quasiment personne ne s’y reconnaissant.
Jean-Louis Tourenne, « Président des Bretilliens », PS…
Visiblement l’objectivité et la solidarité ne sont que de vagues concepts fumeux pour des politiques comme vous.
Vous faites preuve d’un joli cynisme doublé d’égoïsme.
Décidément, la politique est descendue bien bas.
Et vous voyez, ça me fait mal d’être maintenant Bretillien.
Mais ça fait du bien d’être solidaire en Bretagne !
Crédit illustration : « Ille-et-Vilaine en Bretagne » © Montage PF/Grinçant.com (2013)
Crédit photo : Site Alcatel-Lucent de Rennes le 16/10/2013 PM © PF/Grinçant.com (2013)
Autres crédits : Ouest France du 16/10/2013 & Nous Vous Ille n° 103 (documents publics)
© PF/Grinçant.com (2013)
(Addenda du 11/11/2013 – 13:20)
Alors que les radars bretons subissent de multiples brimades, allant jusqu’à l’immolation, voici ce que disait voilà peu le « Préfet » Jean-Jacques DEBACQ, vous savez, celui chargé du « Centre d’encaissement des amendes – 35073 RENNES Cedex 9 », de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI)…
Celui qui faisait payer ses propres amendes par son administration…
« Quand on est flashé une fois, qu’on perd un point, on réfléchit un peu après.
Et le retrait de point, c’est aussi important que la sanction pécuniaire. Aussi important !
…
Faut accepter la sanction…
C’est vrai pour tout.
Euh, le voleur qui vole, s’il est condamné à de la prison, c’est pas facile de l’accepter, mais c’est la règle !
La règle sociétale, la règle de tous, la règle républicaine. »
Extrait (1’02) de Zone interdite « Insultes, agressions, radars : Quand la voiture nous rend dingue ! » (Diffusé sur M6 le 10/11/2013 à 20:50)
Un Préfet, ça a droit à tous les égards, ça ose tout, et ça peut avoir tous les culots, la preuve !
© PF/Grinçant.com (2013)
Billets en rapport :
Ille & Vilaine
Le Département
Bizarre déjà comme précision, un pléonasme ?
Je constate aussi, après recherche, vos articles incitent à la réflexion, et la curiosité, en plus de leur éclairage, que le logo « inside » a été modifié en 2008.
Avant c’était les côtes de Bretagne en stylisé, maintenant, on semble simplifier à l’extrême.
Avant il y avait d’écrit « Conseil Général d’Ille & Vilaine »…
Quant au terme cynisme, particulièrement approprié, il a un sens originel :
« Qui appartient à l’école philosophique d’Antisthène et de Diogène qui prétendait revenir à la nature en méprisant les conventions sociales, l’opinion publique et la morale communément admise. »
« Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l’humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique. »
« L’école cynique prône la vertu et la sagesse, qualités qu’on ne peut atteindre que par la liberté. Cette liberté, étape nécessaire à un état vertueux et non finalité en soi, se veut radicale face aux conventions communément admises, dans un souci constant de se rapprocher de la Nature. »
Bon, j’ai découpé çà et là quelques morceaux, et je passe sur le deuxième sens, hélas prépondérant de nos jours.
Le mur ne se rapprocherait-il pas un peu vite, réveillé par le klaxon de nos élus ?
Comment vont-ils négocier cette révolte qui s’agrège ?
Les agroalimentaires, les agriculteurs, les éleveurs, les routiers ?
Une phrase de Gandhi me revient sans cesse :
« Il y a assez dans ce monde pour les besoins de chacun, mais pas pour la cupidité de tous »
Ille & Vilaine
Le nom du département étant composé de celui de deux rivières qui le traversent, cette précision n’est pas forcément inepte.
Mais il est clair que l’on aurait pu s’en passer.
Ils ont déjà fait le coup de la marque « Haute-Bretagne » pour ce même département.
Ça a coûté cher, et c’est un bide.
(Marque Haute Bretagne)
D’autant qu’historiquement et culturellement c’est une grave erreur.
