Aller au contenu

Jeune femme : Toi acné ? Avec Diane-35, toi plus germer du tout !

Portez cette pilule contraceptive à l'oreilleLe Diane-35 (cyprotérone – éthinylœstradiol), des Laboratoires Bayer, vous en avez certainement entendu parler.

C’est le sujet médical du moment, et probablement un nouveau gros scandale (enfin, si l’on va vraiment au bout de l’affaire).

Voilà un « médicament », soi-disant destiné à traiter l’acné chez les femmes, mais qui était prescrit comme contraceptif par de nombreux médecins, avec d’importants effets secondaires possibles.

Plusieurs femmes en seraient mortes, notamment du fait de thromboses.

Le laboratoire Bayer se défend : « Mais ce risque était indiqué sur la notice ! »

Quel cynisme !

Oui, ce risque était indiqué sur la notice, et même bien d’autres.

D’ailleurs, à sa simple lecture, personne de sensé n’aurait pris ce truc.

Et en plus, depuis 2002, le Diane-35 est vendu en France sous sa forme générique (Holgyème®, Lumalia®, Minerva 35®, Evepar®…).

Comment un médicament qui a obtenu son autorisation de mise sur le marché en juillet 1987 pour le seul traitement de l’acné a-t-il pu être prescrit, en première et seule intention comme pilule contraceptive ? (AMM 3296975 et AMM 3296981)

Comment un médicament dont l’efficacité contre l’acné est modérée et qui ne s’observe qu’après plusieurs mois de traitement, peut-il avoir été autorisé même pour ce seul usage ?

Les nombreux effets secondaires décrits, ainsi que les interactions/associations avec des méthodes contraceptives (inducteurs enzymatiques, Lamotrigine, Modafinil, Nelfinavir, Ritonavir, Topiramate, Bosentan, Griseofulvine, Lamotrigine,…) orientaient clairement vers un effet contraceptif certain.

La notice est en fait une fiche marketing qui, décryptée, veut dire « contre l’acné, Bof, mais comme contraceptif, Yes ! »

Comment se fait-il que ce produit ait été détourné de son usage officiel/légal ?

  • Les médecins ont constaté d’eux-mêmes ces effets contraceptifs, et ont décidé de leur propre fait de déroger à l’AMM et au Vidal ?
    • Dans ce cas, dans quel intérêt compte tenu du nombre impressionnant de pilules contraceptives déjà sur le marché (1re à 4e génération) ?
  • Les patientes, comme des grandes, se sont rendu compte que ça faisait contraceptif, et qu’en plus elles n’auraient peut-être plus d’acné ?
  • Tout le monde s’est dit, à la lecture de la notice, « Mais c’est bien sûr la solution idéale pour la femme »… Plus de boutons, et pas de bébé non désiré…
    • Mais pourquoi ne pas avoir intégré les autres risques notoires énoncés ?
  • Les visiteurs médicaux de Bayer mettaient-ils en avant un usage ponctuel et hypothétique, contre l’acné, ou récurrent sur du long terme, contre l’ovulation ?
  • Les autorités sanitaires, comme d’habitude, ne voyaient rien, mais alors pourquoi avoir autorisé ce médicament, non remboursé, tout en maintenant sa prescription médicale obligatoire ?

On nous parle souvent de « principe de précaution »… Mais alors, pourquoi avoir mis sur le marché et prescrit un tel médicament ?
Pour l’acné, comme pour son usage principal réel, les risques décrits sont disproportionnés, d’autant que certains peuvent mener à des séquelles graves et définitives, ou bien jusqu’à la mort.

Le patient est toujours mis en cause…
Il pratiquerait l’automédication, exigerait des ordonnances, multiplierait les consultations…
Sauf qu’il y a des autorités de santé qui laissent faire en toute connaissance de cause, et des médecins qui prescrivent des médicaments à contre-emploi, dangereux, voire mortels !

Les patients sont-ils tous des suicidaires qui s’ignorent ou de simples idiot(e)s qui font confiance ?

Les labos et les praticiens tenus par le Serment d’Hippocrate sont-ils des tueurs en série prêts à tout pour de l’argent ?

Tout cela est terrifiant et pose vraiment question, car franchement qui pourrait avoir envie d’une telle monstruosité, dissimulée derrière le terme de « médicament », et qui a autant d’effets sur l’organisme féminin ?