(Il n’y a qu’à voir la définition plus historique de la Haute-Bretagne vs la seule Ille&Vilaine)
Quant au gentilé, « Bretillien », là c’est du grand art dans le n’importe quoi.
Même ceux qui en sont à l’origine ne savent plus comment le prononcer, et ils y mettent souvent un accent.
« Brétillien » ou « Brètillien », ce qui est une hérésie au regard de la langue française.
Derrière, dépôt de marque par cabinet d’avocats, noms de domaines, etc.
Bref, une belle embrouille à caractère commercial.
Notre ami Patrick Jehannin en a d’ailleurs fait son cheval de bataille et consacre un blog entier à ce sujet.
Et ils nous font aussi le coup du Galléco, monnaie soi-disant locale et solidaire (mais avec des banques derrière).
Ça coûte beaucoup pour un intérêt plus que discutable.
J’ai déjà fait un billet ici : Vous prendrez bien mes Sols-Violettes ou mes Gallécos ?
Quant au libellé « Conseil Général d’Ille & Vilaine », il est normalement caduc.
Les « conseils généraux » étant en principe devenus des « Conseils départementaux » sous Hollande.
J’ai aussi commis un billet : Mauvaise blague : les Conseils généraux deviennent « départementaux » ?
Quand l’on analyse ces futilités, pour ne pas dire ces onéreuses conneries, au regard des préoccupations de cette femme syndicaliste de chez Doux, on se rend compte que tous les politiques sont à côté de la plaque.
D’ailleurs, dans la première vidéo, la mairesse de Morlaix, accessoirement Députée européenne, ne dit-elle pas à deux reprises « Parce que je ne suis pas en capacité » ?
Dans ce cas, elle n’a qu’à démissionner et devenir empaleuse de poulets, puisque ça, c’est un vrai métier.
En plus, concernant cette affaire, on ne parle plus du patron, Charles DOUX, et de sa famille.
Là encore, un ancien billet : Soyez tout DOUX
Oui, nous sommes bien loin de l’école, de la doctrine philosophique des cyniques.
Là, nous en sommes au degré zéro.
Et oui, tous ces cons nous mènent dans le mur, toutes sirènes hurlantes.
Je suis plutôt satisfait de la réaction de certains Bretons.
Je tire mon chapeau à cette syndicaliste qui, malgré son énervement bien compréhensible, a dit ce qu’il fallait de manière concise et directe, qui plus est devant des caméras.
Eh oui, que la Bretagne se révolte contre des symboles aussi provocants que les portiques « écotaxe » !
Des portiques qui cachent des forêts de cupidité et de cynisme, même avec une « remise » de 50 %.
Nadine Hourmant, déléguée Force Ouvrière est passée dans l’émission C’est à vous sur France5 hier soir, son discours était sain, pour ne pas dire humain. Effectivement, elle a du cran.
Je salue aussi cette réaction des Bretons. D’un coup ce n’est plus juste une entreprise qui crie, mais tout un territoire qui a une aspiration claire : continuer à vivre avec ses habitants.
D’où mon « vent debout » contre l’édito de Jean-Louis Tourenne, président du CG35.
À ces hécatombes par centaines et milliers d’emplois, il montre en exemple :
– Une boîte de deux salariés qui voit l’avenir en rose.
– Une entreprise d’insertion qui travaille avec les communes et de la main-d’œuvre sous-payée.
– Un labo de recherche privé qui bosse avec l’Inra, 3 salariés, 4 embauches prévues pour 2014.
– Une boîte née en 1959 à Saint-Malo, qui a 800 salariés dans le coin, mais 6 200 ailleurs dans le monde (l’inverse serait bigrement mieux pour la Bretagne).
– Etc. (Il en cite 8 de « Ces entreprises qui résistent »)
Ça me fait penser à ces boîtes qui ferment, mettant 1 000 personnes sur le carreau…
1 boîte qui disparait…
Mais l’on pousse les ex-salariés à se mettre à leur compte (auto-entrepreneur ou autre)…
Pour peu que cela marche (en se moquant du risque de gadins, ultra-destructeur en France), les politiques disent qu’il y a eu 1 000 créations d’entreprise pour une seule disparition !
Et en plus, ils ajoutent souvent que c’est grâce à eux !
Oui, il en faudrait beaucoup des gens de la trempe de cette Nadine.
N’importe comment, les politiques quand c’est bien c’est grâce à eux
quand c’est mauvais c’est de la faute des autres…
Responsable mais pas coupable… ce n’est pas d’aujourd’hui !!! ( affaire du sang contaminé )
Pour les abattoirs GAD (notamment), l’on nous dit maintenant « On emmène les bêtes en Allemagne, là-bas c’est 4 fois moins cher », tout en nous montrant ce pays comme l’exemple absolu.
Sauf qu’avec les emplois forcés à 1 € de l’heure et la main-d’œuvre des pays de l’Est tous proches, c’est facile.
Les politiques sont là, enfin normalement, pour prévenir ce genre de dérives et non pour les encourager tout en disant ensuite qu’ils n’ont rien fait, ou comme cette Madame Agnès Le Brun*, « Parce que je ne suis pas en capacité ».
Trop facile de se dédouaner de cette manière.
Et quand les agriculteurs déboulonnent les portiques écotaxe sur les routes bretonnes, ils/elles crient au sabotage !
Il n’y a qu’à regarder la carte de cette région pour se rendre compte que si les voies rapides existantes devenaient payantes (cf. autoroutes), il n’y aurait plus d’alternative gratuite viable pour circuler.
Mais cela, les « élus » s’en foutent, avec leurs passe-droits et leurs chauffeurs.
Sans compter que c’est une énorme atteinte aux libertés puisque ces machins traquent les GPS et les plaques d’immatriculation.
D’abord les camions, puis les voitures ?
Les libertés se réduisent à une vitesse hallucinante dans notre pays.
1) Portique écotaxe de Guiclan (Finistère) sur la N12, le 03/08/2013 AM :
2) Portique écotaxe de Guiclan (Finistère) sur la N12, le 03/08/2013 vers 13h45 :
3) Portique écotaxe de Guiclan (Finistère) à terre, N12 bloquée :
Ça fait du bien de voir ça, merci à ces Bretons !
Crédits photos : © Emmanuel Schmitt / Le Télégramme
{Édit PF 11/07/2017 : Lien vers Le Télégramme, supprimé, article en erreur 404 (la page n’existe plus)}
Il faut dire que la Bretagne fabrique énormément de merdes. L’emmental breton, je n’en donnerais pas à mon chien. Le poulet en batterie, pas plus, ni le porc.
Le jour où la Bretagne fera du bio, les plans sociaux ne seront plus qu’un vieux souvenir.
Je viens juste d’acheter de l’emmental « Paysan breton », « L’Emmental français », et je dois effectivement reconnaître que ça a un drôle de goût.
On ne m’y reprendra pas.
Nous sommes en plein dans les abus des grands groupes de l’agroalimentaire qui lâchent maintenant cette région après en avoir bien profité.
Et les syndicats agricoles ne sont pas du tout clean dans ces histoires.
Mais la Bretagne ne fabrique pas que de la merde, elle produit aussi de belles algues vertes.
PS : Dégustez donc un vrai Kouign-amann, ou du caramel au beurre salé breton ;-)
Et le Coco de Paimpol ?
Oulala, je suis trop dispersé !…
Mais quand je réussis à prendre un instant pour passer par ici, je suis ravi de lire ce que je lis.
Tiens, par exemple, « Et vous voyez, ça me fait mal d’être maintenant Bretillien. Mais ça fait du bien d’être solidaire en Bretagne ! » : j’approuve à 100 %.
Quant à la question du département en tant que tel… mais aussi de son nom et de la marque déposée associée qui n’a rien à voir, de son gentilé et donc d’une autre marque déposée associée qui a couté encore plus de 4.000 euros, de sa pseudo monnaie complémentaire qui coute déjà 10 fois la valeur émise sous forme de trucs qui ont le même statut que les tickets restaurants, de ses 500 noms de domaine… je considère que c’est de la ratatouille, qui nous coute une fortune en même temps que ça engraisse les bouffons qui tournent autour de nos élus.