Pour rire d’horreur, voici un extrait de la fiche concernant le Diane-35 (cyprotérone – éthinylœstradiol), mais publiée sur un site canadien, santecheznous.com :
(le comble est à la fin de l’extrait)


Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu’il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d’eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s’ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • des crampes abdominales, ou une sensation de ballonnement ;
  • une modification de l’appétit ;
  • une douleur mammaire, une douleur à la pression, ou une augmentation du volume des seins  ;
  • de petites taches brunes sur la peau exposée ;
  • des étourdissements ;
  • une pousse ou une perte de poils sur le visage ou le corps  ;
  • une hausse ou une baisse de l’intérêt sexuel  ;
  • une sensibilité accrue de la peau aux rayonnements solaires ;
  • de la nausée ;
  • une enflure des chevilles et des pieds ;
  • une fatigue ou une faiblesse inaccoutumée ;
  • des vomissements ;
  • un gain ou une perte de poids

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l’un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des changements au niveau des saignement vaginaux durant ou entre les menstruations (comme une diminution des saignements, des hémorragies utérines ou du saignotement en dehors de la période normale des règles, un saignement prolongé, un arrêt complet des pertes menstruelles plusieurs mois d’affilée, ou un arrêt des pertes menstruelles certains mois seulement) ;
  • une dépression ;
  • pour les femmes atteintes de diabète : une légère augmentation du sucre sanguin, une perte de connaissance, de la nausée, la peau pâle, ou de la sudation ;
  • pour les femmes avec des antécédents d’affection du sein : des nodules dans le sein ;
  • des maux de tête ou migraines (bien que la fréquence des maux de tête puisse diminuer chez bon nombre d’utilisatrices, d’autres peuvent voir leurs maux de tête augmenter en nombre ou en intensité) ;
  • une élévation de la pression artérielle ;
  • des symptômes de troubles hépatiques (par ex. une enflure, de la douleur, ou une douleur à la pression dans le haut de l’abdomen, le jaunissement du blanc des yeux ou de la peau, une démangeaison) ;
  • une infection vaginale, avec une irritation ou une démangeaison vaginale, ou un écoulement vaginal blanc, épaix, semblable à des grumeaux.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s’il se produit une réponse comme :

  • une douleur abdominale ou gastrique (subite, intense ou continue) ;
  • des signes de caillots de sang (par ex. une toux ramenant une expectoration de sang, des douleurs au thorax, à l’aine, ou à la jambe – surtout dans le mollet) ;
  • des signes de crise cardiaque (par ex. une douleur thoracique subite, ou de la douleur irradiant dans dos, le bas du bras, la mâchoire ; une sensation de plénitude gastrique ; des nausées des vomissements ; de la sudation; de l’anxiété)
  • des signes d’un accident vasculaire cérébral (par ex. des maux de tête intenses ou subits ; une perte de coordination soudaine ; des anomalies du champ visuel ; des difficultés subites à articuler; ou une faiblesse, un engourdissement, ou de la douleur au bras ou à la jambe inexpliqués) ;
  • un essoufflement.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.


 

Peur d’avoir de l’acné ? Peur d’être enceinte ?
Et même peur d’avoir des poils ?

Mesdames, on trouve même cette merde hors de prix sur internet, notamment sur un site hébergé à Curaçao (IP 216.152.173.77), et vous pourrez constater que personne, vraiment personne, ne se fait d’argent en jouant avec votre vie :

Diane-35 des Laboratoires Bayer en vente sur un site hébergé à Curaçao

 

Il y va de l’intérêt du monde médical que de se ressaisir devant de tels pratiques/méthodes.

Mesdames, même avec de l’acné et des poils, les hommes peuvent vous aimer !

Quant aux enfants, tout faire pour ne pas en avoir peut vous faire mourir, foi de Diane-35 !

PS : La notice officielle de 13 pages du Diane-35, pour la Belgique, fournie par le site de Curaçao (PDF)

Crédit photo : Flickr CC BY-NC-SA 2.0 par On Georgia’s mind

© PF/Grinçant.com (2013)

12 commentaires sur “Jeune femme : Toi acné ? Avec Diane-35, toi plus germer du tout !”

  1. Avatar photo

    Il faut relativiser tout de même, on estime à 7 morts en 27 ans… Ce qui est ridicule par rapport au nombre de morts attribués au Viagra.
    Donc plutot que de prendre du Viagra pour aimer des femmes pleines d’acné et de poils, faut peut etre mieux qu’elles prennent du Diane 35…

    1. Avatar photo

      Le Viagra est destiné à des personnes aux besoins particuliers, dans une tranche d’âge plus élevée que celle des femmes à qui l’on prescrivait le « médicament » contre l’acné (et encore, efficacité non prouvée) qu’est Diane 35.
      Ce que vous proposez n’est qu’un transfert de risques vu sous un angle typiquement masculin…
      Cela dit, donner du Diane 35 à un Yeti pourrait être intéressant pour voir l’effet sur le pelage.

        1. Avatar photo

          Mais vous pensez bien !
          (Quoique, tout dépend de ce que l’on entend par « décalé »)
          Et votre humour a été apprécié. Mais il y a le risque du premier degré pour certaines femmes concernées par Diane 35, d’où la réponse.

  2. Avatar photo

    Arrêtez de prendre les femmes avec acnée pour des connes. La vraie maladie est invalidante, comment se présenter pour avoir un emploi ? Les cicatrices que laissent cette maladie. Encore un truc pour dérembourser, enlever un médicament UTILE. Quoique vous disiez a part celui là et le Roaccutane il n’ y a rien pour la maladie hormonale dite « hirsutisme », avec acnée, et poils et autres. Et que je sache ma fille en a pris et moi-même quand j’étais jeune et le médecin a respecté la loi et nous connaissions les effets indésirables. C’est un faux procès 7 morts en 30 ans alors que la dernière plaignante avec comme problème sous-jacent une maladie rare génétique. Combien de ces maladies génétiques souvent orphelines se révèlent au moment d’un nouveau traitement, et peux être responsable de problèmes médicaux voir la mort ? Et que dire que la grande majorité des femmes fument tout en prenant la pilule ? Car cela n’est pas dit mais c’est une des contre-indications majeures. Arrêtez d’hurler avec les loups. Savez vous comment on vous soigne plus au Royaume Unis ? Et bien puisqu’on va droit vers un modèle thatchérien après il faudra SE PLAINDRE d’être bien moins soigné qu’à la SPA. A force on se soignera QUE si on a de l’argent en privé comme aux Usa et et Royaume-Unis, et nous les plus pauvres n’auront droit qu’ a la poudre de perlinpinpim. Pauvre France.

    1. Avatar photo

      Bonjour,

      Je tiens à vous préciser que le billet manie le second degré, ce qui est souvent la meilleure manière pour faire passer les messages, surtout lorsque l’on a affaire à des mastodontes, comme les laboratoires pharmaceutiques, qui savent parfaitement ce qu’ils font avec le plus grand cynisme.

      Non, ça n’est pas un faux procès que « 7 morts en 30 ans »… Et d’ailleurs, d’où viennent ces chiffres ? Sont-ils vérifiables ?
      En fait, ces « médicaments » sont notamment cause d’AVC : les victimes ne sont pas mortes, mais elles peuvent se retrouver à l’état de légumes. Et là, ça n’est pas dans les statistiques.

      Les « loups » (ou plutôt les hyènes) ne sont pas ici, mais en face, fournisseurs de pharmacies et « formateurs » de médecins (les visiteurs médicaux qui sont des « commerciaux »).
      Et vous trouvez que la presse se comporte en loup, en faisant simplement un copier/coller des dépêches AFP reprises des communiqués de l’ANSM (ancienne AFSSAPS) ?

      Quelques fois, il vaut mieux ne plus être soigné que d’être tué ! Et malheureusement, l’histoire l’a hélas prouvé, les « pauvres » servent souvent de cobayes…
      (Les essais thérapeutiques « rémunérés » sont fait sur des gens dans le besoin, et notamment sur des jeunes. Les riches et les bobos ne s’y risquent que si leur cas est désespéré.)

      Lisez d’autres billets ici, et vous verrez que nous avons affaire à un ennemi machiavélique qui s’immisce partout, y compris dans nos assiettes ! (et c’est déjà par là que nous devrions pouvoir faire attention à notre santé)

      Cordialement.