Et je vote socialiste depuis 46 ans… et j’aimerais bien pouvoir le faire encore…
Oui, mais normalement, la ratatouille, elle est niçoise, pas bretonne !
Pour les socialistes, c’est le sabordage total, avec des preuves monumentales.
Un foutoir sans nom.
Comme indiqué dans mon premier « À propos », ce blog est né en avril 2012, en pleine campagne présidentielle.
Je détestais Sarkozy et étais plus que dubitatif sur Hollande.
Je ne demandais qu’à voir, qu’à être surpris.
Et là, c’est du pire de chez pire.
Donc oui, tous pourris !
Et au niveau local, « secret des Affaires » pour des dossiers publics privatisés ;-)
(Voir sur ton blog, notamment « Un dossier honteux »)
Même combat, mon cher camarade Bretillien !
Tous pourris !
Et puisqu’il est question de libération d’otages en ce moment, ces fumiers nous prennent, nous, en otage et nous asservissent par la « dette » qu’ils créent de toutes pièces.
Soyons clair, il n’y a plus de Constitution en France, tant elle est bafouée chaque seconde.
Et ne parlons même pas de ça (fondement de notre constitution) : Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948
Rien que l’article 23 :
C’est du lourd, et ça mérite d’être rappelé ! (Les énarques devraient connaître cela par coeur, idem pour les élus, et c’est plus utile que la Marseillaise)
Les Bretons, les Finistériens particulièrement, apprécieront, d’autant que le grand chef des Bretilliens les nargue du haut de son département, l’Ille-et-Vilaine, qui « irait bien ».
Je suis d’accord avec beaucoup d’observations, mais je ne peux pas aller jusqu’à dire comme toi : « tous pourris ». Je pense que les choses sont beaucoup plus compliquées…
« Tous pourris »
Moi, je me permets de le dire et de l’affirmer ici pour la grande majorité d’entre eux.
Et j’ai moi aussi bossé quelques années dans ce milieu !
Rien qu’à cette époque (les années 90), au niveau d’un simple conseil général, c’était à vomir.
Maintenant c’est encore pire.
L’histoire du gentilé « Bretillien » contre lequel tu te bats, avec raison, en est l’une des illustrations.
Le fait que les choses seraient compliquées n’exclut en rien ce constat déplorable (gangrène généralisée).
Et ce sont ces gens qui rendent les choses compliquées, pas nous.
Pour ma part, je ne veux que de la simplicité, et ces gens l’ont toujours refusée lorsque je la proposais à ma modeste mesure.
Plus le contexte est complexe, plus les magouilles sont aisées.
J’ai une tendance à être factuel, pragmatique, et à optimiser (premier métier oblige).
Prenez, ne serait-ce que les lois, que nul n’est sensé ignorer, les textes sont devenus tellement nombreux que plus personne ne peut les appliquer, et pour le moindre problème, il faut avoir recours aux avocats, à des coûts prohibitifs ;-)
Poids du Code du travail français (Dalloz papier) :
1978 –> 500 g
1988 –> 540 g
1998 –> 750 g
2010 –> 1 450 g
Le Dalloz 2013 comporte 3 532 pages !
Non, les choses n’ont pas à être aussi complexes !
La dernière mesure « de simplification administrative » (« choc de simplification » du « socialiste » Hollande), qui a été votée par les députés cette nuit (la non-réponse de l’administration dans un délai de deux mois vaut acceptation de la demande) est tout simplement inapplicable !
Encore du boulot pour les procéduriers et leurs sbires !
Vivre en France, normalement pays de la Liberté et de l’Égalité devient impossible.
Tout cela est devenu pure folie.
PS : Ils sont en train de démonter le dernier des 3 portiques « Écotaxe » (méga-usine à gaz) du Finistère, celui de Pont-de-Buis (où ont eu lieu les heurts de la semaine dernière), sur la route Brest/Quimper (E60/N165) avant la manif de demain à Quimper.
Ils n’assument même pas jusqu’au bout leur démentielle connerie.
À ce tarif, pourquoi ne pas l’avoir laissé tomber pendant la dernière manif ?
Que des lâches et des écouillés !
Et l’un de mes commentaires récents :
https://www.grincant.com/2013/10/23/dictature-par-huissiers-de-justice-ump-et-socialistes-meme-combat-de-traitres/#comment-2257
Dans le cynisme ordinaire des élus, Richard FERRAND, député PS du Finistère (29), vient de déclarer sur BFMTV :
« La suppression de l’ÉcoTaxe, que NOUS, parlementaires bretons, avons obtenue »
Non, camarades bretons aux bonnets rouges, vous ne rêvez pas !
Le problème, c’est que les gens n’ont aucune mémoire.
Il n’ y a qu’a voir le nombre d’élus et ré-élus après avoir trempé
dans des affaires en tout genres !!!
Et la liste est longue…
Le problème aussi, c’est que les gens virent très facilement leur cuti…
Les salariés de GAD ont obtenu le doublement de leurs indemnités de départ, et du coup ils sont moins solidaires…
Certains disent que l’État a fait un beau geste en démontant le dernier portique du Finistère, sauf que c’était pour sauver le matériel et l’installer ailleurs.
En fait, ils protègent la belle magouille avec Écomouv’ (l’italien Autostrade, le groupe Thales, la SNCF, Steria et SFR).
(Voir plus haut la fin de mon commentaire avec les photos du portique, texte en italique)
Ce matin BFMTV et iTélé ne parlaient que d’une manifestation pacifiée !
Ajout d’un addenda avec vidéo, pour montrer qu’un « Préfet » n’est décidément pas un homme comme les autres dans notre République.
Jean-Jacques DEBACQ, Préfet en Ille-et-Vilaine, déboulonné avant les radars de Bretagne ;-)
Bien sûr qu’un préfet n’est pas un citoyen comme les autres… J’ai vu un énarque, grand manitou d’un service dans une grande institution publique, être affecté (ou se faire affecter) à Mayotte après avoir été battu aux élections de la mairie de sa ville de résidence… Vous trouvez ça normal? Moi non! Dans le privé on m’aurait dit: « démerde-toi, tu as joué, tu as perdu! » mais les règles entre énarques ne sont pas les mêmes…
Je hais les réseaux quel qu’ils soient, ils sont toujours l’expression d’un insertion dans un milieu au détriment de l’extérieur. L’élitisme c’est l’exclusion!
Au fait! à quand le passeport de « citoyen du monde »?
Je ne veux plus faire partie d’un pays, je suis sur une boule ronde dans l’univers et j’en ai conscience! Je suis dans la même galère que le paysan indien qui se suicide à cause de Monsanto. De l’autre côté de la boule je suis, moi le vulgum pecus, celui qui pourrait se suicider à cause de l’administration française.
Alors vous voyez, les réseaux, les systèmes, les organisations me donnent de l’urticaire. Je veux qu’on me laisse libre et autonome, je veux qu’on me donne accès à l’information et à la formation, je veux qu’on reconnaisse ma production intellectuelle ou manuelle, je veux pouvoir donner le meilleur de moi-même à mes enfants, je veux pouvoir sentir le parfum des fleurs, de la terre, des océans, je veux pouvoir ne rien faire et « cultiver mes oignons », enfin je veux pouvoir mourir debout, face au vent et en paix. Alors vous voyez les problèmes des préfets sont les dernières de mes préoccupations, qu’ils aillent « au champs les préfets ».
Vous aspirez à plein de choses, et notamment à être vous-même et à être heureux.
La société fait tout pour que cela ne soit pas le cas. (Du moins pas de manière naturelle)
Et l’ENA, notamment, forme ces gens (préfets et consorts, politiques) à tout faire pour nous « administrer », dans le pire sens du terme.
La satisfaction et le bonheur sont contraires à leurs intérêts.
Les « réseaux » sont une horreur, et ne parlons même pas du qualificatif qu’ils adorent : « Les Élites » !
Ce qu’un énarque ne verra jamais:
– J’ai vu un coucher de soleil magnifique, en mer rouge, sur la plage arrière du bateau sur lequel je travaillais à l’époque, un marin jouait un air de jazz à la trompette, le silence entre les hommes sur le pont était une communion, comme une ode à la beauté du monde.
– J’ai bu un bière sur les trottoirs d’Afrique du sud, à l’époque de l’Apartheid, parce que l’un des nôtres était noir, et pour éviter qu’il reste en dehors du bar.
– J’ai vu la couleur magnifique des ïles Glorieuses
– J’ai vu le rire des enfants pauvres d’Afrique ou d’Asie et les grimaces des français à l’atterrissage à Paris
– Et tant, tant d’autres choses que les énarques ne verront jamais, mais jamais!
Et moi, je repense souvent à cet arc-en-ciel, au Cap Fréhel…
Besoin de lumières !
Ah! Le cap Fréhel! J’y ai des souvenirs attendrissants, mes enfants qui courent dans la lande sous le regard admiratif de ma femme les cheveux dans le vent breton. Merci pour m’avoir fait remonter ce souvenir… J’ai vraiment bien fait de venir sur ce blog!
Je vous conseille aussi un drôle de trip à Castel Meur, commune de Plougrescant (22), toujours en Bretagne ;-)
Joies et angoisses à Castel Meur
(Astuce en prime)
Merci pour ces photos magnifiques. Mais il ne peut pas y avoir de cauchemars en Bretagne, il s’agit juste de la vie, peut-être un peu plus intense qu’ailleurs par moments :-) . Quand j’étais gamin je ne voyais rien mais je sais maintenant la beauté de mes Côtes d’Armor.
Pourvu qu’un énarque illuminé ne viennent pas décider de la hauteur maximale des vagues pour l’hiver prochain. Attention madame la mer celtique (Ar Mor Keltiek) vous risquez de devoir rendre des comptes si vous augmentez le nombre de bulles par centimètre cube de votre écume…
Oui, mais j’évoquais justement une astuce…
Et il y a quand même le Korrigan ;-)
Jean, vous avez navigué veinard !
Difficile de déambuler à terre après ça ;-)
J’ai vécu un peu ça sur 2 éléments, l’air et l’eau, embarqué (compagnie des bateaux gris, ou GGM (Marion Dufresne) avec mon hélico, des escales inoubliables, des tempêtes aussi, un déchirement au dernier décollage. Pareil quand on revient d’une mission en altitude, ou montagne, le retour sur le plancher des vaches donne une impression de lourdeur. Comme un retour d’Afrique, ou du Pacifique, c’est quoi ce feu rouge ? pourquoi il change de couleur ? pourquoi les autres klaxonnent ?
universel j’ai du naître comme ça pour faciliter les choses. Les réseaux sont partout, certes, mais ils se bouffent le nez aussi, normal, comme les rapaces (loi naturelle mise à part). Ils ne méritent pas qu’on déprime pour eux, vos expériences le prouvent.
Quant au haut fonctionnaire qui a dû se mettre hors cadre le temps des élections, ça fait partie de son statut. D’autres fonctionnaires moins « haut » ont pratiqué cela aussi. Je retiens qu’il faut néanmoins un peu de courage pour affronter les urnes dans son propre bled en risquant sa carrière.
Car croyez-moi, la mutation à Mayotte, bonjour la cata. À moins de louer une petite paillotte sur la plage et pêcher à la pirogue quand la mer est plate :-)
Ce qui ne devait pas être le deal.
C’est tout de même plus sain, et confortable de vivre ses trucs sans inclure le (souvent bête) regard des autres qu’il est urgent de neutraliser.
Quant au bouffon du dessous qui parle d’un dossier qu’on lui a préparé avec des lettres et des mots qu’il pense avoir déchiffrés, il n’a jamais connu la machine à baffes, et un ptit stage commando maison où des parties non encore exploitées de son cerveau chromé lui rappelleraient l’essentiel : sa nullité !
En inde, une ONG « les médecins aux pieds nus » je crois me rappeler, forme exclusivement des femmes illettrées (Afrique, Amérique du Sud, Inde, etc.) aux techniques durables d’énergie non fossiles (solaire principalement). Tout y passe, elles repartent chez elles avec la qualification d’ingénieur en techniques solaires. C’est pas pour diffuser des produits industriels de lobbies, elles savent tout faire sauf les plaques (circuits imprimés, soudures, construction électronique, câblage, four solaire, etc.). Bravo !
Délocalisons donc L’Élysée, Matignon, l’Assemblée nationale, le Sénat, l’ENA, Sciences Po, etc. à Mayotte !
Et utilisons un navire TAAF pour les ravitailler en Ebola avec larguage/épandage par hélico…
Reste à trouver un pilote ;-)
Cambadelis pourrait s’en charger, mais son brevet de pilotage semble douteux…
Un coup à s’écraser sur le navire et le couler, même s’il ne s’appelle pas France.
En pleine forme notre Grinçant !
Le principe n’est pas mauvais, sauf pour Mayotte qui mérite mieux.
Diego Garcia n’est pas loin, et tout aussi nuisible, c’est là-bas qu’ils seraient mieux, ils pourraient en profiter pour retrouver le MH17, et apprendre à nager.
Pour l’épandage, c’est pas dans mon habitude, mais je veux bien faire une exception, et comme je ne suis pas vacciné, je ne risque rien ;-)
Je me disais aussi, qu’avec votre prose, les références que vous y insérez et votre pseudo, nous ne pouvez qu’être conscient de ce qui nous arrive… C’est sûr que l’aventure sur le « Marion Dufresne » doit laisser des traces, de plus vous ne devez pas être nombreux comme pilotes d’hélico à avoir assuré la navette avec les terres australes.
Oh! Je comprends bien ce sentiment de déchirement. Lorsque j’ai mis mon sac à terre pour la dernière fois, je suis resté assis longtemps sur une bite d’amarrage, ne sachant pas si je devais pleurer ou me réjouir. En tout cas je savais qu’il me faudrait payer ensuite pour retourner au large… Et je savais qu’une porte énorme venait de se refermer. Quelques mois plus tard je me suis retrouvé comme ingénieur informaticien dans le quartier de la défense à Paris, inutile de dire mon désarroi, alors j’ai été faire de l’informatique ailleurs (Afrique, Asie, Amérique)…
Connaissant Mayotte, je reconnais qu’une affectation là-bas n’est pas des plus réjouissantes, mais n’oublions pas qu’il s’agissait d’un préfet et que son confort était bien au-delà de la paillote… C’est vrai aussi qu’il avait à gérer le problème de l’immigration clandestine comorienne, mais ceci est un autre sujet qui nécessiterait des pages, et la France n’en sortirait pas grandie…
Oui il m’arrive de retrouver un peu d’optimisme, notamment en voyant ces femmes dont vous parlez et qui, sans connaissance, deviennent ingénieurs solaires. Ceci est un joli pied de nez aux grandes institutions qui ne pensent qu’en termes de profits!
Définitivement il faut neutraliser le regard des autres, développer sa conscience propre et vivre sa vie en harmonie avec l’univers, c’est maintenant ce que je tente de faire. Je suis heureux d’avoir croisé votre chemin.
Jean, j’ai juste largué ma goutte de colibri ;-)
Vous avez déjà compris, et appliqué l’essentiel, il reste des tas de choses à faire, simplement, en cultivant sa curiosité.
Bon, on est cerné par les chasseurs de bits ici, une vraie secte, plus les corses, les marseillais, les bretons etc.
Je sors pendant qu’il y a encore une porte :-)
Point commun entre le colibri et l’hélico : pouvoir faire du stationnaire !
Et les deux peuvent servir pour éteindre les incendies ;-)
N’oubliez pas votre parachute!
Pour GAD, les collègues de la représentante syndicale des deux premières vidéos (de Doux, des abattoirs aussi, mais pour les volailles, eux aussi liquidés) du billet apprécieront certainement ce qu’a déclaré Emmanuel MACRON (Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique), ce matin, chez Elkabbach (Europe 1) :
C’est marrant, je la préfère nettement à ce personnage, et elle est au moins dans la vraie vie.
Elle est sincère et émouvante. Lui est pathétique et cynique.