  3. Avatar photo

    Ne nous leurrons pas : AUCUN traitement conventionnel ne peut venir à bout d’un trouble d’origine hormonale. Et oui, la ménopause met un terme aux problèmes d’acné…

    N’avons-nous pas le droit, nous aussi, de profiter de notre jeunesse et d’avoir une vie sociale et une vie de couple normales, sans jugement esthétique ? Croyez-vous qu’il soit facile de séduire avec des boutons ? Vous prétendez que oui : on voit bien que vous n’êtes pas concerné (un homme je présume)… Avez-vous eu PERSONNELLEMENT une relation intime (et durable, tant qu’à faire) avec une femme couverte d’acné ???

    Avez-vous essuyé les moqueries dégoûtées de la gente masculine – tout particulièrement à l’adolescence et jeunes adultes – pour qui une femme se doit avant tout d’être belle, avec bien sûr un épiderme parfait ? Croyez-vous qu’un employeur privilégiera une candidate présentant des problèmes de peau dans notre société du paraître ? Voilà les questions auxquelles nous sommes confrontées au quotidien.

    1. Avatar photo

      « Croyez-vous qu’il soit facile de séduire avec des boutons ? »
      Peut-être pas, mais il y a d’autres handicaps beaucoup plus sérieux.
      Qui empêchent, non seulement de séduire, mais de vivre correctement.

      Donc, nous en revenons au fond du billet et à la notice canadienne (pas la française, pourtant le médicament est le même), risquer (entre autres choses) :
      – une douleur abdominale ou gastrique
      – des signes de caillots de sang
      – des signes de crise cardiaque
      – des signes d’un accident vasculaire cérébral (AVC)

      pour des boutons sur la figure, semble disproportionné.

      D’autant que, même pour cette prescription (acné), l’efficacité n’est pas totalement avérée.
      Et ces symptômes ne sont pas vraiment ceux d’un effet placebo.

      Ajoutons à cela, une liste d’intéractions possibles démente :
      – l’acide folique;
      – l’acide tranexamique;
      – l’alcool;
      – l’ampicilline;
      – l’amiodarone;
      – les analgésiques (par ex. l’acétaminophène, la codéine);
      – l’anastrozole;
      – les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
      – les antiacides;
      – les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l’érythromycine);
      – les antidépresseurs tricycliques (par ex. l’amitriptyline, la désipramine);
      – les antidiabétiques (par ex. le glyburide, le gliclazide);
      – les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
      – les antihistaminiques (par ex. la chlorphéniramine, la loratidine);
      – l’aprépitant;
      – l’aripiprazole;
      – les barbituriques (par ex. le pentobarbital, le sécobarbital);
      – certains benzodiazépines (par ex. l’alprazolam, le clonazépam);
      – les bêtabloquants (par ex. le métoprolol, l’aténolol);
      – le bosentan;
      – le bromazépam;
      – la caféine;
      – la cholestyramine;
      – le clobazam;
      – le clofibrate;
      – la clomipramine;
      – la clonidine;
      – le conivaptan;
      – les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, la prednisone);
      – le cotrimoxazole;
      – la cyclosporine;
      – la dacarbazine;
      – le dasatinib;
      – les dérivés de l’acide rétinoïque (vitamine A);
      – l’éfavirenz;
      – le felbamate;
      – la flutamide;
      – la griséofulvine;
      – l’hydrate de chloral;
      – l’imatinib;
      – les inhibiteurs de la protéase (par ex. le ritonavir, le saquinavir);
      – les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
      – l’isoniazide;
      – la lévothyroxine;
      – les médicaments antiépileptiques (par ex. la carbamazépine, la lamotrigine, le phénobarbital, la phénytoïne, le topiramate);
      – les médicaments antimigraines (par ex. la dihydroergotamine);
      – les médicaments antipsychotiques (par ex. l’halopéridol, la perphénazine, l’olanzapine);
      – les médicaments dont le nom se termine en « statine » (par ex. la l’atorvastatine, la pravastatine, la simvastatine);
      – les médicaments servant à traiter les affections de la glande thyroïde (par ex. la lévothyroxine, la thyroïde desséchée);
      – la mélatonine;
      – la mépéridine;
      – le méthyldopa;
      – le métronidazole;
      – le millepertuis;
      – la mirtazapine;
      – le modafinil;
      – le mycophénolate;
      – la néfazodone;
      – la névirapine;
      – la nitrofurantoïne;
      – les autres œstrogènes;
      – la pénicilline;
      – les phénothiazines (par ex. la chlorpromazine);
      – le pimozide;
      – la phénylbutazone;
      – le prucalopride;
      – la rasagiline;
      – la rifabutine;
      – la rifampine;
      – le ropinirole;
      – la tétracycline;
      – la théophylline (par ex. l’aminophylline, l’oxtriphylline, la théophylline);
      – la vitamine C (acide ascorbique);
      – la warfarine.

      N’en jetez plus !
      Ce « médicament » est un monstre, et le rapport avantages/risques semble totalement disproportionné.

      Maintenant, libre à vous, mais même l’alcool ou le café sont déconseillés avec ça, alors pour draguer…
      (Et cherchez bien dans cette liste, il y a des médicaments qui, eux, peuvent vous être réellement indispensables, un jour ou l’autre, en urgence ou pas)

      Oui, je suis un homme, et j’espère que ma photo, en haut à droite, ne permet pas d’en douter (;-)
      (Et je tiens justement à vous, Mesdemoiselles, Mesdames)

      Cordialement.

  4. Avatar photo

    Concernant certains problèmes hormonaux, dont l’acné était en effet l’un des symptômes visibles, Diane 35 s’est avérée être le seul médicament EFFICACE, son interdiction se révélant catastrophique pour les patientes concernées, qui pour des effets bien inférieurs, ont été obligées de remplacer Diane 35 par des traitements plus lourds, donc plus délétères pour leur santé (Diane 35 n’étant dans ces cas pas prescrite comme contraceptif, maisbien pour traiter un problème hormonal).
    Par ailleurs, toutes les pilules contraceptives comportent des risques pour la santé (et de manière générale tous les médicaments , dont le rapport bénéfices-risques est ainsi toujours à évaluer).
    La vraie question, à mon sens, qui émerge du débat autour de Diane 35, avec la prise de conscience que les pilules ne sont pas inoffensives pour la santé, serait : pourquoi a-t-il été banalisé que les femmes seules aient à supporter les risques induits par la prise de pilules contraceptives ?

    1. Avatar photo

      Une autre question étant « Est-il normal de prendre potentiellement autant de risques pour un problème non vital ? ».
      Les soucis hormonaux peuvent certes être gênants, mais justifient-ils de tels effets secondaires/indésirables potentiels ?

      Quant à la banalisation de Diane 35 pour un usage contraceptif, nous entrons en plein dans les mauvaises pratiques des laboratoires pharmaceutiques et du monde médical.
      Et c’est l’omerta qui y règne au profit du business et de l’argent, l’intérêt du patient n’étant que secondaire.

  5. Avatar photo

    Justement, en ne prenant que Diane 35, les femmes concernées par ces problèmes hormonaux (qui ne pas juste « gênants »!), et qui ne présentaient évidemment pas de contre-indications, prenaient moins de risques et obtenaient une réelle efficacité, qu’avec les traitements palliant ensuite le retrait de Diane 35, moins efficaces dans ces cas précis, et avec plus d’effets secondaires… Je regrette le retrait généralisé de Diane 35 dans un contexte de scandale médiatique ne permettant ni les nuances, ni l’approfondissement, car les personnes qui en avaient vraiment besoin ont pâti de cette affaire.
    Mais globalement,tout comme vous, je déplore également le business pharmaceutique qui prime malheureusement souvent sur les intérêts des patients !

    1. Avatar photo

      Le « business à tout prix » est la cause de tout cela.
      Et ensuite nous en arrivons au tout ou rien.

      Un peu de cynisme, pour changer ;-)
      Je dis souvent que les avocats ont pour principal intérêt de vous rendre procédurier, même si vous perdez tous vos procès.
      De même, les fabricants de médicaments ont plus d’intérêts à vous rendre encore plus malade qu’à vous soigner.

      Je vous invite aussi à lire un autre billet pour voir jusqu’où ce petit monde est prêt à aller :
      Pharmaciens, magouilles, MNU et trou de la Sécu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *